Sujet: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 16:12
qu'est ce que je venais foutre là? aucune idée. d'où m'était venue l'idée folle de prendre un avion en direction de l'australie alors que j'étais confortablement installée dans mon cocon de poudre blanche et d'oubli? je ne le savais encore moins. j'avais dû traverser presque tout le pays en stop comme une grosse paumée. avec tous les pervers qu'il y a ici, l'un d'entre eux n'aurait-il pas pu avoir l'obligeance de me violer puis de me laisser crever dans le caniveau? ça aurait rendu service à l'humanité pour le coup. et me voilà maintenant devant cette foutue maison. comme je la hais putain. si je laisse mes doigts effleurer la sonnette je risque de faire une crise de nerfs. non, c'est trop de souvenirs... mais comme une folle, j'avance. je vais le faire, je vais vraiment foncer dans le mur alors que je suis à des millions de km/h. de quoi j'ai l'air? d'une pauvre meuf avec les cheveux à l'état sauvage et habillé si court qu'on me croirait tout droit sortie d'une boite de strip. non, j'exagère mais c'est presque pareil et c'est ça le pire. je suis tombée bien bas. de toute façon, j'm'en fous, je veux plaire à personne. petit doute... mais la porte s'ouvre déjà. aucun son n'arrive à sortir de ma bouche... trop tard.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 16:38
lola est partie il y a quelques heures. de nouveau, je me retrouve seul dans une barraque trop grande pour moi. un appart où j'étais censé élever mon gosse avec ma copine. partout, je fais face aux vestiges d'une autre vie. d'un futur que j'aurais pu avoir. j'ai gardé les affaires d'ina. la chambre du gamin est dans le même état depuis sa mort. saccagé. j'ai rien changé. rien. je vis dans le dénis depuis un an, refusant de faire face à l'affreuse réalité. elle s'est tirée. sans rien dire à personne. un matin elle n'était plus là. juste comme ça. envolée. mais doucement, récemment, j'ai commencé à redresser la pente. grâce à lola. c'est pas de l'amour ce qu'on a, mais ça en a le goût, l'odeur. bien qu'au final c'est de la merde ce qu'on a. elle aime ezra, j'aime ina. c'est un substitut. faut que je surf. j'ouvre la porte et je cesse de bouger. j'ai l'impression qu'on vient de me foutre un poing entre les deux yeux. ina ? je sais pas quoi dire, quoi faire. je me contente de la fixer. ina a l'air d'une pute avec ses cheveux ébouriffés et une pauvre robe qui recouvre à peine ses maigres courbes. elle a l'air défoncée, fatiguée. et puis vient la rage. t'étais où putain ?! je le siffle entre mes dents serrées, poing crispé.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 17:16
je me sens mal tout comme je sens mal ce qui va suivre. la surdose d'émotions plus la fatigue me plonge dans une sorte de mutisme et je me sens défaillir. la dureté de son ton me blesse mais je pouvais pas m'attendre à mieux. s'il avait disparu du jour au lendemain, je serai certainement entrée dans une colère monstrueuse... je préfère même pas imaginer. je baisse les yeux lorsqu'il prononce mon prénom. j'ai honte et j'ai pas envie d'assumer ce que j'ai fait, ce que je suis devenue. c'est bien trop moche pour qu'il le sache. ça te servirait à quoi de le savoir? je réussis enfin à relever les yeux. mon cœur rate un battement... il a vraiment pas changé. mais je me laisse pas démontée. je suis pas là pour lui, je veux juste reprendre une vie morale, enfin c'est ce que je me dis. vire maintenant, je veux entrer. je le lâche pas du regard... après tout, c'est de sa faute si je suis partie.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 17:39
