Ça ne me surprend pas vraiment qu'il préfère regarder un film que faire une sieste. Enfin, pour ma part je finirais sûrement par m'endormir de toute façon. À moins que je décidé de mettre un film d'action ou d'horreur, alors ce serait un peu plus difficile dans ce cas. « Non mais donne moi une piste de ce que tu veux écouter au moins ! Je sais pas moi ! » Je laissai mes mains glisser le long de ses bras pour agripper les siennes. Et je m'éloigne encore le tirant par la même occasion. « Suis-moi. » J'avançais alors jusqu'au salon avant de lâcher ses mains pour aller regarder la pile de film que j'avais chez moi. J'en choisis trois avant de lui montrer. Iron man, About time et Bad Grandpa. « Alors ? »

Je lui tire la langue, je me doutais bien qu'elle m'en voudrais de lui donner le choix du film, car on ne veut jamais décider pour l'autre. En tout cas, moi je suis comme ça, j'aime pas prendre des décisions quand ça implique les autres. « Montre moi ce que tu as comme films, on verra! » Je la suis docilement jusqu'au salon, et je m'accroupis auprès d'elle alors qu'elle fouille dans sa pile de films. Elle me donne trois choix, trois complètement différents, pour être certaine qu'il y en ait au moins un qui me plaise, sans doute. Je regarde tour à tour ce qu'elle me montre, et je prend quelques secondes pour réfléchir. Bad Grandpa ça pourrait être marrant, mais je l'ai vu il y a peu. About time je ne l'ai jamais vu, mais j'voudrais quand même pas avoir l'air trop sensible, et je ne me pardonnerais pas de pleurer à la fin! J'ai mon orgueil, tout de même! « Iron Man, ça te convient? »

J'hausse les épaules alors qu'il me demande si iron man me convient. Je lui avais tout de même laisser le choix, donc logiquement oui, cela me convenait. Et puis je devais avouer que c'était celui qui me tentait le plus aussi. Mais bon, je ne voulais tout de même pas lui imposer un film, ça serait pas très y pas de ma part. Je lui souris donc, en guise de réponse, avant de prendre le disque et le mettre dans le lecteur. Je me lève alors d'un bond pour ouvrir le téléviseur. Je me retourne alors vers mon ami pour lui demander : « Je fais du popcorn ? » Peut-être n'était-ce pas la peine, après tout nous venions, ou plutôt lui venait de manger une glace.

Je lui souris, on était sur la même longueur d'onde, mon choix ne semblait pas la décevoir. Je me relève et je m'approche de son canapé alors qu'elle insère le disque dans le lecteur dvd. Elle m'offre alors du popcorn, proposition bien tentante puisque j'ai l'habitude d'en manger quasiment toutes les fois que je regarde un film, je suppose que c'est devenu une association automatique pour moi. J'hausse les épaules. « Eh bien, si tu as une petite fringale je t'aiderai à finir le sac avec grand plaisir! » Un rire s'échappe. « Mais si tu n'as pas faim, ne te donne pas la peine d'en faire pour moi, j'ai déjà bien mangé avec ce banana-split... » C'est tout à fait vrai, je n'ai pas réellement faim, rendu là ce serait de la gourmandise!

Je me dirige alors vers la cuisine pour sortir le popcorn de mon armoire et le déposer sur le comptoir. Je glisse alors le sac dans le micro onde. « Yu peux partir le film, la télécommande est juste à côté de toi. » Enfin oui, très clair Keely, il y a genre trois télécommandes à côté de lui... Je soupire avant de préciser un peu mes dires : « Celle du centre ! » Je regarde alors les chiffres qui s'affichent sur le micro onde. 07. 06. 05. 04. 03. 02. 01. Biiiiiiip ! Je sors alors le sac pour mettre son contenu dans un bol. Et je retourne dans le salon. Je ne prend pas le temps de faire le tour du divan, je saute par dessus, juste à côté de mon ami. Et qu'elle popcorn se retrouve un peu partout. Je ris un peu avant d'en prendre un et de le mettre dans ma bouche.

