Plum avait entendu parler de la fête improvisée sur la plage, et avait envie d'y aller, histoire de tenter une socialisation. Elle avait enfiler un short en jean troué et déchiré, avec un haut court qui lui arrivait jusqu'au nombril, avec une inscription oh combien spirituelle : SHIT. Bref, c'était un brin provocateur, comme plum. Elle avait laisser ses cheveux lâchés, et c'était légèrement maquillée.  Arrivée sur la plage, Plum ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait ici. Sans Brianna qui plus est. Bon, elle opta pour la méthode "jesourisetj'attendqu'onviennemeparler", et si jamais cela ne marchait pas, elle opterais pour la méthode "jevaisallerengagerlaconversation".

Qu’entends-je, qu’ouïe-je ?! Il y a une fête sur la plage et personne ne m’a rien dit. Franchement j’me demande parfois si j’ai vraiment des potes. Bon en fait j’regarde mon téléphone et j’ai juste plus de batterie, ça craint de trop. Je ferme la boutique, c’est-à-dire le magasin de bonbons le plus classe de la ville et j’attrape mon skate, qui est le meilleur moyen pour se déplacer quand on a pas encore le permis comme moi. Bref, quand j’arrive y’a déjà pas mal de monde. J’espère qu’ils sont pas tous à moitié cuits sinon j’vais bien avoir l’air débile moi. Bref je choppe un verre de je ne sais pas trop quoi, visiblement pas un alcool mexicain ou cubain (qui sont mes préférés). J’avale le truc et j’fais une tête bizarre, qui fout des trucs pareils dans un verre ? Bon c’pas grave ça va me mettre sur pied. Je m’avance entre la foule et gueule comme un débile (c’que j’suis) « ALORS ON ATTEND PAS STITCH ?! »

« j’espère bien que tu m’fais confiance, l’inverse me décevrai tu sais » tu souris franchement, t’as toujours ta main dans ses cheveux et tu trouves ça trop marrant, t’as l’impression d’être avec ton fils. Il a toujours été là pour toi, et pour bucks, tu le sais, c’est le meilleur pote qu’il aurait pu avoir et toi t’es fière de t’être retrouvée dans la même classe qu’un mec comme stacy au lycée. « merci, ça m’touche vrai… » t’as même pas le temps de finir ta phrase qu’il se lève et court en direction de l’eau, tu te lèves à ton tour et tu cours le rejoindre, tu vas pas te coller à lui parce tu l’adores mais pas jusqu’à aller te tremper dans son vomis. Tu l’surveilles du bord de l’eau, tu vas chercher ta serviette, tu penses à tout quand tu vas à la plage ouais et t’attends qu’il ait fini « allé viens » tu tiens la serviette dans chaque main, prêt à l’accueillir et à l’enrouler dedans. comme une maman.

Déjà vingts minutes qu'elle attendait, et Plum n'avait pas été abordée. Elle se tripotait une mèche violette quand elle entendit un taré hurler « ALORS ON ATTEND PAS STITCH ?! » Elle fit volte face et évalua l'inconnu. Plutôt pas mal. Pour se donner du courage, elle attrapa un verre et bu son contenu cul-sec. Elle en prit un à la main, juste pour se la péter dans le genre "chuis trop une rebelle j'bois de l'alcool à 19 ans wsh wsh".
"-Salut, j'm'appelle Plum, et toi je suppose que c'est stitch hein ?"

oh. ça la décevrait, c'est vrai ? oh, je veux pas la décevoir, moi. tout sauf ça, hein. vraiment, j'ferais tout pour pas la décevoir. enfin, ce qui devait arriver arriva, j'me vide mon estomac dans un magnifique pâté sur l'eau. c'est sublime. d'une telle beauté, j'm'en remets pas. ah-ah-ah. j'me sens vraiment pas bien d'avoir vomi. pas de honte, juste de fatigue, de mal à l'estomac et à mon foie qui m'fait regretter déjà d'avoir trop bu. j'essuie ma bouche et j'me retourne vers bambi qui m'attend, les bras grand ouverts. elle rigolait pas quand elle disait qu'elle allait s'occuper de moi. j'vais doucement me mettre dans la serviette qu'elle me tend, et j'me colle même à elle pour qu'elle m'prenne dans ses bras. « j'suis désolé, c'est dégueu franchement » ouais, vraiment dégueu. « merci »