elle est pâle. maladive presque. la voir dans cet état me donne envie de gerber. je sais même pas comment elle parvient à tenir debout. elle baisse les yeux, refuse de me regarder. moi je continue d'enragé dans mon coin, prenant sur moi pour ne pas exploser, de pas rentrer dans une crise psychotique. j'ai trop peur qu'elle parte de nouveau. elle refuse de me dire quoi que ce soit. ça me blesse. on était ensemble. on allait avoir un gamin. j'ai besoin d'un instant pour trouver quelque chose à lui répondre. t'as raison. ça me regarde en rien si la mère de mon môme, la fille avec qui je voulais finir mes jours se casse sans rien dire. je lui barre le passage, me cale dans l'encadrement de la porte. tu veux rentrer ? pas avant que tu ne me dises ce que t'as foutu pendant un an, où t'étais, pourquoi t'as rien dit... pause. je déglutis. j'ai une subite envie de chialer comme un môme désabusé, d'hurler, de la secouer. pourquoi t'es partie ina... ? j'avais besoin de toi.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 18:09
je sais pas quoi faire de mon corps. je veux pas m'expliquer, je veux pas parler de l'année qui vient de s'écouler. je veux juste dormir. sombrer et me réveiller lorsque tout sera terminé. ça fait longtemps que je rêve de tout ça... c'est impossible alors je prends tout ce que je peux pour partir. partir loin, ailleurs, partout mais pas ici... pourtant je suis là et devant moi, il y a nem. je sers le sac contenant mes maigres affaires contre ma poitrine et je lâche un soupir. j'esquisse un sourire triste, il parle du bébé comme s'il était là. ses souvenirs me font mal mais je ne veux plus être faible il est mort. t'as jamais eu d'enfant et moi non plus. je m'arrête. d'autres paroles assassines étaient sur le point de franchir mes lèvres mais je me tais. j'ai envie de dire tout ce que j'ai sur le cœur mais j'essaye de ne pas déverser mon flot de colère sur lui. j'étais loin et j'ai rien fait d’intéressant. j'ai essayé d'aller mieux mais ça a pas marché. ça a empiré, même. je sais que ma réponse ne lui convient pas mais je dis quand même d'une voix douce: s'il te plaît, laisse moi entrer... au moins pour prendre mes affaires. parce qu'après tout, peut-être qu'il ne veut pas de moi. il a peut-être tourné la page mais pas moi alors je veux juste une dernière fois voir ce qui aurait pu me rendre heureuse.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 18:55
j'ouvre la bouche avant de la refermer. il est mort ouais. y a rien d'autre à rajouter. il est mort. je fais un mouvement de recule comme si je venais de me prendre un poing dans la gueule. d'ailleurs, ça me fait l'effet d'un poing dans la gueule. encore. la réalité me rattrape subitement. c'est dégueulasse, c'est la merde. elle a pas le droit de me faire ça. de revenir et de piétiner sur mon bonheur illusoire. ce qu'elle dit me fait mal, me détruit. on a eu un enfant ina. et si tu t'étais pas barrée, on aurait pu reconstruire quelque chose après que le bébé... le regard rivé sur le sol, je fini tout de même par m'effacer. alors t'as décidé de revenir. histoire qu'on puisse mutuellement se détruire. je pousse un long soupir, rentre dans la maison. c'est chez toi aussi. je la laisse fermer la porte. c'est le bordel à l'appart. en plus des affaires d'ina, de mes affaires, il y a celles de lola. des affaires qu'elle a oublié ou qu'elle a laissé. ça me fait chier qu'ina voit ça. j'ai envie de lui dire que j'ai vu personne depuis son départ, que je l'aime encore. mais je ferme ma gueule. tu gagnes ta vie comment ?...je me tourne vers elle. vu comme elle est habillée, j'ai ma petite idée. fais ce que tu veux. je m'en fous. j'essaie de me dire que ça ne me concerne plus. elle ne revient très certainement que pour ne pas dormir à la rue. avant d'aller fermer la porte à clef avant de les foutre dans ma poche. je vais te faire une place sur le canapé.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Ven 27 Sep - 21:58