Je tend la main pour attraper la télécommande, mais puisqu'il y en avait plusieurs j'étais incertain. Je regarde alors tour à tour le nom de la compagnie de chaque télécommande associée à la télé, le dvd, et l'autre j'sais pas trop à quoi elle sert en fait. Keely met fin à mon questionnement et je prend celle du centre, je passe les bandes annonces pour arriver sur le menu principal. J'attend alors que Keely revienne auprès de moi avant de démarrer le film. Je sursaute lorsque je la sens sauter à côté de moi, et j'éclate de rire en voyant les grains de maïs éclaté tomber un peu partout. J'en enlève quelques uns qui sont entre nous pour les déposer en petit tas sur la table basse et je m'approche de Keely pour avoir accès plus facilement au bol. Puis, je démarre le film. « Tu l'as vu souvent, toi ? »

Je riais avec lui, oui ce n'était pas mon meilleur coup celui-ci. Mais bon, ce n'était pas très grave non plus... Enfin mon divan sentirait le beurre quelques jours, rien d'alarmant. Je me laisse aussi glisser vers lui, en me mettant un peu plus à mon aise. Je me met à rire alors qu'il me demande si je l'ai souvent regardé. « Le film n'est même pas commencé et tu commences déjà à parler. Tu pires que moi là ! » Je me laisse balancer un peu pour le pousser. Je le taquinais, parce qu'au fond, je savais bien que je ferrais la même, alors que le film serait commencé dans mon cas. « Mais je l'ai vu deux fois. Donc pas si souvent que ça. Et toi ? »

Je rigole et je me recroqueville sur moi-même lorsqu'elle me pousse. On en était seulement au défilement des compagnies de production, tout le monde s'en fiche de ce moment du film, alors je pouvais bien parler! Mais je sais bien que Keely n'est pas sérieuse en me reprochant ça. Je lui fait une grimace, puis je me réinstalle confortablement. « Hum, je l'ai seulement vu au ciné, alors ça fait un bail. Je ne m'en souviens plus tellement. » Le générique du début commence, je me tourne vers Keely et je fais rentrer mes lèvres vers l'intérieur pour lui signifier que je ne parlerais plus, puis je me retiens de rire. Je suis convaincu qu'on va tout de même discuter pendant le film...

Je lui souris comme une débile alors qu'il me fait un grimace. « Range cette langue, mon p'tit chien. » Bah oui, parce que c'était pas poli faire ça ! Et comme si j'en prenais compte de ce qui était poli ou non, alors qu'on était dans un simple salon, tous les deux. Je ris, avant de me faire, tandis que le film commençait. Oui parce que si je lui reprochais de parler, je ne pouvais tout de même pas me permettre de la faire moi aussi. Et pourtant, je ne regardais pas le film pour le moment, mais plutôt mon ami, qui me faisait comprendre qu'il ferrait tout son possible pour ne plus parler. J'approche alors mes lèvres à son oreille pour venir y chuchoter : « Je sais, je sais, c'est trop difficile de pas parler, mais tu vas voir, tu vas y arriver. » Ouais bah parti comme ça, on risque de plus parler que d'écouter.

Je fais mine d'être offusqué alors qu'elle me traite de petit chien. Et c'est elle qui me traite d'impoli! Bon, je suis loin d'être réellement blessé, après tout c'est mignon un petit chien... Le film commence à peine, et déjà on est complètement déconcentrés. Est-ce que ça me dérange? Absolument pas. Keely s'approche de mon oreille, et ce qu'elle me chuchote me fait rire. « Pffff, entre nous deux, tu es de loin la plus bavarde! » Bien sûr, je la taquine. Je me tourne afin de lui faire un clin d'oeil, mais je suis surpris par la proximité de nos visages. Je me contente alors de lui sourire. « Je te donne le droit de me pousser encore, je l'ai mérité. »

Je lui rend son sourire, puisqu'au fond, il n'a pas vraiment tort. C'est vrai que j'ai tendance à beaucoup parler mais au fond ce n'est pas bien grave. Après tout ça ne démontre seulement que le faut que je sois sociable et ouverte au autre. Je ne considère donc pas cela comme être un défaut bien au contraire. Lorsqu'il me permet de le pousser, je ris un peu, car après tout je ne voyais pas l'utilité de le pousser, mais bon... Puisqu'il le propose... Mais... Au lieu de cela je remarque plutôt cette proximité et sans réfléchir je dépose mes lèvres sur les siennes. Peut-être n'aurais-je pas dû suite à tout ce qui s'était passé, mais c'était trop tard déjà, le mal était fait. Je me suis alors reculée pour voir son visage. « Et j'avais le droit de faire ça ? » Je me mords la lèvre inférieure, car au fond, je n'étais pas sûre que j'aurais dû.

