Derrière moi, je sentais que mes concurrents se déconcentraient, l'un se prenait pour un indien, l'autre pour une cro-magnon. C'était un bon point pour moi, pour gagner il faut de la concentration ! Je m’emparais d'une nouvelle canette, cette fois belle et bien vide, et la lança sur le n°50 pour qu'il se la ferme un peu avec ses grognements. Moi j'suis là pour gagner, pas pour faire l’imbécile ! Puis par derrière je me reçois une grosse peluche sur la tête. Outch, ça a beau être moue, pris en pleine vitesse ça fait mal ! Un peu sonnée, je réussis quand même à la rattraper pour la garder avec moi. Une de plus pour ma collection ! Heureusement Pétoman n'a pas senti grand chose, et continue sur sa lancé.
alors que je me tapais un bon petit délire sur le dos de sirens qui au final se trouvais être plutôt bonne puisqu'elle à le pilotage automatique et heureusement pour moi. les gens me regardaient d'un air bizarre avec tous les cris que je faisais surtout la numéro 4 quand je la vis trafiquer quelque chose je commençai de me méfier. et j'ai eu raison car juste après elle m'envoya une cannette vide qui tapa contre mon ventre avant de tomber sur mon émeu. « haaaagaaa faire mal ! » cirai-je en langage cro-magnon. je réfléchis à une vengeance digne de ce nom et en apercevant un émeu concurrent dont j'ignore totalement le nom ou le numréo en train de se vider, je postai la cannette juste en dessous histoire de récupérer l'horrible cuisine de l'animal. « hééé numéro 4 ! cadeau ! houga ! » je lui relançai sa canette belle et bien rempli cette fois-ci.
Je commence à m'ennuyer. C'est toujours pareil, on se lance des trucs, on les évite ou on se blesse. Ma blessure sur la joue a cicatrisé, mais maintenant je suis un vrai indien avec mes peintures de guerre. Alors que Pikachu court à côté d'autres émeus, je décide d'essayer un truc de deguin. je descend de mon émeu et toujours en avançant, je remonte dessus ! et après je joue à saute mouton ! Bon c'est un peu galère car mon émeu est mastock mais on y arrive quand même. Je regarde les autres participants en souriant, quand soudain j'arrive plus à revenir dessus et l'émeu continue à avancer. Je me met donc à courir après, et finalement remonte. Ah, que d'émois !
Outch. Quelqu'un venait juste de se servir de MA technique contre moi ! Et cela confirmait se que je pensais, les canettes ça fait mal ! Ce qu'il y avait dedans je ne le découvrit pas, mais la couleur marron verdâtre du liquide chaud coulant sur mon bras ne me disait rien de bon. J’eus un haut le coeur mais reprit mes esprit à temps pour ne pas tomber. Tout cela ayant été fait par derrière je ne savais pas d'où ça venait, mais c'était une voix de fille, mon choix se porta donc sur le n°50. Je pris le premier truc que je pus attraper à un spectateur : une orange, et lui jeta dessus.
La course se déroulait bien, jusqu'à ce que la cavalière du numéro 4 se rapproche de lui et ne l’assomme de ses deux poings. Le coup fut dur pour Apollinaire, déjà handicapé par sa respiration lourde et il s'avachit sur son émeu, sonné par le coup, à la limite de voir des étoiles lui tourner autour de la tête. Bordel, elle n'y était pas allé de main morte. Alors qu'il essayait tant bien que mal de se redresser et de se concentrer sur la course, les autres participants agissaient bizarrement et se faisait pas mal de crasses. Pourvu qu'ils me laissent tranquille... pensa-t-il, toujours accroché à son émeu
Soudain une idée lumineuse arriva jusqu'à mon petit cerveau ! Pour mieux viser, et éviter les projectiles qui m'arrivaient tous par derrière, il valait mieux que j'avance à reculons ! Pour être face à eux t'vois ? Je fis donc ralentir mon émeu et lui fit faire un demi-tour avant d'essayer de le faire marcher en arrière. Le hic c'est que lui il n'aimait pas du tout ça et ne dépassé pas les cinq kilomètres heure. Cette méthode n'était donc pas la meilleure, il essaya même de me pincer, je l'ai donc se remettre en marche avant, et me positionna dos à l'arrivé sur mon émeu. La position était moins facile à tenir, mais plus pratique pour éviter les objets. Puis comme ça je pouvais voir les dégâts que j'avais commis, comme se pauvre n°7 qui était plutôt mal au point.
