Elle se retient de soupirer, par le fait qu'elle n'a pas envie de créer de nouveau la guerre mondiale, et du fait aussi qu'elle n'est pas tout à fait honnête avec lui, alors, elle essaye de passé au dessus, mais tout ce qui se sa passe à l'intérieur, elle ne le montre pas. Mais assez pour garder la chaleur de ton corps intacte ! Elle esquisse un sourire, sans lâcher la main qu'elle tient dans la sienne, elle aimerait réellement savoir à quoi il pense, elle sourit doucement et l'embrassa de nouveau. Mais non ! Je peux la rendre torride la glace si tu veux ! Elle se met sur son dos comme une gosse, et s'accroche bien à lui, tout en serrant jambes au niveau du torse, tout comme ses bras au niveau du cou, et elle murmure à son oreille, dans un français assez risible :Les deux tours manques à New-York, toi mon amour tu manques à moi Elle l'embrassa sur le sommet de son crâne et récupère sa serviette sans le quitter, elle reste sur son dos quand il part chercher la glace. Elle reste sur son dos, accrochée. Quoi de mieux que de manger une glace en maillot ? Ah, moi je sais, rester tout contre toi !

« Je compte sur toi pour me montrer comment on fait. » Il l’embrasse à la commissure des lèvres, avant de la prendre sur son dos. Il rigole en l’entendant parler français, le sien n’est pas beaucoup meilleur et s’il le comprend, il a du mal à le parler surtout avec son fort accent. « Moi aussi, je t’aime. » C’était soit ça, soit voulez-vous coucher avec moi. Les deux seules phrases où il est sûr de ne pas se tromper. Il a pris la plus appropriée. Alors qu’il repart avec Lola vers le marchand de glace. « Alors les deux à la fois, c’est le paradis ? » Il ne peut nier ses paroles, son sourire tendre le montre bien. « Mais même le plus mignon des crabes n’a pas intérêt à m’en faire couler dans les cheveux. » Il lui passe le cornet qu’elle a commandé, la tenant de façon à n’avoir besoin que d’une main. « Serre-moi plus, il fait froid. » Il profite bien de ses avantages à être celui qu’on doit serrer. « Je t’aime, Lola. » Un manque total de confiance et un besoin accru de se rassurer sur ses sentiments pour le prononcé aussi souvent en si peu de temps.

Seulement si tu le mérites, mon ange ! C'est à dire demain, après un moment torride, ou avant, elle le regarde, en souriant, ses yeux montrent sa pensée. Elle sourit quand elle l'embrasse, puis, elle lui avoue qu'il lui manqué par l'intermédiaire du français, et d'une chanson, façon de se protéger dans le cas où elle se prendrait un vent. Alors, tout va bien ! Elle esquisse toujours un sourire, toujours sur son dos, elle sourit doucement, en se serrant contre lui, pour ne pas tomber. Déjà quand tu es là, c'est le paradis ! Je préfère t'en mettre sur le coeur. Elle resserre son étreinte autour de son cou, tout en mangeant sa glace, silencieuse. Une silence qui veut dire : Je suis bien, là, avec toi. Puis, elle le regarde quand il lui dit je t'aime, elle sourit tendrement, en murmurant Je t'aimerai assez pour vivre plus de l'infinie avec toi. Elle n'est pas poète, mais elle s'est dit que ça pourrait le rassuré sur ses envies d'être la seule dans son coeur. Si lui à peur qu'elle parte, elle, elle a peur de ne pas l'aimer assez pour qu'il reste avec elle, et qu'il trouve une fille qui est mieux qu'elle. Mieux que leur couple.  