J'attend sa réaction; me pousser, me donner une petite tape, faire la moue, je sais pas. C'est vrai que je ne l'ai pas tellement insultée au fond, j'ai probablement dit des choses bien plus offensantes depuis ce matin. Mais puisqu'on était parti sur une lancée de taquineries, elle aurait pu se gâter. Au lieu de cela, elle me surprend en venant chercher mes lèvres, et même si ce baiser est de courte durée je ressens encore cette chaleur dans mon abdomen. «Et j'avais le droit de faire ça?» Je la dévisage silencieusement, bien sûr que oui elle a le droit... Je lui souris. « C'est même beaucoup mieux que ce que je t'ai proposé. » Je dépose ma main sur sa nuque et je la caresse doucement, et je l'attire vers moi pour aller chercher ses lèvres à nouveau.

Oui j'avais doutée, à la manière dont il me dévisageait. J'avais peur du avoir été peut-être un peu trop rapidement. Mais son sourire me fit oublier tout mes doutes. Je sens alors sa main se poser sur ma nuque avant qu'il ne me ramène à lui pour me voler un autre baiser. Et je me sentais si bien. Je déposai le bol qui était resté sur mes jambes et le déposai a côté de moi pour ainsi me rapprocher encore davantage de lui. Et je n'entendais presque plus le film qui venait de commencer. Et au fond cela ne me dérangeait pas du tout, même si cela aurait été la première fois que je le regarde, alors le fait que je l'aie déjà vu ne faisait qu'augmenter mon indifférence face au film. Ses lèvres étaient pour l'instant beaucoup plus attrayante. Et ce sentiment de bien être m'envahissait peu à peu.

Autant cette proximité n'avait cessé de causer des malaises depuis tout à l'heure, autant elle me faisait me sentir bien. Je rompis le contact quelques secondes pour la laisser nous débarrasser du bol de popcorn qui était de trop entre nous deux. Je la sens se rapprocher de moi, je fais de même et je l’agrippe à la taille pour la serrer davantage contre moi. Au bout du compte, le film ne nous servira que comme arrière-plan, ni un ni l'autre n'y portons attention. Et cela me convient tout à fait... Je préfère de loin les douces lèvres de Keely! Je me détache d'elle un instant et je souris. « C'est une bonne technique, ça, pour arrêter de parler, tu ne trouve pas? » Je plonge mon regard dans le sien, tout en lui caressant le dos et les hanches.

Je me sens bien, très bien même. C'était vraiment une journée très haute en couleur, il fallait le dire tout de même. Mais je tente de ne plus penser à ce qui venait de se passer. Je me concentrais davantage sur ce qui se passait à l'instant. Et à vrai dire entre des malaises et un baiser, je préfère et de loin de baiser. Enfin, comme toute personne normale, je suppose. Je le sens peu à peu se détacher avant qu'il me sourit. J'écoute alors sa voix avant de me mettre à rire. Il était vraiment impossible. « Tu nous arrête pour me dire que c'est une bonne façon de se taire ? Et après c'est moi qui est bavarde ? » Je me remet à rire. Comme quoi il me surprendra toujours celui-là.

Je pouffe de rire en réalisant l'aspect contradictoire de ce que je venais de dire. Keely avait bien raison, c'est plutôt moi le bavard en ce moment! Je ferais mieux de me taire plutôt que de continuer à dire des choses aussi stupides. Et en plus, j'ai tout cassé l'ambiance! Et Keely a encore une occasion de rire de moi... « Roh, te moque pas ! » Je remonte ma main qui était dans son dos jusqu'à ses côtes pour la chatouiller un peu, histoire de me venger, mais je ne sais pas vraiment à quel point elle est chatouilleuse. Toutefois, je ne m'y attarde pas trop, car je préfère de loin un baiser à une bataille, alors ma main redescend à l'endroit initial pour l'attirer à nouveau contre moi et mes lèvres reprirent contact avec les siennes.