il a mal et ça se voit. les paroles que je viens de prononcer me font mal aussi, et ça me rappelle étrangement l'époque où je me disais que s'il souffrait, je souffrais aussi. enfin, il tente pas d'en savoir plus et dans un sens, ça me soulage. j'entre à l'intérieur de la maison avec précaution. doucement ina, doucement... d'une part parce que si je me précipite je vais me péter la gueule mais aussi parce qu'il faut pas que tout ça soit trop violent. ça l'est déjà assez. silencieuse, je parcours la pièce du regard. mêmes meubles, mêmes bibelots sans valeurs. rien n'a changé sauf une chose. des vêtements féminins traînent un peu partout et je suis à deux doigts de péter un câble mais je me raisonne. de quel droit je pourrai péter une crise? il fait sa vie, je fais la mienne. c'est certainement ce qu'il me dirait si je venais à lui faire une remarque à ce sujet. il tente une question sur mon métier cependant il ne me laisse pas le temps de répondre. il s'en fout de moi sûrement à cause de la meuf qui a posé son cul sur le canapé où je vais dormir ce soir. beurk, j'ai envie de vomir. elle a bon goût. de qui je parle? du mec ou de ses fringues? je sais pas et ça m'est égal, j'ai pas pu m'en empêcher. et puis après tout, y'a rien de méchant dans ce que je viens dire... juste du pur sarcasme. c'est ça. qu'il me fasse une place, je vais pas dormir si je pense que je suis à la place de la pouf qu'il a sauté l'autre soir. j'm'en fous, il fait ce qu'il veut. alors je vais droit au but et je me dirige vers la chambre du bébé où se trouve toutes mes affaires, si elles sont toujours au même endroit. j'en ai marre d'attendre et marre d'être faible. je suis plus une gamine. j'essaye d'ouvrir la porte mais elle est fermée. t'as pas la clef?
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 15:01
il y a ce silence pesant qui s'installe. on est comme deux inconnus qui se connaissent extrêmement bien. on sait plus quoi se dire, on sait plus quoi faire l'un avec l'autre. elle rentre chez moi, chez nous, avec précaution. doucement. tout doucement. comme si elle risquait de briser quelque chose. bébé, t'as déjà tout foutu en l'air. nos existences sont en morceaux et t'es revenue piétiner ce qu'il restait. je la regarde faire, partagé entre l'envie de lui balancer une remarque désobligeante à la gueule, ou me taire. mais c'est déjà ssez compliqué comme ça. ses yeux passent sur les fringues de lola. c'est délicat. un faux mouvement et c'est l'implosion. peut-être que je devrais lui dire un truc. n'importe quoi. lui dire que j'ai jamais tourné la page. que je veux qu'elle revienne. qu'elle revienne vraiment. mais ina et moi on est foutu d'avance. on a passé le point de non-retour. j'hausse les épaules à sa remarque avant de me détourner pour chercher des draps. ouais. elle est cool. je réponds froidement. j'aime pas le ton qu'elle emploi. j'ai envie de lui dire qu'elle a pas le droit de me parler comme ça après ce qu'elle nous a fait. j'ai envie de la traiter de pute, de pauvre conne, de la secouer comme une poupée de chiffon. j'ai envie qu'elle hurle, qu'on hurle. qu'on casse tout, qu'on s'autodétruise. je reviens, je pose les quelques draps que j'ai sur le canapé. je la vois essayer d'ouvrir la chambre du bébé. je serre et déserre mon poing. vas te faire foutre. elle a perdu le droit de rentrer dans cette pièce quand elle s'est tirée. caillou de coke sorti, je l'éclate avec le manche d'un couteau, l'empoignant par son tranchant que je serre. si tu veux tes affaires, tu réponds à mes questions. je ne la regarde pas, préférant éclaté le caillou de coke, déversant toute ma rage sur la poudre blanche.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 16:01
à ce moment là, je ne déteste personne plus que lui. s'il pouvait être mort noyé en faisant son putain de surf, ou s'être fait bouffer par un squale, j'irai mieux. c'est moche à dire mais c'est comme ça. j'ai des envies de meurtre dès que l'on me résiste et si il continue à me faire chier avec ses questions de merde, je vais devenir violente. lorsqu'il me répond au sujet de la fille, je me retourne pour le toiser. tant mieux pour lui, si je pouvais la tuer elle aussi, ça m'arrangerait. t'es vraiment un connard. me faire insulter je m'y suis habituée, mais il n'y a rien de pire que lorsqu'elles viennent de lui. en plus de ça, il me refuse