Il profite de son étreinte en continuant à marcher sur la plage pour trouver un endroit où s’asseoir. Une position plus confortable pour pouvoir continuer à manger. Même si ce n’est pas sa priorité première. Le plus important, c’est d’être avec elle et se rassurer. Le suçon dans son cou lui trotte dans la tête et il a peur qu’elle s’en aille avec l’autre qui l’a marquée. « L’éternité paraitrait amusante avec toi. » Encore un petit je t’aime camouflé ou un reste avec moi, je ne suis pas sûr de connaitre toute la vérité. Pourquoi laisser un coup d’un soir affirmer son territoire ? Il la dépose sur la première barrière qu’il trouve, prenant place à ses côtés. Son bras libre passe derrière son dos et sa main vient caresser lentement les courbes fines de son dos.

Le temps reste le temps, tout comme la vie, mais la vie à elle, sa vie à elle seule, il y a Ezra, et elle ne sait pas ce qu'il se passera à leur retour à la réalité, à leur retour dans la vie réelle, la confrontation de ce qu'il y a là-bas, mais ici, il y a Ezra c'est le principale. Ici, il y a Ezra et Lola. Elle l'embrasse doucement à sa phrase, façon de lui dire que je suis là, je ne partirai pas, elle attend juste qu'il dit qu'on est ensemble, c'est tout. Qu'elle est la seule, elle ne dira pas ses mots, pour Nem, et aussi tant qu'elle n'est pas sûre d'un avenir certain. Sur la barrière, elle se blottit contre lui, la tête sur son coeur, les yeux fermés, savourant sa glace, l'odeur de l'homme de sa vie, tout comme le moment.  

Il pourrait lui sortir tous les mots du monde pour essayer de lui décrire la manière dont il l'aime mais comme les je t’aime, c’est compliqué à dire. A moins que ce ne soit tout simplement pas le bon moment. Après deux ans c’est peut-être trop tôt pour tout lui dire et se dévoiler complètement. Même s’il ne peut nier que c’est la seule femme dans les bras de qui il se sent aussi vivant. « Je pensais pas que rendre torride une glace, c’était de me la faire couler sur la jambe. » Il se met à rire doucement. C’est trois fois rien, juste un fin filet. Et puis ce n’est pas par la glace que sa bouche est attiré mais par le haut du cou de Lola où il dépose un petit baiser.

Je peux lécher la glace sur ta jambe aussi. Elle lui rend doucement un sourire coquin. De toute leur relation, elle n'a surement pas assez de je t'aime, si elle était assez amoureuse, elle l'aurait avec lui, il n'y aura pas de coupure, elle ne serait pas là à se demander si elle sera avec lui au retour, elle sent son baiser, et élargit son sourire. Elle reste contre lui, et finit doucement sa glace. Je peux mourir ici, heureuse.

« C’est que tu l’as fait exprès ? » Il sourit, son regard traduisant toute l’envie qu’il peut posséder à son égard. Il ne peut pas cacher son amour et son désir la concernant, malgré les idées qui le travaillent. Il croque ce qu’il lui reste de cornet et se fait tirer de ses pensées par les mots de Lola, un en particulier. Mourir. La mort qui rôde autour d’eux depuis qu’ils sont ensemble. Elle n’a pas intérêt à en parler trop souvent. Ezra est capable de leur offrir une fin à la Roméo et Juliette. Il lui offre un baiser à cette remarque à double tranchants. Il prend l’un des essuies pour l’enrouler autour de Lola. « Ce serait bête que tu tombes malade maintenant. » Et ça cache au moins ton suçon qui va me rendre dingue. Mais il se met lui aussi un essuies sur les épaules, plus frileux que d’accoutumé à cause de la fatigue. Il étouffe d’ailleurs un bâillement en tournant la tête de l’autre côté.

Qui sait ? Il est possible comme ça peut être une coïncidence. Une façon de lui faire comprendre qu'elle a autant envie de se perdre dans ses bras que lui, s'il le proposait, elle pourrait se donner à lui sur cette barrière. Etrange idée, mais possible si Ezra se laisse aller, elle le regarde tendrement, elle se demande à quoi il pense, alors qu'elle finit sa glace, elle avale le reste de cornet quand il la couvre, elle le regarde tendrement. On ferait mieux de rentrer, tu ne penses pas ? Elle se met à sourire, en refoulant une énorme quinte de toux, elle ne tousse pas, mais elle grimace de douleur, elle descend de la barrière, et lui prend la main. Aller, on y va.