ok j’prends un autre verre, j’sais toujours pas ce qu’il y a dedans, j’espère juste que c’est pas aussi méga space que celui d’avant. C’est pas que c’était mauvais, nan mais juste bizarre et hyper méga fort. Bref. Y’a une fille qui a capté mon appel à la socialisation et à la discussion et qui ramène sa fraise, c’est cool. En plus elle a des cheveux de toutes les couleurs, i’m a rainbow, yeah ! Elle s’appelle plum, cool comme nom. Et elle a capté que moi c’est stitch. « comment t’es trop forte, vas-y on se marie, bon pas mardi j’ai picine, mais un autre jour j’suis ok ! » je crois qu’elle va se barrer, mais bon j’m’en fous, j’suis en mode normal là.

Il a fini de vomir et il a l’air mal, tu l’regardes, t’oses rien dire mais quand il vient s’enrouler dans la serviette tu le serres fort et tu le frictionne. Il ne s’est toujours pas rhabillé, il a perdu ses fringues et, ouais non, il risque pas de les retrouver. Tu sais pas si il veut rester encore ici ou s’il veut rentrer. Ouais il a raison c’est dégueu mais t’oses pas dire grand-chose, tu te vois mal faire ça, ça s’fait pas trop. Tu souris quand il te remercie « eh mais c’est normal, j’te l’ai dit j’m’occupe de toi. » tu lui enroule bien la serviette autour, tu le lâches et tu t’éloignes un peu. « tu veux que j’te ramène ou tu préfères rester et rentrer avec ta pote ? » toi tu préfèrerais le savoir chez lui, fin ce serait mieux, tu penses à bucks qui lui n’aurait sans doute pas hésité à ramener son meilleur pote dans son lit qu’il soit d’accord ou pas, pourtant t’as pas trop envie de le brusquer, t’sais bien comme on est quand on vient d’gerber, alors tu le laisses choisir.

Oslo et Aylana approuvent, et l'homme se dirige directement vers le bar, sans vous attendre. Ni une, ni deux, tu attrapes Aylana par la main et l’entraîne avec toi, de sorte que vous vous retrouviez au bar plus vite qu'Oslo. Dans tes deeeeeents ! Hm. Un grand sourire au visage, tu demandes une bouteille de téquila, la paye, et t'empare de citron et de sel par la même occasion. Et puis soudain, une autre idée. P'tet pas géniale, mais bon, une idée quand même. Et deux idées de suite, c'est quand même exceptionnel pour toi ! Tu fourres le contenu de tes bras dans les mains d'Oslo, et monte sur le bar. « SÉANCE DE BODY SHOTS POUR LES INTÉRESSÉS, C'EST PAR - OH, SALUT STITCH ! » Tu fais coucou à ton boss, pas vraiment sûre qu'il t'ai repérée - mais bon, t'es debout sur un bar, tu peux pas faire mieux pour lui.

« j'espère que tu as l'estomac solide ! » nannn, mais j'aime bien faire comme si. « j'pourrais boire à l'infini sans tomber, j'te jure. » du jus d'pomme, peut-être, mais probablement pas d'l'alcool. hehe. il me traîne au bar, puis cherche dans les bouteilles avant de tomber sur un truc qu'il goûte aussitôt. « celle là n'est pas très forte... 40° » j'souris alors qu'il me tend la bouteille. j'prends une gorgée, un peu plus et je m'étouffe. j'suis une petite nature, au fond. j'tolère rien, rien, rien du tout.. mais j'fais la grande fille. « j'approuve! trouves-moi autre chose, et on s'tape un petit concours de beuverie. » coucou nollie, t'es con. très con.

Aujourd'hui, j'avais entendue parler d'une soirée sur la plage seulement, je n'étais pas sûre de pouvoir m'y rendre étant donner que j'avais quelque chose de prévu avec quelques amies. Finalement, j'avais eu le temps de passer seulement, la soirée battait déjà bien son pleins. Tout le monde était dans un état second et heureusement pour moi, j'étais quasiment dans le même état. Attrapant une bouteille de vodka, j'en buvais une gorgée au goulot. Alors que j'allais me poser dans le sable afin de regarder le spectacle qui se déroulait autours de moi, je remarqua MON popo en compagnie d'une autre fille. Je soupira un moment avant de me décidée à y aller. Me trouvant à côté d'eux, je n'hésita pas une seule seconde à gifler Apollinaire. Tu te fou de ma gueule ? Tu m'as très vite oublier apparemment, espèce de vieux mec. Me tournant vers la jeune femme qui l'accompagne, je lui adressa un petit sourire. Fait gaffe, il est peut-être hyper mignon mais c'est un vrai con !

