je me tais pour la laissé travailler, me contentant de la regarder faire. après un moment, je ferme les yeux. je suis habitué à la douleur, à la sensation maintenant presque rassurante de l'aiguille sur ma peau. en tout cas, elle a l'air de prendre plaisir à me marquer de la sorte. ce que tu veux. du chocolat chaud, de la crème fraiche, une part de pizza. un ricannement s'échappe d'entre mes lèvres. ezra sait pour nous deux ? parce que ouais, ce matin encore je pensais qu'ils étaient ensembles.

je me laisse docilement faire, l'écoutant avec un sourire absent jusqu'à ce que j'ai la magnifique idée de parler d'ezra. elle se décompose. elle l'aime. comme j'aime ina. je lui en veux pas. je la comprends. viens là. je me lève et l'attire doucement contre moi, m'asseyant sur la table. tu mérites mieux qu'ezra. tu fini avec des cons je me comprends dans le lot, même si j'suis nettement moins con qu'ezra. mes lèvres viennent se poser contrer les siennes et je l'embrasse avec envie, la pressant fermement contre mon corps. je vais faire couler un bain. fais comme chez toi. je me tire dans la salle de bain et fais couler le bain.

t'es mignonne. je la serre contre moi. mais je ressens pas la même chose qu'avec ina. ina, ina, ina. encore et toujours ina. je ferme les yeux un instant et me détache de l'étreinte avec lola pour faire couler le bain. lola est géniale. le seul défault de lola, c'est de ne pas être ina. je me coule dans le bain et plonge ma tête sous l'eau un instant. faut que je tourne la page. c'est fini elle et moi. lola ? viens. un sourire placardé sur la gueule, j'attends qu'elle me rejoigne.

je passe mes mains autour d'elle alors qu'elle rentre dans le bain et mes doigts passent doucement sur ses marques. t'as fait ça comment... ? mes lèvres viennent se poser dans son cou après avoir pris soin de mettre ses cheveux blonds d'un côté. lola a des bleus, des coupures partout. je devrais être au courant de quelque chose ? je peux t'aider si t'as besoin. je la serre doucement contre moi et l'embrasse de nouveau.

elle ne me répond pas. préférant des réponses vagues. des réponses qui m'orientent à penser que c'est ezra. je fronce les sourcils, à peine surpris qu'il soit capable de faire une chose pareille. je serre lola davantage contre moi, protecteur. je sens sa main descendre vers mon intimité et frémis doucement. tu comptes me séquestrer, du coup ? j'ai pas envie de parler d'ezra et je doute qu'elle le veuille. comme toujours, je préfère ignorer le problème le plus longtemps possible. je retire subitement sa main et lui fait un grand sourire. enfin, je trouve que l'abstinence te va mieux au teint.

je souris et fait mine de réfléchir quelques instants. ma chambre ressemble un peu à une cave. puis pourquoi une cave ? t'as des délires sm ? je l'embrasse encore, incapable de résister. je passe ma main sur sa cuisse, trace des formes géométrique sur son ventre j'aime bien le gout de la mer. je dévore ses lèvres, mordille son lobe. tu comptes me laver comme si j'avais quatre ans ?

ah ouais ? et t'as envie de quoi ? mes lèvres glissent le long de son cou, viennent laisser une énième marque. ma main glisse lentement entre ses cuisses, incapable de lui résister bien longtemps. mes lèvres viennent s'emparer des siennes alors que mes doigts frôlent l'intérieur de ses cuisses, se rapprochant de son intimité, avant de s'éloigner à nouveau. si tu veux. elle bouge, prépare un gant de toilette et mes mains viennent se poser sur ses hanches. je la force de s'rapprocher un peu. je veux surtout une femme en particulier là.

rien que moi ? je dépose un baiser sur son épaule, heureux d'être là, avec lola tout contre moi. j'avais besoin de ça. de complicité, de partagé autre chose qu'une baise avec quelqu'un. mes mains quittent ses cuisses alors qu'elle se retourne pour me faire face et je lui souris avec tendresse avant de l'embrasser à nouveau. je sens ses mains dans mon dos alors qu'elle se rapproche davantage. peut-être bien. je retire ses mains de mon dos et la soulève pour la placer dos contre mon ventre, ma main vient lentement frôler son intimité, d'humeur à la faire attendre un peu.

Oui, rien qu'à toi. Elle rit tout en frissonnant. Seule à seule avec lui, ça à son charme. Ca a sa force aussi. Un truc qui prend dans le bide, qui n'est pas un couteau. Exister. Pour quelqu'un. Ou du moins, en avoir l'illusion. Alors, oui. Rien que lui. Ou plutôt rien qu'eux. Elle aime ce sourire. Avec de la tendresse. Elle aime, réellement. Ca veut presque dire : tu vaux quelque chose moi. Elle lui rend son sourire, avant d'embrasser longuement l'homme face à elle. Peut-on nommer ça de l'amour ? Mot effrayant. Elle n'en parlera pas. Elle profite de ce moment, comme elle le fera des autres. Meilleur chose à faire. Ce n'est pas une réponse. Elle se retrouve contre son dos, elle esquisse un sourire, elle ne pensait pas que le temps s'arrêterait. Elle ne regrette rien. Elle frissonne tout autant. Et se cambre légèrement.

je tatouerais mon prénom sur tes fesses alors. c'est tendre, c'est mignon. j'ai l'impression de faire parti du monde des bisounours. mais ça me plaît quelque part. je viens mordiller son épaule avec douceur alors que mes doigts frôlent doucement l'intérieur de sa cuisse avant de trouver leur chemin jusqu'à son intimité que je masse avec douceur. à peine je la touche qu'elle se cambre déjà. ça répond à ta question ? après quelques instants je me lève après l'avoir pris dans mes bras. je la fous sur mon lit et me fous à quatre pattes au-dessus d'elle, l'embrassant avec violence.