l'accès à la chambre comme si tout ça lui appartenait. est-ce que je vais devoir lui dire en toutes les langues que j'ai pas envie de lui répondre? t'as pas compris. j'ai aucun compte à te rendre, tu peux aller te faire voir si tu veux des réponses. il a pas insisté quand je lui ai dit que j'étais loin et c'est lui qui m'a dit qu'il se foutait de mon métier. il a qu'à réfléchir s'il a toujours un cerveau. tiens, si je l'étouffais avec les draps? ou alors si je lui piquais le couteau pour lui enfoncer dans la gorge? non, mieux, qu'il fasse une overdose et qu'il crève. il a remis ça en plus... enfin, comme moi en fin de compte. d'ailleurs, c'est de ça dont j'aurais besoin pour me sentir mieux. drogué en plus ! donne la moi, sinon je retourne toute la maison.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 17:18
la tension est tant palpable qu'on pourrait la niquer. je lâche le couteau et m'appuie sur la table pour la dévisager, un sourire mesquin placardé sur la gueule. elle s'énerve, elle enrage et ça me fait un bien fou de la voir dans cet état. de voir qu'ça la fasse chier qu'il y ait une autre fille dans mon pieu. c'est malsain. je me marre doucement quand elle m'insulte. c'est moi le connard ? vraiment ina ? je pense sincèrement n'avoir rien à me reprocher. j'ai essayé de la rendre heureuse avant que tout ne parte en couille. et après la mort de notre enfant je suis resté. ouais je suis resté. elle m'insulte, elle me dit avec plus ou moins de classe que mes réponses je les aurais certainement jamais. j'inspire. j'expire lentement. j'essaie de garder mon calme. alors tu peux te faire foutre pour tes affaires, poupée. je me fais un premier rail, un deuxième. j'attends que ça monte au cerveau. c'est mieux que la baise. tu me fais des reproches ? t'as certainement plus de coke que de sang dans les veines. et vas-y, retourne la barraque. VAS-Y ! je m'approche d'elle, mâchoire crispée et poings serrés le long de mon corps, la défiant de faire quoi que ce soit.vas-y retourne la barraque ina ! t'es bonne qu'à ça ma pauvre fille.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 18:22
nem fait tout pour m'énerver et comme une idiote j'entre dans son jeu. il me provoque et j'n'aime pas quand on me marche dessus alors je riposte, mais lui continue. j'ai envie de foutre toute sa coke à terre comme ça, ça le fera vraiment chier et il pourra pas se camer. oui c'est toi le connard. et le mot est faible chéri. il pense n'avoir rien à se reprocher et moi je pense sincèrement que c'est un enfoiré fini. il a essayé mais il n'a pas su gérer la situation lorsqu'on a perdu le bébé et après... il m'a perdu et il ne m'aura plus jamais. j'aime pas les surnoms qu'il me donne. ça me rappelle trop l'époque où on était encore ensemble. pourtant moi je m'en fous, je peux lui en donner. il s'approche de moi et j'ai envie de le claquer, je me retiens. je veux qu'il ait mal, qu'il saigne, qu'il souffre comme moi j'ai souffert. du self control, c'est tout ce que j'ai. qu'est-ce qu'il compte faire en me défiant comme ça? il pense vraiment que j'ai pas les couilles de tout remuer pour trouver cette putain de clef? soit il a oublié qui j'étais, soit il ne m'a jamais connu. sans un mot je me retourne pour examiner la pièce, tentant de trouver ce que je cherche. de toute façon, s'il ne me la donne pas ou si je ne la trouve pas du premier coup, la maison n'en sera plus une : c'est une certitude. je me dirige vers une des multiples étagères et saisit ce qui me semble être un vase coloré. c'est trop joyeux, y'a trop de couleurs sur ce truc alors tant mieux si il finit en miette. je vide son contenu, inutile, et le lance en direction de la fenêtre. le choc fait exploser la vitre et le vase se brise. le bruit me soulage, il meuble le silence de plomb, presque religieux qui comblait la pièce il y a encore quelques secondes. je continue avec un autre objet, et encore un autre. et si je dois y passer toute la nuit, je ne m'arrêterai pas...
