Sujet: (privé) fin de soirée agîtée Mer 14 Aoû - 18:43
(...) On pouvait encore entendre quelques jeunes alcoolisés crier ou chanter au loin, mais il n'y avait plus personne, même pas un verre vide dans cette partie de la plage. Apollinaire, qui tirait toujours Marie, finit par la jeter de colère devant lui, sur le sable. Il était hors de lui. « Alors comme ça c'est moi qui suis pathétique ?! C'EST MOI ?! » Il se frappa le torse, des fois que Marie ait été trop bête pour comprendre qu'il parlait de lui. Il ne pouvait rester calme et sur ses deux pieds, mais, dès qu'il faisait un pas, il trébuchait, à la fois à cause de l'alcool et de la colère. Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux, essayant de se calmer, en vain. Alors elle avait fait des milliers de kilomètres pour venir lui dire qu'il était pathétique, c'est ça ? « Mais qu'est-ce que tu fous la bordel ? »
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Mer 14 Aoû - 19:20
Le jeune homme m'avait emmené de l'autre côté de la plage, là où il n'y avait pas un chien. Mieux valait ne pas trop se donner en spectacle, il avait raison. Alors comme ça c'est moi qui suis pathétique ?! C'EST MOI ?! J’écarquillais mes yeux, il était pas mal énervé, ce qui me choqué pas mal, même si j'arrivais tout de même à comprendre sa réaction. Pourtant, même s'il était énervé, je n'en restais pas moins provocatrice pour autant. Vu dans l'état où tu es, oui, tu es pathétique. Tu n'as pas changer apparemment. J'avais garder la bouteille de vodka que j'avais laisser tomber sur le sol avant de m'asseoir à côté de cette dernière. Mais qu'est-ce que tu fous la bordel ? Je releva la tête afin de voir Apollinaire. J'avais envie de changer d'air.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Mer 14 Aoû - 20:31
Marie ne se démontait pas face à la colère d'Apollinaire Vu dans l'état où tu es, oui, tu es pathétique. Tu n'as pas changer apparemment. dit-elle avant de s'assoir à côté de la bouteille de vodka qu'elle n'avait pas lâché J'avais envie de changer d'air. Il croyait rêver. « Et comme par hasard, quand tu changes d'air, tu tombes sur moi ? J'y crois pas une minute ! » dit-il en se forçant à rire. C'était quoi sinon encore un de ses caprices ? Même le diable n'était pas assez cruel pour lui faire une telle blague. « Et puis tu peux parler, mais toi aussi t'es plutôt pas mal éméchée ! » dit-il en montrant la bouteille de vodka. « Et oui, je suis peut-être pathétique, mais j'ai changé, depuis que tu es partie, je suis heureux, j'ai tout ce qu'il faut ! Ma vie est PAR-FAI-TE ! » dit-il, plus pour se convaincre lui-même que Marie. Et puis, après tout, ce n'était pas lu qui avait retrouvé Marie, c'était elle qui lui était tombée dessus.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Mer 14 Aoû - 22:00
Et comme par hasard, quand tu changes d'air, tu tombes sur moi ? J'y crois pas une minute ! Merde, c'est vrai que ma réponse n'était pas très logique. Soupirant un bon coups, je passais une main dans mes cheveux avant de me décider à répondre. J'ai su que était dans cette ville désormais, j'avais envie de te revoir.. Ce n'était pas réellement la vérité mais je n'allais pas lui dire la véritable raison de mon arrivée ici, il n'en serait que d'avantage furieux et voudrait sans aucuns doutes ne plus jamais m'adresser la parole, ce n'était pas mon but. Et puis tu peux parler, mais toi aussi t'es plutôt pas mal éméchée ! Je ris doucement à la fin de sa phrase tandis que je lui tendais la bouteille de vodka. Un peu plus ou un peu moins, ça ne fera aucunes différences pour toi. J'essayais de détendre l'atmosphère du mieux que je pouvais, chose qui s'avéré très difficile. Et oui, je suis peut-être pathétique, mais j'ai changé, depuis que tu es partie, je suis heureux, j'ai tout ce qu'il faut ! Ma vie est PAR-FAI-TE ! Et BIM, prends toi encore ça dans la face Marie. Je n'en doute pas une seule seconde. Seulement, je sais très bien que tu as besoins de moi dans ta vie pour qu'elle soit aussi parfaite que ça.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Mer 14 Aoû - 22:34