Au lieu de lui répondre, il essuie la glace. Ce n’est pas un endroit pour se perdre dans les bras de Lola. Et puis il ne veut pas passer après un autre. Il pourrait ne plus la toucher jusqu’à ce que les traces disparaissent totalement s’il le faut. Il est prêt à répondre à sa question mais elle affiche une vilaine grimace qui se fait évincer par d’autres mots. Il l’attire entre ses jambes pour l’avoir face à lui. « T’es sûre de pas vouloir aller voir le médecin, ce soir ? C’est pas normal, si ça te fais mal. » Il l’embrasse sur le haut du crâne et se laisse tomber à ses côtés pour avancer avec elle jusqu’à la maison.

Elle sourit doucement, elle le voit sage, et elle est presque fière de lui, même si elle se retrouve frustrée, mais elle n'en montre rien, dans tout les cas la toux réprimer lui fait oublié cette idée bien vite, Ezra va voir que quelque chose ne va pas, et elle ne veut pas repartir, c'est tout, elle veut rester avec lui, dans cette maison, parce qu'il n'y a que quand ils sont qu'à deux, que tout va bien. Arrête de faire le copain poule ! Elle rit doucement, en restant contre lui, et le baiser la fille sourire, elle agrippe sa main, en la serrant de toute ses forces, et le suivit jusqu'à la maison toujours sa main dans la sienne.

Il rigole. Il n’est pas si protecteur que ça. Juste un peu, ce qu’il faut. Du moins pour se faire pardonner des blessures qu’il lui inflige. « Et toi de jouer wonder woman. » Il lui sourit, malgré son inquiétude et ses tracas. Et il faut dire que vu la manière dont elle sert sa main, il n’est plus sûr qu’elle ne fasse que jouer. « T’es mon héroïne à moi. » Rien qu’à lui. Il est peut-être temps de demander une relation exclusive s’il ne veut pas tout détruire mais ça ne lui traverse même pas l’esprit. Il préfère se diriger vers la chambre pour trouver la valise, accompagné d’un petit mot qu’il chiffonne et jette à la poubelle sans réellement le lire. Des critiques envers Lola comme toujours. Il lui lâche doucement la main pour fouille après un t-shirt pour elle et un simple bas de jogging pour lui. Avant de l’emmener vers la salle de bain, ses mains sur ses hanches. « J’ai toujours rêver d’habiller une poupée grandeur nature. » Il lui sourit tendrement. Peut-être qu’il aurait dû s’abstenir sur cette réflexion il ne veut pas savoir si elle est marquée comme appartenant à un autre ailleurs que dans son cou.

elle aime se sentir protégée, elle aime se sentir frêle et fragile dans ses bras, elle aime cette sensation d'être quelque chose pour lui, à ce moment là. Je ne joue pas, je le suis, superwoman Elle rit doucement, mais elle n'est pas partante pour lui dire qu'elle s'inquiète tout autant sur sa santé. J'ai assez grâce à tes yeux pour être ton héroïne ? Elle lui fait un sourire triste, pourquoi il ne lui dit pas ça avant, pourquoi il lui dit ça maintenant, et pas quand ils ne sont que deux, quand ils sont en amoureux, quand ils étaient en encore un couple. Elle cache doucement ce qu'elle ressent et quand elle revient, dans la maison, elle va directement dans la salle de bain, laissant Ezra avec les valises et les fringues, et quand il revient, elle est assise sur le rebord de la baignoire. Réalise ton rêve alors !.

