Et il balance un mensonge. Qui n'est pas du tout crédible à vrai dire puisque ce n'est pas en deux seconde qu'on attrape un coup de soleil aussi intensément qu'actuellement il "avait". Mais pour tout dire je trouvais très mignon, tandis que j'avais soudain l'impression de le draguer ouvertement. Non, non, ce n'est pas ça. Ce n'était pas comme ça entre nous... Et pourtant un frisson me parcourut alors que j'imaginais mes lèvres toucher les siennes. Mais qu'est-ce qui me prenait d'imaginer ce genre de truc absurde ? Je ne pouvais pas penser à ça, ce n'était pas bien. Je prenais de grande respiration pour ne pas tourner au rouge, moi aussi, avant de me lever. « Je pense que je vais y aller moi... Je... suis fatiguée. » Et après tu lui reproches de mentir en quelque sorte, wow super coup Keely, vraiment. J'étais vraiment débile. Et je commençais à marcher dans le centre-ville, pour me rendre chez-moi le plus rapidement possible.

Ma respiration était saccadée, je ne savais vraiment pas ce qui m'avait pris, pourquoi j'avais fait ça. Et surtout ô à quel point je me sentais nulle à ce moment précis, que je n'avais qu'une seule envie, c'était de courir pour me mettre dans un coin sombre et très peu accueillant, et me mettre à pleurer. Pour aucune raison, j'en avais que trop conscience... Je sais alors qu'il est venu me rejoindre, je ne sais pas que dire ou que faire. J'aurais envi de disparaître, comme la femme invisible ou l'homme, je m'en fiche un peu. Mais j'aimerais ne pas être là. Il me propose alors de me reconduire, je ne sais pas trop quoi répondre. Devrais-je acceptée et risquer de me mettre encore plus mal à l'aise ? Peut-être serais ce mieux si je partais de mon côté. J'arrête alors de marcher et je me retourne vers lui avant de me faufiler dans se bras. Je voulais pleurer, mais la raison me disait que ce n'était pas la bonne chose à faire... Parce que je serais obligée d'expliquer pourquoi par la suite.

Alors que je sens ses mains se poser dans mon dis, je soupire un bon coup. Je me sens bien, très bien même. Peut-être même trop. Je pensais qu'à moi,c'était sur, mais cela m'aidait à ne pas fondre en larme devant lui. Mais c'était aussi cela qui me rendait fébrile. Je ne savais pas ce que j'avais, j'étais complètement perdue dans mes pensées, dans des pensées que je ne devrais pas avoir. Des pensées égoïste. Je devais penser à autre chose. Puisque je connaissais Andrew. Autrement, j'aurais foncé, les yeux fermé même. Mais ce n'était pas pareil, c'était même très différent. Puisqu'il était mon ami. Que je le voyais que trop souvent. Et pourtant... C'était si difficile. Je relevai alors la tête pour finir par croiser ses yeux. Je me mords la lèvre, je ne dois pas pleurer. Pas pour cela. Je ne devais que dormir un peu et tout serait sûrement mieux. Même si je n'avais pas l'impression que cela fonctionnerait... « Je... J'en sais rien. » Non, ça va pas du tout. Mais je ravale cette boule qui se forme dans ma gorge. Je suis à deux doigts d'exploser. De pleurer. De l'embrasser...

Le contacte de sa main sur ma peau vint alors me brûler la nuque. J'avais l'impression qu'il faisait de plus en plus chaud. Je devais très certainement être entrain de rougir à mon tour. J'avais envi de franchir les quelques centimètres qui nous séparait l'un de l'autre, mais je me retenais. Je faisais cela, puisque je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas créer de malaise. Je tenais vraiment à lui. Et même si c'était très difficile, je savais bien que c'était la chose que je devais faire. Je blottit donc ma tête au creux de son épaule, alors que je me sens tremblée, comme une pauvre petite feuille. Je chuchote alors, près de son oreille : « Tu veux bien me reconduire chez moi, s'il te plaît ? » Nous nous faisions bousculer dans tous les sens, les gens voulaient passer dans la rue... Je relève ma tête vers lui, les yeux pleins d'eau. Mais je ne veux pas partir, pas tout de suite. Et je me rapproche, pour presque mettre fin à cette distance qui était devenue si lourde...