J'ai su que t'étais dans cette ville désormais, j'avais envie de te revoir.. Le sang d'Apollinaire ne fit qu'un tour. Elle avait envie de le revoir ? Comme ça, sur un coup de tête, après trois ans sans nouvelle ? Foutaises. Il préférait penser à un coup du hasard. Un peu plus ou un peu moins, ça ne fera aucune différence pour toi. Elle avait raison. Et puis, surtout, il en avait besoin, alors il saisit la bouteille et la vida d'un trait avant de la balancer plus loin, sur le sable. C'était au moins ça de bon, mais il était tellement habitué à boire de l'alcool que ce n'était malheureusement pas avec la moitié d'une bouteille qu'il allait tourner de l’œil. Parfois, il déplorait ses habitudes serbes. Je n'en doute pas une seule seconde. Seulement, je sais très bien que tu as besoins de moi dans ta vie pour qu'elle soit aussi parfaite que ça. Apollinaire rit de bon cœur. Il avait besoin d'elle ? Conneries. « Ça c'était vrai avant Marie. Avant. » Avant qu'elle foute leur bébé à la poubelle. Mais c'était encore trop douloureux pour Apollinaire, il ne pouvait en parler, même pas avec elle. Et de toute façon, il ne voulait pas. Encore moins avec Marie. « Comment t'as su que j'étais là ? Et puis d'abord, depuis quand tu veux me revoir, moi qui suis une épave ? » Il se souvenait encore des mots qu'elle avait utilisé pour le quitter. Parce qu'un simple « je te quitte » ce n'était pas assez pour Marie.
« »
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Jeu 15 Aoû - 8:24
Apollinaire ne tarda pas à vider la bouteille de vodka que je lui avais passer, ce qui me fit échapper un petit sourire. Ça c'était vrai avant Marie. Avant. Mon visage se mit à grimacer, je ne pouvais pas m'y résoudre, je ne pouvais pas me dire qu'effectivement, il n'avait plus besoin de moi, c'était impossible. Je n'en suis pas si sûre.. Lui avais-je répondu tout en baisser la tête vers le sable. Comment t'as su que j'étais là ? Et puis d'abord, depuis quand tu veux me revoir, moi qui suis une épave ? Le moment fatidique était enfin arrivé. J'allais devoir m'expliquer sur ce que j'avais osé lui dire lorsque je l'avais quitter. Mes paroles avaient été dures, très dures. On s'en fou de comment j'ai fais pour te retrouver, le principal c'est que je sois là, maintenant. Ecoute .. Ce que je t'ai dis lorsque je t'ai quitter, je n'en pensais pas les trois quarts. J'ai juste honte, honte de ce que j'ai pu faire. Enfin .. Tu vois de quoi je parle. On ne pouvait pas le garder, on avait pas les moyens. Et puis.. Je ne pouvais pas me résoudre à rester avec toi en sachant que j'avais pu faire.. Je m'en veux Apollinaire, je m'en veux tellement. Et d'un seul coups, la méchante et sadique Marie était partie pour laisser place à la Marie sensible. Suite à cette phrase, j'avais sentie mes larmes coulaient le long de mes joues, larmes que je cachais en gardant la tête baissée.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Jeu 15 Aoû - 20:50
« On s'en fou de comment j'ai fais pour te retrouver, le principal c'est que je sois là, maintenant. » Mouais, Apollinaire n'était pas convaincu. Elle était là pour une raison, parce que Marie, elle était comme ça, elle faisait pas les trucs pour rien, gratuitement, au contraire. « Ecoute .. Ce que je t'ai dis lorsque je t'ai quitter, je n'en pensais pas les trois quarts. J'ai juste honte, honte de ce que j'ai pu faire. Enfin .. Tu vois de quoi je parle. On ne pouvait pas le garder, on avait pas les moyens. Et puis.. Je ne pouvais pas me résoudre à rester avec toi en sachant que j'avais pu faire.. Je m'en veux Apollinaire, je m'en veux tellement. » Et elle baissa la tête, pour cacher ses larmes. Apollinaire ne pouvait les voir, mais il savait bien comment elle marchait. Après ses bêtises, elle revenait toujours avec une tête de chien battu, comme un chien avec la queue entre les jambes. « Arrête Marie. Me sors pas tes larmes, ça marchera pas cette fois. » Combien de fois c'était-il fait avoir ? Pfou, impossible de le dire. C'était toujours pour le bon plaisir de madame.