« Tu as assez de valeurs pour être mon héroïne. Même ma super héroïne. » Encore un rapide baiser à la commissure de ses lèvres comme pour l’inciter à sourire plus franchement. Avant de se retrouver dans la salle de bain, Lola prête à satisfaire une phrase dont il n’est pas certain. « Je veux bien faire les magasins de vêtements toute la journée, si j’ai le droit de faire ça à chaque fois. » Il rigole doucement. Avant de passer ses bras à l’arrière du bikini pour en détacher les ficelles et faire tomber le haut. Il vient doucement poser quelques baisers innocents sur la poitrine délicate de Lola. « Tu m’as manquée. » Il fait passer doucement le t-shirt. Avant de l’obliger à se lever pour que ce dernier puisse tomber plus bas. Ezra, le torse coller contre le dos de Lola, le fait d’ailleurs légèrement remonter lorsqu’il fait descendre le bas du maillot. Ses doigts viennent frôler la nouvelle marque qu’il voit apparaitre, sans pouvoir s’en détacher.

J'en aurai toujours, de la valeur à tes yeux ? [b] Elle a un peu part, qu'il se lasse, qu'il la laisse, qu'il trouve une autre fille, qui ne lui ressemble pas, qui lui correspond mieux, que maman ezra ne critiquera pas, elle baisse les yeux à cette idée, elle ne rentra jamais dans les bonnes grâce du tyran, comme elle voit la belle-maman, enfin, son ex belle-maman. [b]On le fera la prochaine fois ? Elle rit, puis elle s'imagine dans des positions peu catholique dans les cabines d'essayages. Elle lui sourit et frissonne au contact de ses baisers, elle garde un large sourire, surtout quand il lui dit qu'elle lui a manqué. Toi aussi, mon amour. Elle l'aide à lui mettre le t-shirt, elle garde un sourire, et l'aide à changer de culotte, elle se retrouve presque nue quand elle sent qu'Ezra ne bouge plus, et se rend compte qu'elle a remarqué la marque de Nem, elle soupire, et la cache. On est à deux, Ezra, c'est tout ce qu'il compte. On est ici, et il n'y a que nous. On est à deux, pense pas à tout ça ... Au reste. .

« Toujours assez pour être la seule que j’aime. » Même si elle doit les lui tirer un minimum de la bouche, il les lui dit avec moins de difficulté que prévu. « Je veux un contrat signé de cet accord ! » Il rigole, ce marché lui donne soudain envie d’aller plus souvent faire les magasins avec elle. Il continue à s’amuser ici pour l’instant, lui mettant son pyjama et s’amusant à sentir chaque parcelle de son corps. Dont une, en particulier lui plait moins. Il se contente d’hocher vaguement la tête aux remarques faites avec léger hm d’approbation, peu convaincu. « Tu.. » lui dis les mêmes mots qu’à moi ? «… Y en a eu beaucoup ? » C’est plus raisonnable. Peut-être que Nem n’est pas à l’origine de toutes les traces. Et si la conversation l’intéresse réellement, il ne peut s’empêche de bailler lorsqu’il dépose le menton sur l’épaule de Lola. Il est fatigué de tout ça.

Alors, tout va bien.[b] Elle n'a pas vraiment l'impression qu'elle lui tire les mots, ce qu'elle veut entendre, c'est juste des questions qui lui restent assez dans son esprit pour qu'elle sorte. [b]Tu doutes de ma paroles ! Pas besoin de contrats ! Ca lui plairait qu'il soit là quand elle a sa furie shopping, surtout quand elle veut acheter des sous-vêtements, elle pourra voir ce qui peut le rendre fou, fou d'elle, et de son corps. Elle baisse le regard, elle aurait aimé juste qu'il ne prenne pas en compte tout ce qu'il y a sur son corps. Alors qu'avant, il s'en foutait. Et maintenant ? Elle ne lui pose pas cette question, peut-être qu'elle devrait, mais elle ne fait pas. Elle ne sait pas ce qui l'attend en la posant, tout comme en ne la posant pas. Et puis, Ezra occupe son esprit avec sa question, elle se retourne pour le regarder longuement. Non ... Juste ... Juste une personne. Et toi ? Mais elle ne veut pas savoir, elle, ce qu'elle veut, c'est être avec lui. On va dans le fauteuil, tu dors debout !