La température et la tension sont retombés un instant lorsque Keely a détourné le regard pour venir s'appuyer contre mon épaule. Cet instant que nous vivons ne dure que depuis, quoi, 2-3 minutes maxi. Mais j'avais l'impression que le temps était en arrêt. Et honnêtement, je le souhaiterais. Qu'elle soit là, dans mes bras, ça me réconforte et je me sens bien. Je la sens trembler, alors je las serre contre moi et lui caresse les cheveux, si doux... Elle me demande de la reconduire chez elle, je lui réponds d'une voix douce « Oui, bien sûr. ». J'ai tout de même un petit pincement au coeur, je croyais qu'elle quitterait mon étreinte.. mais non. Elle a à nouveau levé son visage vers moi, et le dilemme s'est à nouveau imposé entre moi et elle. Tout mon être désirait franchir le pas, et le fait qu'elle reste là me laisse croire qu'elle ne me rejetterais peut-être pas, mais il y a un petit bout de ma conscience qui me crie de ne pas le faire, que ça va mal se passer, que je vais tout gâcher. Je sors de mes pensées lorsque je sens son visage à proximité. Je m'étais inconsciemment rapproché... Ma respiration s'accélère, puis le monde s'arrête alors que mes lèvres entrent en contact avec les siennes. Je ne réfléchis plus au pourquoi, au comment, à ce qui va se passer par la suite. Je ferme les yeux et je laisse sa chaleur m'envahir.

Je n'étais pas capable de franchir cette distance, même si j'en avais terriblement envi ça c'était certain. Mais ce n'est pas moi qui y mis fin. Sur le coup je fus assez surprise, mais je me laissai faire. J'oubliais alors tout ce que j'avais pu penser avant. Je n'aurais pas dû résister. Je me sentais si bien, si vivante. Je resserrais mon étreinte et me glissant sur la pointe de mes pieds. Je ne voulais pas que ce moment s'arrête, mais je savais bien qu'il ne pouvait durer éternellement... Nous étions sur un trottoir, pleins de gens étaient autour de nous. Je détachait alors mes lèvres des siennes sans pour autour m'éloigner de lui. Je ne savais pas quoi penser. Je... J'étais perdue. Une chose était sûre, j'avais aimé ce geste. Et peut-être bien que je recommencerais... Je le regardais, ne sachant pas que dire ni que faire. C'était une situation assez étrange, pour tout dire.

J'avais chaud, et je ressentais cette petite sensation étrange dans le ventre, les papillons comme certains disent... Je n'avais même plus conscience de ce qui se passait autour, même si le trottoir était bondé et que les gens passaient très près de nous. Personne ne pouvait me gâcher ce moment. Keely mis fin à notre baiser passionné, et peu à peu je recommençais à ressentir tout ce qui se passait autour. Ma main qui était auparavant sur sa nuque s'approcha de son visage pour que je puisse lui caresser la joue avec mon pouce, et j'appuyai mon front contre le sien. Nous étions troublés et perdus, tous les deux. « ... Je suis désolé, Keely... je ne sais pas... ce qui m'a pris. » J'ai dit ces mots à voix très basse. Je m'éloigne pour me séparer de son étreinte, je ne sais pas trop quoi faire, maintenant. Je ne veux absolument pas fuir, même si j'ai envie de disparaître tellement je suis gêné par la situation. Alors je lui prend la main et je commence à marcher, les yeux rivés au sol.