Invité
Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 19:07
tu t'es tirée. j'étais là au moins. j'ai pas été parfait. mais j'étais là. ça me fait chier qu'elle voit pas que j'ai essayé de recoller les morceaux. j'ai essayé. avant la chute. longue, douloureuse. on s'est noyé dans la fange, incapable de remonter à la surface. incapable de s'en sortir. on était trop con, trop jeunes. on pensait pouvoir s'occuper d'un môme. la triste vérité c'est qu'on est même pas foutu de s'occuper de nous même. je suis plus qu'à quelques centimètres d'elle et je me rends compte que je ne ressens plus que du mépris. je veux l'anéantir, la dégrader. la détruire pour mieux la posséder. ina est à moi. ina sera toujours à moi, qu'elle le veuille ou non. je ne la quitte pas des yeux. quelque part, j'en suis incapable. j'ai oublier à quel point elle était belle quand elle était en colère. et puis c'est le début de la descente aux enfers. elle s'agite, met ses menaces à exécution. le premier objet vole. la vitre éclate. je regarde le morceaux de verres sur le sol. avant de croiser les bras et de la laisser faire. ina elle va tout foutre à feu et à sang. qu'elle s'épuise à la tâche. d'autres objets subissent le même sort que le premier. je m'en branle royalement. les clefs sont sur mon trousseau, dans ma poche. alors je laisse faire, sa furie me calme. ça me semble presque normal de la voir dans cet état. je cale une cigarette entre mes lèvres et fait glisser mon pouce sur la molette du briquet. la clope crépite, s'embrase.tu paieras pour les réparations, mon amour je la pousse encore un peu à coup de sarcasme, me foutant ouvertement d'elle. je m'assois sur la table et laisse faire. ça m'amuse. les minutes passent et je me lasse de tout ça. je me lasse de la voir faire un remake humain et plus sexy de Taz des looney tunes. elle brise tout sur son passage, un putain d'ouragan cette fille. BAM. elle se retrouve plaquée contre le mur, mon corps pressé contre le siens. je la gratifie d'un sourire narquois, rapprochant mon visage du siens t'as fini ou je t'étrangles ? j'y prends bien trop de plaisir.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 20:14
hors de contrôle. c'est ce que je suis. mon corps se meut habilement de lui même comme si j'étais une pauvre marionnette, régie par on ne sait quelle force. je ne me maîtrise plus, j'ai envie de tout détruire, de tout anéantir. qu'il ne reste plus rien, seulement lui et moi au milieu de tout ça. j'ai l'impression d'être folle, je me pose vraiment la question. est-ce que je suis folle? est-ce ce que je me suis injecté tout à l'heure qui me met dans cet état là ou bien est-ce ma propre oeuvre d'art? je doute. je suis bonne pour l'asile, qu'on m'interne, qu'on m'attache à un lit jusqu'à la fin de ma vie. si personne n'intervient je peux finir par m'ouvrir les veines avec un bout de verre. je le sais, je m'en sens capable. il faut que quelqu'un vienne. la réaction de nem n'arrange rien, elle me rend encore plus folle. ce mec est décidément né pour me maintenir la tête sous l'eau. son détachement et sa nonchalance mette hors de moi. il peut rêver, je vais rien réparer du tout. c'est pas avec ce que j'ai d'argent que je vais lui repayer tout ce que j'ai brisé. je me retourne et ça fait comme un flash dans ma tête. il fume comme s'il était avec ses potes ou avec sa meuf, tranquillement, comme si la situation était des plus normales. non, il se rend vraiment pas compte... j'empoigne le dernier objet se trouvant sur le meuble, nem sera ma cible. mais je n'ai pas le temps d'agir, brutalement, mes poumons se vident et je me retrouve plaquée avec force contre le mur. j'avais oublié la douleur que c'était. il est si près de moi que je peux voir cette lueur assassine dans ses yeux. plus personne ne parle, une tension trop étrange, trop violente pèse sur nous et j'arrive enfin à reprendre ma respiration. oui, il a trouvé. qu'il m'étrangle. lâche moi. ne me touche pas. je te hais.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 21:10