Le numéro 4, sans vraiment qu'Apollinaire sache pourquoi, se retourna et commença à marcher à reculons. Bon, c'était des choses qui arrivaient dans la vie, mais ce que le serbe n'avait pas prévu, c'est que le postérieur du numéro 4 rende fou Emile. L'émeu commença à brailler, se démenant dans tous les sens pour s'approcher du numéro 4 malgré tous les efforts d'Apollinaire. C'est quoi ça Emile ! On essaye pas de pêcho en plein milieu d'une course ! Maladroitement, Apollinaire enleva son tee-shirt et le fixa sur les yeux d'Emile, tel un bandeau et, par des petits pressions à gauche et à droite, arrivait même à le diriger. Mais que demande le peuple ?
plutôt fière de mon dernier projectile j'exécutai une petite danse de la joie de l'homme de cro-magnon « houuuga, hougagaaa ! ». puis soudain je reçu quelque chose qui s'écrasa en pleins dans ma face. mes yeux commencèrent à me bruler comme jamais, je venais de recevoir une orange en pleine tête ! « piiiiiiique, çaaaa piqqqqque ! ». j'essayai vainement d'enlever le jus d'orange dans mes yeux mais plus j'en enlevai plus j'en remettais alors je décidai de me rincer avec la première boisson que je trouverai dans le public. je piquai un gobelet à une grand-mère et me nettoyai avec ça, de l'ice tea, beurk je colle encore plus mais au moins je vois clair. je mis un coup à sirens pour qu'elle accélère et pour que je puisse lancer le verre d'ice tea sur le numéro 4 mais un coup de vent et le gobelet se renversa sur le numéro 7« pardon, cro-magnon pas viser toi ! »
Bon, là, c'est clair, il faut que je trouve une méthode pour aller plus vite. Talonner et taper les fesses de Pikachu ne suffit pas. Je vois plusieurs autres jeunes devant moi, avec des animaux bien plus rapides et performants. Pourquoi Pika est le seul attardé du lot ? Je vire à droite et arrive près du numéro 4. Et pour avancer plus vite, j’attrape les plumes du derrière de l'émeu et miracle, ça marche ! Je cours au vent ! Ma plume d'indien s'envole et va se poser plus loin mais je m'en fiche. Je peux gagner, je le sais.
Je vis n°50 me viser, mais son gobelet arriva finalement sur n°7. Haha, looseuse. Tout aller bien jusqu'à se que le n°31 s’incruste sur mon Pétoman. Nan mais il a cru quoi lui ? Je pris un glace à une spectatrice et lui envoya dessus. Juste derrière pétoman péta de nouveau, n'aimant pas qu'on lui tire les plumes, embaumant ainsi tout le monde et plus particulièrement le n°31.
Ne voyant pas des masses de tout en haut des gradins, je décidais de descendre, me mettre au bord de la piste. Je voyais ainsi mieux tout le monde et surtout, j'avais encore plus de possibilité d'en faire tomber. Mouhahahah. C'est alors que le numéro 31 me proposa de monter derrière lui. Excellent. Mais c'était sans compter la cadence des émeus. Dieu que je détestais ça, et encore plus quand mon camarade vomi tout son... Petit déjeuner ? Beurk. C'était dégueulasse. Ces émeus étaient vraiment pas bien. Voilà que maintenant il se mettait à faire du rodéo. En deux temps trois mouvements je me retrouvais par terre. Ahhh, ça faisait mal aux fesses non de non. Si je traversais la pelouse, j'arrivais directement devant tous les candidats à quelques mètres de là où ils arrivaient. Hehehe. Je pris les dernières graines de la poche et barrais la route de course en les plaçant sur toute la largeur. Cette fois-ci pas un seul numéro ne passerait sans avoir affaire à la barrière de graine.