Sa main était venue se poser sur ma joue et je sentais son pouce venir caresser ce même endroit. Je ne baisais cependant pas les yeux, malgré la gène qui faisait rage en moi. Nous sommes aussi proche l'un de l'autre que nous l'avions été précédemment, alors que son front venait toucher le mien. J'étais obligée de soutenir son regard, et pourtant ça ne me dérangeait pas du tout. Je me sentais étrangement bien, en un sens, totalement perdue dans un autre. Mais il finit par s'excuser. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Et pourtant ça me fait un petit pincement au cœur. Il se dégage alors de mes bras, je ne sais rien. J'avais l'impression qu'il allait partir en courant, mais il n'en fit rien. Je sentis alors une pression sur ma main avant que je comprennes qu'il s'était emparé de celle-ci, et il s'était mis à marcher la tête baisse. Je le regardais, je n'avais qu'une envie, arrêtée nette et le secouer. Qu'est-ce qui lui prenait ? « Je... Non, t'as pas le droit d'être désolé. C'est presqu'une insulte, je ne sais pas si tu t'en rends contre. Tu dis ça comme si tu regrettais. Alors dit-moi le franchement, tu regrettes vraiment d'avoir fait ça ou non ? » Je paressais en colère, et pourtant ce n'était pas le cas. Je me sentais juste pas bien du tout, j'étais nerveuse.

Alors que je marchais, ma migraine me repris en plus d'une boule dans l'estomac qui vint remplacer les papillons qui y étaient il y a quelques minutes à peine... J'aimerais maintenant revenir en arrière, recommencer ce baiser et agir autrement. Mais voilà, j'ai peur. Je suis maladroit dans ma façon d'agir, je l'ai toujours été, et cette situation m'embrouillait. Keely fit ce que je craignais, et à la seconde où elle pris la parole je regrettais la façon dont j'avais agi. J'avais peur de discuter de ce qui c'était produit avec elle! Qu'est-ce que je dois lui dire? Je ne voulais surtout pas l'insulter, surtout que je ne regrettais aucunement ce baiser. Je m'arrête net et, sans crier gare, je l'embrasse à nouveau. Puis, je prend une grande respiration, j'avais l'impression que mon crâne allait exploser. « Bien sûr que non, Keely... j'avais juste, enfin, je craignais... » Je regarde mes pieds, gardant le silence quelques secondes avant de relever la tête. « J'avais peur que tu m'en veuille de l'avoir fait... tu vois.. »

Je m'y attendais encore moins que la première fois. J'avais bien failli m'étouffer à cause de la surprise d'ailleurs. Et pourtant, c'était encore agréable... Et j'avais l'impression qu'une éternité s'était écouler entre ses deux baisers. Mais celui-ci était plus court, plus... Je n'en sais trop rien. Malgré sa difficulté à dire ce qu'il pensait, à sa dernière phrase, j'eus une petit sourire. Je viens alors rejoindre ses lèvres de nouveaux, en souriant toujours. Après tout, c'est bien connu, jamais deux sans trois... Je m'éloigne un peu pour le regarder dans les yeux alors que je recommençais à marcher. « Non, je t'en veux pas, évidemment... Je t'aurais repoussé bien vite, autrement... » Et il aurait reçu une bonne gifle en plein visage. Enfin, ce n'était pas arrivé alors...

J'avais des craintes, je ne savais pas trop ce que Keely allait me répondre... Mais alors qu'elle vint chercher mes lèvres à nouveau, je sentis mon corps se détendre, comme si on m'enlevais un énorme poids. Je n'avais peut-être pas tout gâché, finalement... Quoi que je me doutais que désormais, rien ne serait plus pareil entre elle et moi, plus comme avant. Je lui souris, et je marche à côté d'elle. Même si ça réponse me soulage, je reste encore un peu mal à l'aise... Il se passe quoi, maintenant? Je vais la reconduire chez elle et on en parle plus? Je me mords la lèvre inférieure, me surprenant à souhaiter que ce ne soit pas le dernier baiser échangé avec elle... Je réduis la distance qui me séparait d'elle pendant qu'on marchait, et je tente d'agripper ses doigts avec les miens pour les enlacer à nouveau.