je l'aime comme ça ina. folle de rage et infiniment triste. avant, avant tout ça je pensais pouvoir recoller les morceaux. je pensais pouvoir la sauver. me sauver en même temps. mais tout ce que j'ai réussi à faire c'est nous enfoncer un peu plus. l'attirer avec moi dans ma chute lente direction les enfers. mais de toute évidence, elle se complaît dans son malheur. dans cet éternel état d'insatisfaction. alors je la laisse. je la laisse se noyer. ça me donne envie de gerber, parce que je me vois en elle. on a refusé d'avancer, on a refusé tout aide. on fait du sur place depuis trop longtemps. on est incapable de se supporter, incapable de vivre ensemble. et son retour marque le début du second round. faut qu'on en finisse, faut que ça cesse. alors je me la joue mec détaché, le gars qui se fout d'elle, de sa crise. le gars qui a tourné la page et qui peut très bien vivre sans elle. si elle savait à quel point je la détestait. si elle savait à quel point ça me fait mal de la voir dans ma barraque, de savoir que c'est fini. ouais, c'est la fin de toutes ces nuits passées avec elle, de notre histoire chaotique. putain. ce que je lui en veux. je vois bien qu'elle a envie de me foutre en pièce, de me frapper. on est comme deux pittbulls prêts à se déchirer la gorge. c'est navrant. elle hurle quand je la plaque coince contre le mur. elle hurle à plein poumon, mais je ne la lâche pas. je reste là, j'encaisse ce qu'elle me dit. alors pourquoi t'e revenue ? HEIN ? je donne un coup dans le mur juste à côté de sa tête. pourquoi t'es revenue si tu me hais tant ?! ouais, fallait qu'elle refasse surface quand je commençais à aller mieux. quand je commençais juste à sortir la tête de l'eau.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Sam 28 Sep - 21:34
je pourrais pleurer devant des millions de personnes, devant barack obama ou même devant ma pire ennemie mais jamais je ne pleurerai devant lui. je ne sais pas si il aurait plaisir à me voir comme ça ou s'il se sentirait mal pour moi. les larmes montent lentement jusqu'à mes yeux mais je les retiens. jamais elle ne rencontreront l'air que je respire aujourd'hui. il ne veut pas me lâcher, j'étouffe. je sais pas putain ! je continue de crier, je suis pas encore complétement calmée. intérieurement, je le sais mais le prononcer serait un blasphème, plutôt crever que de l'avouer. je pose mes deux mains sur son torse parce que j'en peux plus de le sentir si près de moi sans pouvoir faire ce dont j'ai envie. je le repousse de toutes les forces qu'ils me restent, 1 centimètre nous sépare à présent et je ressens déjà un mieux. je sais très bien que tu me veux pas, que j'ai encore fait basculer ton équilibre ! mais je m'en fous. t'as pas le droit d'être bien si je le suis pas non plus. ce sera toujours comme ça. si je vais mal, il va mal. si je meurs, il meurt. c'est ce que j'ai toujours voulu. c'est sadique, c'est méchant mais c'est comme ça que ça doit être. ça le sera toujours.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Dim 29 Sep - 9:50
je vois ses yeux se remplirent de larmes. elle est visiblement à bout. mais je ne la lâche pas. elle essaie de me repousser, j'attrape ses poignets et la maintient contre le mur sans aucune douceur. je suis furieux contre elle, contre le reste du monde. elle hurle, se débat. je m'en fous. enfin, c'est ce que j'essaie de me dire. en vérité, ça me tue de la voir dans cet état. vulnérable. malheureuse. j'ai envie de la prendre dans mes bras. d'essayer de faire en sorte que ça aille un peu mieux. mais je n'en fais rien. tout simplement parce que j'en suis incapable. incapable de lui pardonner. incapable de la rendre heureuse. je veux qu'elle souffe comme elle m'a fait souffrir. et pourtant. elle continue d'hurler. de me niquer les tympas. elle est comme une enfant. mais je m'en fous je la maintiens là, frôlant le désespoir. je sais pas quoi faire. je sais plus quoi faire d'elle. j'ai envie de l'assomer, j'ai envie de la foutre à la rue. j'ai envie de l'attacher à mon pieu, passer ma main sur son corps. le désespoir se trouve actuellement dans mon froc. t'es une putain d'égoïste ina.mes lèvres viennent s'emparer des siennes, sans douceur. j'ai l'impression que mon coeur cherche à briser ma cage thoracique. j'aimerais que tu crève ina. je me cache sous mes mots durs, assassins. je cache le fait que j'ai jamais réussi à 'oublier. elle m'a manqué cette sombre conne. elle m'a manqué ouais.