Il se retient de lui sortir le nom de son partenaire pour se contenter de rager intérieurement. Il a presque envie de lui demander si elle le voit encore et le nombre de fois où s’est arrivé. Il a envie de savoir s’il doit s’inquiéter mais c’était avant. Avant aujourd’hui. « J’dors pas debout ! J'suis sûr que je peux rester plus longtemps que toi debout. » Ce n’est pas un défi, même si ça y ressemble, juste l’envie de ne pas lui donner raison et de lui montrer qu’il est assez grand maintenant pour ne pas aller se coucher à l’heure des poules. « Y a la télé dans la chambre aussi, on sera mieux. » Il lui vole un rapide baiser, la laissant décider de ce qu’elle préfère. Que ce soit l’un ou l’autre, il finira sûrement par s’endormir.

Ca se passe mieux qu'elle aurait pu le penser, il aurait pu aller plus loin dans ses questions, aller au bout des choses, qu'ils se disputent. Peut-être aurait-il valu une dispute, aurait-elle mieux fait de s'énerver, au fond, elle ne sait pas. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle aime aussi son silence, ça veut dire qu'il est près au faire des effort, tout comme elle. On dirait un enfant ! -rire- Et ne prends pas un défi que tu ne tiendras pas ! Elle ria doucement, elle sait qu'il est aussi fatiguée qu'elle, la journée a été forte, aussi bien en émotion que physiquement, et conduire aussi longtemps les a mis K.O, il ne peut le nier. Au moins, on sera directement au lit Elle sourit, et répond à son baiser avant de lui prendre la main, pour le mener à la chambre, le sourire léger sur les lèvres.

« Avec un peu de café, je peux le tenir le pari ! » Elle a pas dit qu’il n’a pas droit à un peu d’aide dans la réussite du pari. Surtout qu’Ezra est prêt à tout si elle le lance dans le jeux des défis. Le défaut d’être mauvais perdant. Il la suit sans broncher en direction de la chambre. Il aime bien voir ce genre de sourire sur ses lèvres. D’ailleurs une fois devant le lit il l’a fait tomber dedans avant de se mettre au-dessus. « Tu devrais sourire comme ça plus souvent. C’est mieux que la télé.» Il l’embrasse passionnément en se laissant peu à peu glisser à ses côtés. Et lorsqu’il rompt le baiser, c’est pour lui passer la télécommande. Une interruption qui lui permet de poser sa tête sur le ventre de Lola. Sa main posée un peu plus bas, caressant doucement la peau à travers le tissus.

Prépare toi à passer une nuit blanche demain ! Je veux un cadeau si je perds ! Et une simple cadeau, mais elle sait que quoi qu'elle dise, Ezra prendra encore quelque chose de trop gros pour elle, ou trop cher. Elle sait se contenter de peu, elle a appris ça avec Kyle, se contenter de l'instant présent et des petits bonheurs du quotidiens. Emme se laisse tomber sur le lit, avec lui, avec ce même sourire. Alors, fais moi sourire comme ça tout le temps ! Elle lui répond avec autant de passion, et d'amour qu'elle peut. Elle prend la télécommande, le temps qu'Ezra prend place sur son ventre, elle passe les chaînes, pour tomber sur un de ses films favoris : Sam, je suis Sam. Elle est heureuse, ce n'est que le début du film, elle caresse doucement les cheveux d'Ezra, en baillant longuement. Le film ne te dérange pas ? Je peux trouver autre chose, si tu veux..