Mais la question reste toujours en suspect dans ma tête... Qu'est-ce qui arrive maintenant ? Puisque disons le tout de suite, je me doute guerre qu'il soit facile d'oublier cela avant longtemps. Et pour être honnête je n'ai pas du tout envi d'effacer ce souvenir de ma mémoire, bien au contraire. Mais en même temps... Je n'en savais rien. Et puis ce n'est pas avec mon cerveau à l'ouest que j'arriverais à réfléchir sérieusement à un truc.mais je me disais, peut-être était-ce mieux de ne justement pas réfléchir. Laisser les choses aller. Quitte à devoir oublier... Mais peut-être devrais-je lui en parler, au lieu du penser seul... Peut-être savait-il plus que moi... Peut-être. En serrant sa main je pris mon courage et demandai : « Et maintenant ? Qu'est-ce qui nous arrive ? » Ma gorge se nouait...

Le rythme de mes pensées avait ralenti, mais n'était pas complètement en arrêt. Je me questionne tout autant qu'elle sur le « et maintenant ? ». Nous avons passé quelques minutes en silence, à remettre un peu d'ordre dans nos idées... enfin, c'est mon cas à moi, mais je supposais que c'était la même chose pour elle. Après tout, comment est-ce que ça pourrait être autrement? Des années d'amitié viennent d'être chamboulées, c'est normal de se poser des questions. Justement, Keely ne tarde pas à venir sur le sujet... Et j'ai beau réfléchir à cette question sous tous les angles, je ne trouve pas de bonne réponse. Une chose est certaine, c'est que je l'apprécie beaucoup, plus encore que je l'imaginais. Et d'une manière différente, je suppose. Je cherche toutefois les mots. « Je ne sais pas trop... voilà... c'était si inattendu... » Je reste silencieux un moment, je ne veux surtout pas qu'elle interprète mal mes paroles. « On ferait mieux de... d'y réfléchir quelques temps, tu ne crois pas? » Parle-lui de tes sentiments, gros nigaud...

J'avais l'impression qu'il ne savait pas trop qu'en penser lui aussi. En même temps, comme il le disait, oui c'était assez inattendu, c'était bien le cas je le dire en effet. J'haussai alors les épaules, ne sachant pas que répondre de plus pour le moment. Et puis ça ne m'avait pas vraiment aider non plus, j'étais toujours aussi perdue qu'avant... Je détestais ça, complètement. J'étais très sûre de moi, alors cela me mettait hors de moi de ne pas savoir que dire ou que faire. Je ne savais pas ce qui était approprié à dire ou non, même chose pour les gestes... Non je n'aimais pas ça du tout. Je continuais à avancer lentement, fixant mes pieds qui faisaient des pas, un après l'autre... « T'as sans doute raison, faut y réfléchir un peu... » Mais sans vraiment savoir pourquoi, ma vois sonnait complètement faux.

Je regarde moi aussi le sol en marchant, ne sachant quoi ajouter. C'est juste, bizarre. Je ne veux surtout pas que l'on se précipite, même si je me suis senti si bien auprès d'elle, si bien alors qu'elle était dans mes bras... Et si on en reste là aujourd'hui, auront-nous le courage d'aborder le sujet à nouveau? Quoi que Keely semble moins mal à l'aise que moi d'en parler... Elle m'a semblé peu convaincue dans sa façon de répondre. Je relève la tête pour l'observer du coin de l'oeil, ne sachant pas trop si elle avait autre chose à ajouter. Nos mains sont soudainement séparées, alors qu'un gars passe entre elle et moi et me bouscule au passage, et ne se retourne même pas pour s'excuser. Déjà que je suis tendu et que j'ai toujours cette migraine, ce geste me dérange plus que ça ne l'aurait fait habituellement, beaucoup plus. Je me retourne et je lui crie « Eh mec, regarde donc où tu vas! » Mais en un instant je le perds de vue.« Imbécile » ajoutai-je à voix basse. Et pourtant, je suis tout aussi imbécile que lui, puisque j'avais le visage tourné vers Keely lorsqu'il m'a accroché.