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Dim 29 Sep - 11:09
je ferme les yeux. il me faut quelque chose pour oublier tout ça, là, tout de suite. seulement, je suis bloquée et je ne peux même pas bouger le petit doigt. je me concentre, j'essaye de passer outre ses petits commentaires. je m'en fous, je m'en fous, je m'en fous, je m'en fous. c'est peut-être comme la méthode coué, au bout de cent fois, je vais peut-être finir par m'en foutre vraiment. ce serait cool. j'ai tous les vices, je sais. mais je m'en fous. je suis une pauvre fille, une sale conne, une égoïste, une pute, une bonne à rien mais je m'en fous. ma mère m'a toujours dit qu'il fallait assumer ce qu'on était. d'ailleurs, si elle me voyait... elle me renierait à coup sûr. mais je m'en fous d'elle, je me fous de tout le monde. il essaye de m'arracher un baiser. j'aimerai tourner la tête mais j'y arrive pas. non, c'est pas un baiser ça. c'est trop brut, trop violent, trop dénué d'amour pour en être un pourtant j'ai l'impression qu'on m'arrache le coeur. arrête. je le pense vraiment. je veux qu'il stoppe tout ça, qu'il me lâche et qu'on ne s'adresse plus jamais la parole. qu'il fasse sa vie, que je fasse la mienne. mais on est définitivement liés, et ça m'énerve. j'ouvre enfin les yeux. moi aussi je veux que tu crève. c'est sincère, comme les "je t'aime" dans les films à l'eau de rose. je veux qu'il soit sali, au plus bas. t'as fini maintenant?
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Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Lun 7 Oct - 12:07
elle me repousse. elle me repousse encore. et encore. j'ai envie de la tuer. j'ai envie de la frapper. lui arracher ses vêtements et la violer, la salir. mon poing s'abbat à côté de son crâne. je sens le mur trembler. je perds patience, je perds pied. je m'enfonce davantage dans la fange. je commence à hurler contre la pauvre fille, coincée entre mon corps et le mur. j'aimerais lui dire je t'aime, mais je ne parviens qu'à lui cracher un "sale pute". pourquoi t'es revenu si tu veux plus de moi ? explique moi. je comprends pas ce que tu veux.
( désolée, je peux pas écrire plus pour le moment, c'plutôt compliqué. ee )
Invité
Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Mer 9 Oct - 17:37
je commence à m'impatienter. je hurle, je me débats, je m'enfonce encore plus dans ce bourbier sans fond. je sais pas vraiment quoi faire, j'ai peur qu'il fasse une connerie. il est comme dans un état second, à deux doigt de m'étrangler. s'il avait un objet capable de me sectionner la gorge à sa portée, il n'hésiterait sûrement pas une seconde à le retourner contre moi. son poing qui s'écrase à deux cm de moi me le confirme. mais en même temps... je ressens une certaine satisfaction à le mettre dans cet état là... j'arrive encore à provoquer quelque chose en lui et j'aime ça. pourquoi tu me frappes pas? je sais pas ce qu'il m'a pris. la deuxième fois qu'il fait exprès de me louper et ça m'énerve. s'il veut me faire mal qu'il y aille. t'es même pas capable. j'esquive la question. la réalité c'est que je n'ai aucune réponse décente à lui fournir... en fait j'ai même pas de raison. je sais que je risque le pire en prononçant ses mots mais je n'ai plus rien à perdre, alors quitte à tomber une nouvelle fois... autant que ce soit à cause de lui.