Il avait beau me dire de ne pas me moquer, c'était un peu plus fort que moi. Non, mais après tout la situation était très drôle, mais bon, j'avoue que j'étais entrain de me payer sa tête, un peu. Beaucoup. Je tentais de reprendre mon souffle, mais il ne m'aidait pas tellement en me chatouillant... Je me fripais alors un peu sur moi même, en m'accrochant à lui, histoire de ne pas finir par terre. J'étais donc plutôt contente qu'il ne me fasse pas trou souffrir, alors qu'il venait redéposai ses mains dans mon dos. Je m'aidait alors à me remonter un peu alors que ses lèvres entraient de nouveau en contact avec les miennes. Je déposai automatiquement mes mains sur ses épaules pour m'y agripper, alors que j'entre prenais de m'asseoir sur lui, tout simplement. Je passai alors ma jambe droite au-dessus des siennes, pour reprendre cette position que j'avais adoptée un peu plus tôt sur cette chaise, près du qu'ils que à glace. Espérons qu'il ne tourne pas rouge cette fois-ci. Mais je ne m'en rendrais sûrement pas compte, les yeux fermés, ne voulant plus laisser ses lèvres.

Finalement, elle était plutôt chatouilleuse, elle me le confirme par son fou rire et sa manière de se recroqueviller sur elle-même. Mais je suis un gentil garçon, je ne la fait pas souffrir trop longtemps, quand même. Alors que nous retournons à notre baiser, je sens Keely qui tente de grimper sur moi. Je l'aide un peu en l'attirant contre moi, puis je me redresse un peu sur le canapé pour être plus confortable. Malgré tout, je sens mes joues s'empourprer et ma chaleur corporelle monter d'un cran à cause de cette position... oui, je suis toujours aussi intimidé que tout à l'heure. Malgré tout, je ne peux m'empêcher d'être un peu plus passionnel dans mes baisers, et je laisse mes mains glisser sous sa camisole pour lui caresser le dos, le contact de sa peau si douce me fait frissonner.

Alors que je dépose ma main sur sa joue, je peux sentir une forte chaleur, comme s'il était fiévreux. Je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour comprendre que son teint à légèrement changer de couleur. Un petit sourire se dessine sur les lèvres alors que celles-ci ne quitte pas les siennes. Pour tout dire, je trouve ça assez mignon que son teint s'empourpre, même si je me sens un peu mal de le gêner à ce point... Ce n'était pas vraiment mon intention pour tout dire. Je sens alors ses mains glisser sous ma camisole et de petits frissons. Mon cœur bat de plus en plus vite, et ma respiration devient un peu plus difficile. Je détache lentement mes lèvres de les siennes. « Attends un peu. » Je me penche un peu pour ramasser la télécommande et mettre le film sur arrêt. Mon attention retourne sur Andrew, tandis que je redépose ma main sur sa joue et commence à la caresser. Je le regarde dans les yeux quelques instants avant de me laisser tenter une autre fois et de capturer ses lèvres de nouveau.

Toute mon attention était portée vers Keely, tout le reste me semblait en sourdine. Au fond de moi, ça me fait encore un peu étrange d'être si... intime, avec ma meilleure amie. Mais une relation, ça évolue... Alors j'évite de m'en faire avec ça, tout va mieux lorsqu'on laisse aller les choses après tout. Je sens ses lèvres s'éloigner des miennes et j'ouvre les yeux, et je l'observe pendant qu'elle s'affaire à arrêter le film, mes mains continuant toujours à lui caresser le dos et les hanches. Je souris doucement lorsqu'elle porte son attention à nouveau sur moi, me caressant la joue. Je sens mon teint pâlir lentement, alors que je commence à être moins timide, et en même temps je me demande ce que son geste voulait signifier. Elle a arrêté le film, j'en comprends donc qu'elle souhaite continuer, mais je me demande jusqu'où elle veut réellement aller... Ses lèvres entrent à nouveau en contact avec les miennes, et la chaleur m'envahit. Après un instant, je me détache d'elle et lui prend la main pour y déposer un baiser, puis sur le poignet et je remonte ainsi le long de son bras jusqu'à l'épaule. Puis, je lui susurre à l'oreille « T'ai-je déjà dit... à quel point je te trouvais magnifique..? »