Et il y a eu ce type qui est passé très rapidement entre Andrew et moi et sa main lâcha automatiquement la mienne. Je ne fus pas vraiment bousculer par ce type, mais visiblement c'était le cas d'Andrew. Vu sa réaction, qui me pris par surprise moi aussi. Je le regardai alors de la tête au pied, en soupirant un peu. Je continuai à avancer en disant : « Ça va. Il devait être pressé c'est tout. Faut pas en faire un plat. » Après tout, il méritait pas qu'on s'intéresse à lui ce type, puis je m'en fichais complètement. Il avait cependant l'air tendu alors je lui donne une petite tape dans le dos. « Y'a un truc qui va pas ? » Ce n'était pas vraiment une question, mais plus une affirmation. Je le voyais bien qu'il y avait un truc, par contre, je ne pouvais dire quoi.

Je pris une grande inspiration pour me calmer. C'est vrai que j'ai réagi de manière un peu excessive. J'hausse les épaules lorsque Keely tente de me calmer. Elle a tout à fait raison, alors j'hoche la tête légèrement pour lui signifier que je suis d'accord avec elle. « Y'a un truc qui va pas ? », je soupire à cette question. Je met ma main sur mon front. Je ne veux pas qu'elle s'en fasse pour moi. « Ça va... j'ai juste... très mal à la tête. » Je lui fais un petit sourire et m'approche d'elle à nouveau. Le stationnement où se trouve ma voiture est maintenant tout prêt, il ne nous reste qu'à traverser la rue. Je n'ai même pas eu conscience de la distance que nous avions parcouru durant notre marche, en fait je n'avais pas même porté attention à la direction que nous avions pris.

Alors que des voitures étaient en approche, Keely s'est jetée au pas de course pour traverser la rue. J'ai hoqueté de surprise et j'ai tendu le bras comme si je voulais l'en empêcher. Ouais, je suis un peu... prudent, je vais le dire ainsi. Elle arrive de l'autre côté et les voitures commencent à passer, nous séparant. Je la vois rigoler et j'entends son cri. Je ris et je lève les bras au ciel, avant de les laisser retomber lourdement. Je suis coincé là. Je regarde les voitures passer et après quelques minutes, j'ai enfin une occasion de traverser, ce que je fais en courant. Je souris en arrivant près de Keely, je me penche vers l'avant en faisant mine d'être très essoufflé. « Tu sais que tu aurais pu nous tuer? » Je laisse échapper un petit rire en me relevant. Je suis soulagé de voir que nous sommes toujours capables d'avoir cette complicité...

Je le regarde alors de l'autre côté de la rue en riant. J'avais l'impression que les voitures n'arrêtaient pas de rouler, encore et encore. Comme s'il y avait une parade. Quand les voitures ont enfin fini de traverser, mon ami vient alors me rejoindre, en semblant très essoufflé. Je lui fais alors une grimace suite à sa remarque. Il exagère, je suis la personne qui prend le plus de prémotion possible. Ou pas. « Bien sûr que non ! J'ai quand même pas couru pour rien. La voiture est pas passée proche, t'inquiète. Puis c'est pas ma faute si tu cours lentement ! » Je sors à nouveau ma langue en riant. « Je peux conduire ? » Bien entendu, je m'attend à un non, mais qui tente rien n'a rien.

Je prend la direction de la voiture... enfin je crois. Plusieurs voitures se sont rajoutées depuis notre arrivée, et je ne suis plus certain d'où elle est.Je regarde de gauche à droite en espérant repérer un indice, la couleur, la planche sur le toit, n'importe quoi. Je fais mine d'être insulté à ce qu'elle me répond. « Moi, lent? Pff, je te battrais à n'importe quelle course. » En fait, probablement pas. Bien que je sois sportif, ça ne fait pas de moi un athlète comme elle. Et elle pousse sur sa chance pour tenter de conduire ma voiture. Je porte ma main à mon menton et je prend un air réfléchit. « Hum, ça dépend. As-tu la capacité de ne pas emboutir la voiture d'en face et les poteaux? Je demande, par simple précaution. » Je tire la langue à mon tour. Mon but n'est évidemment pas de l'insulter, seulement je ne l'ai jamais vu conduire... Mais ça pourrait être bien marrant.