(pas grave tqt!)
Invité
Sujet: Re: a(b)ime moi, nem (privé) Dim 22 Déc - 19:39
elle me cherche la conne. elle me cherche. pourquoi tu me frappes pas ? ouais, pourquoi est-ce que je ne le fais pas ? la température monte. pas de façon érotique, c'est plutôt comme dans un de ses rêves abominables qu'vous faites les soirs où le taux d'humidité est supérieur à la moyenne, et dans lesquels il est généralement question de nourriture, d'inceste et de cannibalisme. mon cauchemars en cet instant c'est de ne pouvoir lui échapper, de ne pas savoir si il y a encore quelque chose entre nous. elle refuse de me répondre, esquive sans cesse. elle refuse de voir la réalité en face, elle s'aime tellement plus dans la position de la victime. éternelle martyre qui erre dans les méandres d'un paradis artificiel. elle fuit, elle fuit sans cesse. moi, la vie qu'on avait, la réalité. mes muscles se détendent, un sourire s'étire sur mes lèvres. c'est pas moi qui suit en position de faiblesse, ça n'a jamais été moi. mon corps s'écrase contre le siens alors que je lui chope les mains pour ne pas qu'elle puisse me repousser. j'en ai marre ina. je veux qu'on recommence. je veux que tu reviennes, qu'on tente à nouveau. tu serais pas là si t'en avais plus rien à foutre de moi. alors vas-y engueule moi, repousse moi, fais ce que t'as à faire pour te sentir mieux dans ta vie misérable, mais je sais que t'en as pas rien à foutre de moi. ou alors dis le moi une fois pour toute que je puisse passer à autre chose. je veux qu'on se déglingue comme avant. et mes lèvres se posent contre les siennes, lentement alors que je tente pour la seconde fois de la soirée de lui montrer à quel point je l'aime.
je suis prisonnière de mes émotions, pauvre petite chose. régie par la haine qui anime mon être, je n'ai plus aucun échappatoire. il me tient, il le sait, il le sent. il doit en tirer un certain plaisir. je suis une proie... une proie tellement faible, tellement facile, tellement fragile. je me hais, j'ai envie de le haïr mais en dépit de mes actes et de mes mots, je n'y arrive pas. je me consume pour lui, ça me bouffe. mais ce n'est pas un feu doux, qui apaise... non. c'est un brasier ardent qui m'emporte peu à peu, qui me fait souffrir. mon regard ne cesse de fixer ses prunelles brûlantes et je me sens ailleurs. j'en ai assez de me débattre. c'est comme frapper un mur pour qu'il bouge d'un tout petit centimètre.. c'est inutile. je m'arrête brusquement, essoufflée. tout tourne autour de moi, le sang bat dans ma tête à une vitesse ahurissante. la pièce est sans dessus dessous. c'est moi qui ait fait ça? je ne me croyais pas capable d'un tel chaos. bien sûr que je suis revenue pour le revoir, pour voir ce que la vue de son visage provoquerait en moi. la vérité, c'est que ça m'a encore plus défoncée. je te hais. je te déteste d'exister... si seulement tu savais. réussis-je à dire avant qu'il ne pose ses lèvres sur les miennes. c'était bon, plus que la première fois. j'avais l'impression qu'un semblant d'amour se dégageait de ce baiser et ça me faisait du bien. quelque chose de beau, de réparateur. une trêve sur le champ de bataille. j'y participe parce que je veux pas le laisser partir. j'ai peur qu'il s'en aille, qu'il parte avec l'autre. qu'il me laisse pour de bon cette fois... j'ai envie de le serrer contre moi, jusqu'à ce qu'il étouffe. mais je ne peux pas, ses mains emprisonnent mes poignets... je t'aime putain. je peux plus m'arrêter. fais quelque chose. je me suis calmée, cependant il subsiste encore cette petite pointe de haine dans ma voix. j'ai l'impression de foncer dans un mur d'acier.