Il regarde sans grand intérêt les chaines qui défilent sur le téléviseur. Il se fiche un peu du programme, tant qu’il peut rester aussi proche d’elle. Et puis il reconnait vaguement le pitch d’un film dont elle lui a déjà parlé, sans pour autant savoir situé à quel moment du film ils sont tombés. « Non, c’est l’occasion de le voir…Tu m’en avais déjà parlé. » Il lui dépose un petit baiser sur le ventre. Je veux un enfant de toi. Je veux pas que Nem marque son territoire sur ton corps. Je veux pas que tu le laisse faire. Ca ne sort pas de sa tête, même s’il commence à se laisser prendre dans le film.

Elle change pour trouver Sam je suis Sam, elle sourit doucement; elle sait qu'elle va pleurer, mais elle s'en fiche, elle adore ce film, elle caressa les cheveux, en baillant une seconde fois, elle cesse doucement de lui toucher les cheveux, elle n'entend même pas sa réponse à sa question, et laisse doucement tomber dans le sommeil. elle est rarement tomber aussi vite dans les bras de Morphée, mais elle ne s'était jamais sentie heureuse qu'à ce moment précis. .

Il se surprend de ne pas entendre Lola lui répondre mais il continue à regarder la télé. Sentant doucement son ventre se soulever moins rapidement, il comprend qu’elle ne lui répondra plus à rien. Il suit le programme sans bouger. Il ne veut pas quitter sa position, il aime être là, tout contre elle. Ses paupières sont lourdes de fatigue mais il ne dort pas. Il joue au pervers à lui remonter son t-shirt pour voir la marque de tantôt. Ses doigts venant à peine la frôler. Est-ce qu’elle l’aime ? Est-ce qu’il est important ? Est-ce qu’il l’a remplacé ? Et si aujourd’hui ce n’était qu’un des cadeaux de Lola. Il éteint la télé, lui fait un baiser sur le front en lui murmurant un je t’aime. Il file devant la télé du salon. La bouteille de vodka à la main. Ça devrait bien finir de l’achever. Mais à la place, la bouteille, pas pleine, se vide trop vite. Il passe dans la cuisine, devant les couteaux proprement rangés et c’est des pulsions suicidaire qui viennent l’animé. Il ne veut pas que cette journée s’arrête. Il se saisit de celui qui a l’air le plus tranchant. Roméo et Juliette n’est qu’une histoire mais ils veut finir comme eux, amoureux et ensemble pour l’éternité. Il se positionne au-dessus d’elle, le couteau encore loin de sa peau. Il commence à voir double. La lame loin de la chair de sa victime. Avant de finir tracer des lignes sur son ventre. Il cherche à se souvenir de son cours. Quel endroit touchera un organe vital ? Où a-t-il le plus de chance de la tuer du premier coup ?

Elle s'endort toujours plus vite qu'elle ne se réveille, caprice d'un corps qu'elle ne commande pas, tout comme ses rêves. Elle rêve très peu. Le peu qu'elle rêve, c'est empli à l'horreur. Comme aujourd'hui. Comme cette nuit. Elle devrait rêver. De faire des rêve sans ombre. Sans horreur. Sans peur. Mais elle fait tout l'inverse. Elle rêve d'un monde sans Ezra. Un monde sans Manael, sans Nem. Un monde où elle est seule. Poussières, noirceur, et terreur. Ca la fait peur, elle court, court comme une proie, jusqu'à tomber. Dans le vide. Elle se réveille. En sursaut. Peut-être aurait-elle du rester endormie. Peut-être aurait-elle mieux fait de ne jamais venir. Elle se réveille. Le couteau dans le ventre. Où précisément, elle ne sait pas. Elle pousse un cri de douleur. Les mains proches de la lame. Son regard sur le couteau monte jusqu'à Ezra, qu'elle regarde. La même peur que la dernière fois. Elle lui fit un sourire triste avant d'essayer d'enlever ce qu'elle a dans le ventre. Les mains tremblantes. Ezra ... Qu'..Qu'est-ce que tu fais ? C'est donc ça. La voir morte. Morte et figée. Dans le temps. Avec leur amour.