SA tête lui faisait toujours mal. La cavalière du numéro 4 n'y était pas aller de main morte et voila que maintenant il se reçu un verre d'ice-tea par le numéro 50 ! Décidément,on ne l'avait pas laisser tranquille très longtemps ! Et bien, lui aussi il allait riposter ! Malheureusement, Apollinaire était trop loin des gradins, mais quelques spectateurs avait jeté des choses pas terre. Il débanda les yeux d'Emile, gardant tout de même son tee-shirt comme rêne et se pencha pour attraper puis lancer un sachet de frites au numéro 4. Mouais, pas très efficace. Il se re-pencha et oh ! une casquette ! Bien dégueulasse, pleine de glace, tout collante avec des sachets de bonbon collés dessus. allez, un peu de décoration, ça ne fera pas de mal à Emile !
La technique des objets piqués au public c'était cool, le problème c'est qu'à force plus personne ne se mettait sur la bordure ne volant pas voir ses chips/boissons/sandwichs partir. Je devais donc trouver un autre moyen pour me défendre. Soudain mon émeu s’arrêta, je ne compris pas tout de suite pourquoi, puis vis des graines au sol. Quel est avait fait ça ? Je pressa Pétoman pour qu'il redémarre, mais perdit plusieurs minutes à cause de ces conneries. Je me rapprocha donc du concurrent le plus prêt de moi, le n°31 le le mordit à l'oreille par surprise. Plus de pitié !
Encore une fois, Emile s'arrêta brusquement. Bordel, Apollinaire aurait mieux fait de lui garder les yeux bandés ! Il talonna la bête, occuper à manger avant de se rendre compte que le numéro 4 aussi était arrêté. Bon, au moins il n'était pas la seule victime ! Mais ! Le numéro 4 mort le 31 ! Mais cette fille est folle ou quoi! A force de coups de talons, l'émeu finit par se bouger et repartir, Apollinaire ayant plus peur de se faire mordre qu'autre chose !
Jacob Snooz
❝ COEUR : Célibataire ❝ EMPLOI : fait du Woofing dans une ferme ❝ MESSAGES : 2968 ❝ HERE SINCE : 14/08/2013 ❝ AVATAR : Alex Libby ❝ RP WITH : Cat & Abi - Primrose - Aylana & Dio - Jazzlyn - SC6 - Victoria ❝ HONNEURS :
C'était dingue, toute cette course. L'année dernière, j'y avais assisté en tant que spectateur, et j'avais déjà trouvé ca ouf, mais là, étant participant, c'était bien pire. Je crois bien que cette année, les autres coureurs ont bien envie de gagner quoi qu'il advienne. J'étais bien reparti, et voyait que plus loin, devant moi, quelques emeu étaient à nouveau arreté au même endroit, le bec par terre. Je fronçais les yeux et il semblait bien qu'ils étaient entrain de manger. Mais qui avait bien pu foutre un truc à manger ici? J'esperai que Babouchka n'ai pas faim.
L'émeu, ça donne le tournis, un mal de fesse d'enfer, ça pue et putain pourquoi elle recommençait tous les ans, Izia ? Tous les ans c'est le même bordel, mais la tradition, c'est la tradition, blablabla. Le stade autour d'elle s'est transformé en champs de bataille, genre guerre de détritus, et la gamine tente du mieux qu'elle peut de passer au travers. L'avantage, pour l'instant, c'est qu'ils ont l'air d'avoir oublié sa présence. Bien, très bien. Allez, on continue. Sans bruit.