« Je sais très bien ce que tu pensais de moi. Tu m'as pris pour un con pendant des années, j'ai été con de rester avec toi. Et on aurait très bien pu le garder, ma belle-mère nous aurait filé du fric ! Mon père m'aurait fait rentrer dans un chantier, j'aurais même accepter un chantier avec mon père pour nous trois ! Mais toi, dès qu'on peut pas t'offrir des diamants, c'est pas assez ! Un petit ouvrier, un petit réparateur d'ordi c'était pas assez bien pour toi ! » Il n'était même plus énervé, c'était de l'évidence pour lui, la réalité, et il avait accepté ce côté là de l'histoire, sans vraiment penser que ça pouvait être dur pour Marie aussi.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Jeu 15 Aoû - 20:59
Arrête Marie. Me sors pas tes larmes, ça marchera pas cette fois. Sauf que cette fois-ci, les larmes qui coulaient le long de mes joues étaient bel et bien réelles seulement, je savais très bien qu'il ne me croirait pas, même si j'insistais en disant que j'étais véritablement triste de la situation dans laquelle je me trouvais désormais. Il n'y avait pas un jour sans que je pense à cet éventuel bébé. Je sais très bien ce que tu pensais de moi. Tu m'as pris pour un con pendant des années, j'ai été con de rester avec toi. Et on aurait très bien pu le garder, ma belle-mère nous aurait filé du fric ! Mon père m'aurait fait rentrer dans un chantier, j'aurais même accepter un chantier avec mon père pour nous trois ! Mais toi, dès qu'on peut pas t'offrir des diamants, c'est pas assez ! Un petit ouvrier, un petit réparateur d'ordi c'était pas assez bien pour toi ! Je laissa échapper un long soupire. Pense ce que tu veux, je ne pourrais pas te faire changer d'avis. J'ai été conne, je le sais très bien. Et puis tu sais quoi ? J'ai même pas envie de me prendre la tête avec tout ça, c'est inutile, merde. M'allongeant sur le sable, je me mettais à regarder les quelques étoiles dans le ciel, essayant de m'évader, d'oublier qu'Apollinaire était là en train de me reprocher tout ce que je lui avais fait subir.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Jeu 15 Aoû - 21:06
Elle soupirait. Mais pourquoi bordel elle soupira, c'était pas comme s'il lui passait un savon pour quelque chose de banal merde ! C'était la vraie vie, elle n'avait pas le droit de soupirer. C'était trop important pour qu'elle fasse encore un caprice. « Pense ce que tu veux, je ne pourrais pas te faire changer d'avis. J'ai été conne, je le sais très bien. Et puis tu sais quoi ? J'ai même pas envie de me prendre la tête avec tout ça, c'est inutile, merde. » dit-elle avant de s'allonger sur le sable, regardant le ciel. La nuit venait juste de tomber, l'horizon étant encore rouge. Ça aurait presque pu être romantique. « C'est inutile ? Mais t'es sérieuse la ? » dit-il en se rapprochant d'elle afin de mieux voir son visage. « Tu savais très bien qu'en venant me voir, j'allais pas t’accueillir les bras ouverts, tu t'attendais à quoi bordel ? Tu pensais venir, me faire un sourire et que je te pardonne tout d'un coup ? » Sa voix se cassait, submergé par l'émotion. « Notre bébé Marie, tu l'as foutu à la poubelle. La poubelle. » dit-il, les larmes aux yeux.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Jeu 15 Aoû - 21:19
C'est inutile ? Mais t'es sérieuse la ? Je n'avais vraiment pas la tête à ce que l'on me critique, même si je savais pertinemment que ses critiques étaient vraiment bien fondées. Il venait de se rapprocher de moi, je voyais donc son magnifique visage, putain, mais c'est pas croyable d'être aussi beau. Tu savais très bien qu'en venant me voir, j'allais pas t’accueillir les bras ouverts, tu t'attendais à quoi bordel ? Tu pensais venir, me faire un sourire et que je te pardonne tout d'un coup ? Mes larmes s'étaient quelque peu calmés, j'en profitais donc pour essuyer mon visage humide sous mes mains. Non, je savais très bien que ça allait se passer comme cela seulement .. Je n'étais pas prête à ça tout de suite. Je sentais sa voix changeait quelque peu, ce qui