Comme ça tu pourras dire que je suis ta propriété ? Elle rit doucement. Quitte à faire dans le cliché, autant le faire bien. Elle est bien, elle n'a pas à mentir. Il n'y a plus d'Ezra. Pour le moment. La pression des dents sur son épaule lui arrache encore un sourire, tout comme ses doigts qui la fait frissonner. Elle s'abandonne rapidement. A fleur de peau. A fleur de désir. Elle se cambre doucement, en souriant. Elle se contente gémir doucement à sa question. De façon mi-vrai mi-fausse. Elle monte vite. Tout aussi vite que plutôt dans la journée. Elle est portée dans un lit, alors que tout deux son encore mouillés par l'eau, elle répond à son baiser. Avec cette même violence. Avec cette même intensité. Elle l'attire contre elle. Elle passe ses bras autour de son cou, pour qu'il soit proche d'elle.

je souris doucement contre ses lèvre, parvenant à peine à contenir mon envie. et pour que tu puisses plus te faire toucher par d'autres mecs en entendant par là ezra. je sais pas si on est ensemble ou pas, mais je suis du genre possessif. j'aime pas partager. et ezra peut aller se faire enculer. je la sens se détendre entre mes bras et continue mes caresses. elle monte vite et moi j'en peux plus. ses poignets emprisonnés par mes mains, je rentre en elle, sans prévenir, sans plus de préparations. ça va ? je le souffle avant que mes lèvres ne viennent de nouveau se sceller aux siennes avec plus de tendresse.

[color=#B7CA79] [b]Pourquoi j'irai ailleurs ?.-murmure : - Je t'ai toi. Elle ne dit pas qu'ils sont en couple ouvertement, les mots sont assez explicite. Elle ne sait pas ce qu'ils vont donné à deux, mais elle a envie d'essayer. Elle a envie de voir ce qu'ils pourront faire à deux. Elle veut essayer. Ces mots le dit assez clairement, sans qu'il y ai un : On est en couple. Ils n'ont plus seize ou quinze ans. Et elle ne fera pas les même erreurs qu'avant. Fidèle. Elle le sera. L'infidélité est une vengeance que seule Ezra à droit. Et Nem, ce n'est pas Ezra. Elle ne pense plus qu'à ces mains qui lui caresse, qu'il lui arrache des longs gémissements, alors qu'il ne s'agit de caresses. Elle plonge aussi vite dans les méandres du plaisirs charnels. Elle est à la merci de Nem. Quand il prend possession de son corps, elle gémit plus fortement qu'avant. Elle hoche doucement à sa question, en répondant à son baiser, suivant ses mouvements de bassins.

je lâche ses poignets pour doucement entremêler mes doigts avec les sien, me contentant de l'embrasser en guise de réponse. elle est là. tout ira bien. j'essaie de m'en convaincre, j'y arrive presque d'ailleurs en cet instant. mes mouvements du bassin se font plus intenses, presque violents. je gémis contre ses lèvres, la désirant toute entière. rien que pour moi. même si ce n'est que pour quelques instants. je me laisse doucement transporter, à l'aise avec elle.

Elle serre ses doigts autour de ceux qui emprisonnent tendrement les siens, elle sourit tout en répondant à son baiser. On tombe, on se fait mal, mais on rencontre des personnes qui nous tend la main sans rien dire, sans qu'ils se rendent réellement compte. Des gens comme Nem. Et quoi qu'il arrive, il pourra toujours compter sur lui. Son esprit se perd dans ses baisers, ses coups de reins, elle se perd doucement dans ce qui lui offre. Elle répond à chaque mouvement de bassin, en parfaite en harmonie avec lui.

je sens l'excitation monter, je me sens perdre la tête. c'est bon, c'est doux, c'est surprenant. j'oublie le reste du monde. j'oublie ina. j'oublie ezra. il n'y a plus que lola. moi. je suppose qu'on peut parler d'un "nous" je sais pas où ça va nous mener, mais ça me plait pour l'instant. ça me plaît d'être avec elle. je sais pas si c'est de l'amour, si c'est autre chose. ça dure encore un moment, puis je me sens venir. je me sens atteindre le septième ciel. j'accélère le mouvement.

Elle n'est rien sans Ezra. Elle est quelqu'un, ou un début de quelqu'un, avec Nem. Ce moment qu'elle passe. Tout va bien. C'est un comme un nuage. Un ciel, de préférence le septième, qu'elle atteint doucement, l'homme qui prend place entre ses reins. Quand elle se réveillera demain, il sera là. Elle donne tout ce qu'elle peut. Elle se donne à lui, comme on peut lire dans les livres. Doucement, elle lâche un long gémissement. Septième ciel atteint. Orgasme tendre. Dans des bras tendres.