Quoi c’est parti ?! Nan mais c’est quoi c’délire ! Je vais me chercher un paquet de pop-corn pour manger pendant la course et pour filer à mon broco’ de temps en temps et voilà qu’ils se barrent sans moi ! Nan mais franchement. Je monte sur mon émeu adoré (que j’vais p’t’être adopter mais j’suis pas sûr que ça plaise à mes colocs). Bref on y go ! J’ai aucune chance de gagner mais on s’en fout. Comme on dit « l’important c’est de participer ! ». Bon au moins comme j’suis vachement loin derrière bah on peut pas me faire tomber, et ouais ! Mais j’peux me casser la gueule parce que j’suis pas doué !
hj ; j'suis comme stitch on y va même si on sait qu'on va pas gagner
La ligne d'arrivée ne devait plus être très loin, et Pétoman avait repris un rythme plutôt bon. Cependant je trouvais le n°7 un peu trop près de moi ! J'ai donc enlevé ma grosse bague en toc de mon doigt, vous savez celle bien lourde en ferraille avec les gros diamants un peu bling-bling ? Je lui envoie dessus en visant le torse pour ne pas non plus risquer de lui crever un oeil.
C'est fou, mais y en a qui ont l'air de vraiment galérer avec leur émeu. Genre, ils sont toujours pas partis, coincés sur la ligne de départ, dans une joyeuse cacophonie. Izia siffle entre ses dents. Si c'est comme ça, autant pas participer.
Jacob Snooz
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Oh mon dieu, qu'est ce que c'est que ce truc? Je levai les yeux au ciel et vie un projectile voler provenant du public. Un truc enorme venait s'exploser à quelques mètre devant Izia. Je sais pas trop c'que c'était pas c'etait un truc rouge, un peu gluant d'apparance, comme si c'était une bombe géante, qui au contacte du sol explose et laisse une substance degueu par terre. Attention!
Derrière moi je vois les derniers participants qui commence tout juste à démarrer. Les pauvres sont mal barré ! J'entends une explosion, mais heureusement j'en suis assez loin pour ne pas être touché. En revanche le bruit fit peur à pétoman qui sursauta, et manqua de me faire tomber.
Cette fois, s'en était trop de la part du numéro 4 ! Apollinaire venait de recevoir, sur son torse nu, une vieille bague en toc qui lui arracha un cri de douleur et laissa une grosse marque rouge sur ses cotes. Ça commençait légèrement à l’énerver ! Pourquoi ils ne pouvaient pas se contenter de courir, tous ? De colère, Apollinaire agrippa la première chose qui lui vint sous la main, son caleçon, tira assez fort pour le déchirer et le lança avec rage sur le numéro 4. En plein dans le mille.
Un truc était tombé du ciel, littéralement, devant son émeu. Une espèce de bombe rouge et visqueuse. L'émeu ne ralentit pourtant pas le mouvement, tout concentré qu'il était sur son but, et voilà que ses pattes se mettent à dérailler, dans une sorte de danse hallucinée. Izia hurle. Tombera, tombera pas ? « Bordel, Blues, tiens le coup ! »
Jacob Snooz
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Voilà, on s'approchait de l'endroit où ils s'étaient tous arreté. A bien sur, c'était prévisible, Babouch s'arreta net, j'avais prévu le coup donc je n'avais pas perdu l'équilibre. Je descendi de l'emeu et lui poussa le derrière pour qu'il se bouge et avance au lieu de rester là a manger. Que la personne qui mit ces graines ici aille au diable. Une fois Babouchka a quelques mètres de là, et semblait avoir oublié la petite colation, je pouvais remonter sur son dos et repartir. Aller ma belle, s'il te plait, deconne pas.
Le numéro 18 se met à crier alors que son émeu commence à se dandiner d'une façon bizarre. Apollinaire ressera ses jambes autour du corps d'Emile, l'encourageant à accélerer. Par chance, Emile était un des seuls oiseaux de la course à ne pas trop en faire à ses tête. « Allez mon gros ! » l'encouragea le serbe.