me fit un minimum de peine, il était en train de craquer, je le savais. Notre bébé Marie, tu l'as foutu à la poubelle. La poubelle. Cette phrase venait de m’anéantir de nouveau. Je me levais d'un coups, posant une main sur mon front, ma tête me faisait subitement mal. Relevant la tête, je regarda Apollinaire droit dans les yeux. Tu crois que je sais pas ce que j'ai fais ?! Tu crois que je ne le regrette pas tous les jours ? A l'heure qu'il est, on aurait pu être heureux, ensemble. Etre une famille. J'suis une meurtrière putain, j'ai tuer notre enfant.. Je sentais mon corps tremblait subitement, s'en était trop. Les larmes ne cessaient de couler et ne voulaient pas s'arrêter.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Jeu 15 Aoû - 22:18
Elle se levait, trop vite, portant sa main à la tête, avant de le regarder, droit dans les yeux, ce qui déstabilisa un petit peu le serbe. «Tu crois que je sais pas ce que j'ai fais ?! Tu crois que je ne le regrette pas tous les jours ? A l'heure qu'il est, on aurait pu être heureux, ensemble. Être une famille. J'suis une meurtrière putain, j'ai tuer notre enfant.. » Apollinaire resta silencieux quelques instants, observant le corps tremblant de Marie sous les larmes. Il venait de prendre une grande claque, la réalité était revenu lui latter la gueule. Il n'avait pas envie de la rassurer, de la prendre dans ses bras parce qu'elle avait raison, c'était une meurtrière mais d'un autre côté, il ne pouvait la laisser là, à pleurer sur la plage. Le serbe était submergé par les émotions, toutes plus contradictoires les un que les autres. Il ferma les yeux, passant ses mains sur son visage comme pour se réveiller, l'alcool finissant enfin par l'abrutir, il n'avait plus qu'une envie, aller se coucher et tout oublier. Encore une fois. « Ecoutes Marie... » dit-il, d'une petite voix, lui prenant le bras d'une de ses mains. « Je..; Je suis fatigué, j'ai trop bu... Encore... Et... » Il soupira. Tout se mélangeait dans sa tête. « On devrait... On devrait arrêter là oui. Ça ne nous mènera nulle part. J'ai juste envie de rentrer chez moi. »
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Sam 17 Aoû - 12:57
On devrait... On devrait arrêter là oui. Ça ne nous mènera nulle part. J'ai juste envie de rentrer chez moi. Je soupirais, il avait raison, ça ne servait à rien de se déchirer de la sorte. Oui, tu as sûrement raison.. Par contre, fais-moi juste une dernière faveur. Je le regardais dans les yeux, ne détachant pas une seule seconde mon regard du sien. Laisse-moi te raccompagner jusque chez toi, vu dans l'état où tu es, je ne serais pas tranquille de te voir rentrer seul. C'était sincère, j'avais beau être une vraie connasse, lorsque je le voulais, je pouvais être la fille la plus gentille du monde et pour Apollinaire, je n'avais pas de mal à l'être, même s'il m'arrivait parfois d'être vraiment méchante avec lui. J'attendais donc une réponse de sa part, espérant qu'il accepte ma proposition.
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Sujet: Re: (privé) fin de soirée agîtée Mer 28 Aoû - 19:03
Marie soupirait. Oui, tu as sûrement raison.. Par contre, fais-moi juste une dernière faveur. dit-elle, tout en le fixant du regard. Apollinaire resta interdit, mais intrigué. Si elle voulait un billet pour renter à Paris, il lui payait directment, première classe s'il faut. Pas de problème. Laisse-moi te raccompagner jusque chez toi, vu dans l'état où tu es, je ne serais pas tranquille de te voir rentrer seul. Il resta chancelant quelques instants, l'alcool l’empêchant de réfléchir vite. « Non. » finit-il par dire après quelques minutes de silence. « Non. Je vais nous appeler des taxis, et on part chacun de notre côté... » dit-il en sortant son téléphone de sa poche. Il ne voulait pas qu'elle sache où est-ce qu'il habitait, elle serait capable de revenir le voir et lui demander n'importe quoi. Il avait cette impression que, si elle savait son adresse il devenait vulnérable,e et il détestait ça. Va crever ! pensa-t-il tout en composant le numéro.