Si avant aujourd'hui on m'aurait demandé si quelque chose aurait pu se passer entre nous, j'aurais très certainement répondu non pour tout dire. Je n'avais jamais pensé que j'aurais pu ressentir une certaine attirance pour mon meilleur ami, mais maintenant que j'en découvrait une, je ne pouvais que me dire qu'au fond, c'était peut-être normal... J'en savais rien. Mais une chose était sûre, je ne regrettais pas. Et je ne souhaitais pas me détacher de lui. Et à la manière dont il répondait à mon baiser, j' avais l'impression que cela était réciproque. Tandis que je rouvrais mes yeux, je sens ses lèvres se déposer sur ma main en remontant le long de mon bras. J'entends alors quelques mots à mon oreille et je prends quelques secondes avant d'en comprendre le sens. Je lui réponds alors, en un souffle : « Je ne m'en rappelle pas... »

Je recule la tête légèrement pour lui faire face et ma main droite vint lui caresser les cheveux, la nuque, puis la joue. Je souris. « J'aurais dû. » Et cela, je le pense réellement. Ce n'est pas parce que nous n'étions qu'amis que sa beauté m'était totalement invisible. Pourquoi je n'ai cette attirance que maintenant? Aucune idée. Je retourne à l'assaut de ses lèvres, qui me font me sentir si bien, puis je prend l'initiative de descendre lentement pour l'embrasser dans le cou et descendant jusqu'à l'épaule. Je m'arrête à la limite des manches de sa camisole avant de remonter lentement jusqu'à ses lèvres. Je reste à l'affût de sa réaction, si je la sens se raidir ou elle me semble mal à l'aise, je saurai que je suis allé trop loin, et je cesserai sur le champs.

Peut-être bien, aurait-il dû... Mais je doute fort que cela aurait changer quoi que ce soit. Enfin, je n'en savais rien, et je ne voulais pas le savoir. The past is in the past, comme on dit. Il ne faut pas y retourner, pas pour autant. J'étais cependant flattée par le commentaire de mon ami, même si j'étais au courant que j'étais plutôt jolie, oui. Ses lèvres descendent dans mon cou et sur mon épaule, alors que je laisse échapper un petit soupire. Je suis confuse, je ne sais pas si nous devrions rester au stade des baisers... Après tout, nous nous connaissions depuis très longtemps et je ne savais pas si c'était une bonne idée tout cela. Après tout, nous étions amis... Sauf que des amis ne s'embrassent pas comme ça. Je reste cependant très calme, maître de moi-même. Je m'agrippe à lui alors qu'il revient vers mes lèvres pour ne plus qu'il ne les laisse. Je me sentais un peu égoïste d'agir ainsi alors que j'avais adoré ses doux baisers, mais peut-être était-ce mieux ainsi, je n'en étais pas totalement convaincue...

Par son soupir, j'en conclu que Keely a trouvé mes baisers agréables, et pas déplacés. Ce qui me soulage, puisque je ne voudrais surtout pas briser ce moment par un nouveau malaise, je crois que nous en avons eu bien assez pour aujourd'hui. Elle agrippe à moi lorsque je reviens à ses lèvres, alors je fais de même. Bien que j'ai apprécié ces baisers sur sa douce peau, ses lèvres me faisaient sans aucune hésitation encore plus de bien. Plus ça va, plus mon coeur bat vite, et ma respiration s'accélère. Je la serre contre moi, comme si j'avais peur qu'elle disparaisse tout à coup. Puis, mes lèvres se détachent des siennes un instant,je ne doit pas trop me laisser emporter... J'appuie mon front contre le sien et je reprend mon souffle, j'ai chaud. Après quelques secondes je vais retrouver ses lèvres, reprenant mes baisers tout en douceur.

Je sens sa respiration s'accélérer et la mienne faisait de même. Ce baiser devenait plus un besoin qu'autre chose, comme si j'en dépendais. Je ne savais par contre pas pourquoi ça me faisait cela, pourquoi je ressentais un tel besoin, mais je chassai cette pensée de mon esprit bien rapidement tandis que je sentais une très forte pression s'exercer ans mon dos, peut-être un peu trop forte, mais je ne dis rien, je préfère me taire. Après tout, ce n'est pas comme si cela me faisait mal d'une quelconque manière. Puis il brise ce contacte pour reprendre son souffle quelques secondes et j'en profite pour faire de même. Mais à nouveau, il reviens déposer ses lèvres sur les miennes, plus tranquillement que la dernière fois. J'en profite pour laisser glisser mes mains sur son torse, les laissant descendre très lentement pour finalement venir m'appuyer sur ses cuisses.