L'alcool était trop fort pour Nollie, cela se voyait à la grimace qu'elle sortit après avoir avalé quelques gorgés de rakia. Cela fit sourire Apollinaire, lui rapelant la première fois qu'il en avait bu. A l'époque, il avait tout recraché et sa gorge le brulait atrocement, mais ça, c'était avant. « j'approuve!  trouves-moi autre chose, et on s'tape un petit concours de beuverie. » Apollinaire rigola. « J'vais gagner en deux deux ! » dit-il, tout en attrapant une autre bouteille, qui semblait être de la vodka, reprenat le rakia des mains de Nollie. Vu ce qu'il avait déjà bu, cela ne semblait pas être une bonne idée, mais il s'en foutait. Nollie était sympa, il s'amusait. Il voulait juste profiter. Ce fut une claque qui le ramena à la réalité.  Tu te fous de ma gueule ? Tu m'as très vite oublié apparemment, espèce de vieux mec. . Apollinaire se tenait la joue, trop abasourdi pour s’énerver. En un instant, son taux d'alcool sembla chuter, son esprit l'assénant de question. Était-elle vraiment là ? Fait gaffe, il est peut-être hyper mignon mais c'est un vrai con ! Apollinaire ne bougeait toujours pas, les yeux rivés sur Marie. Marie. Mais bordel c'était quoi ce délire ? Il était tellement étonné qu'il ne parvint qu'à articuler son nom, la bouche tout à coup pâteuse. « M... Marie ? »

« comment t’es trop forte, vas-y on se marie, bon pas mardi j’ai picine, mais un autre jour j’suis ok ! » Plum le considéra d'un œil amusé. Il était completement bourré. Et elle commençait à l'être aussi, elle vida son verre et un grand sourire s'afficha sur son visage. « ok, j'veux bien, mais fait gaffe j'ai de l'herpès » Elle explosa de rire suite à sa propre blague. « nan, j'déconne » Et elle continua de rire, de son rire chaud et contagieux

Je sentais les nerfs me montaient très rapidement mais j'essayais de me contrôler un minimum pour ne pas me donner trop en spectacle, même si c'était déjà pas mal le cas. M... Marie ? J'esquissa un petit sourire, je me doutais bien qu'il devait être totalement bouleversé de me voir en face de lui alors qu'il n'avait plus de nouvelles de moi depuis un petit moment. Ouais, c'est bel et bien moi. Ça va, tu t'amuse bien ? Voyant dans quel état il était, il n'avait pas véritablement changer de ce côté là. Enfin, moi non plus. J'étais moi-même dans un état second mais peut-être bien moins endommagée que lui. Sûrement même. Je le regarda de haut en bas, il était tellement sexy, encore plus qu'autrefois..

Elle veut bien se marier avec moi, c’est trop cool. Mais elle a de l’herpès, WHAT ?! O.O Roh c’est bon elle déconne, ouf, elle m’a fait flippé ma mère-grand. Enfin j’ai pas couché avec elle, donc à la rigueur je m’en fous quoi, mais bon, c’est un peu dégueu sinon. J’ai dû faire une tête bizarre, enfin comme d’hab’ on va dire. J’ris en même temps qu’elle. « on voit ça d’main ? » et puis j’souris comme un débile. Bon j’tourne la tête, et là, qui est-ce que je vois ? Amaya, ma coloc’. La meilleure coloc’ du monde, avec sa sœur hein. Bref. J’vais la chercher et la tire par le bras. Et la ramène vers Plum, j’crois c’est comme ça qu’elle s’appelle. Et j’lui dis « j’te présente ma future femme. »

Elle souriait. Elle ne trouvait rien d'autre à faire que sourire devant l’hébétement du serbe, et ça commençait à le titiller. Mais il ne savait pas encore s'il allait crier de rage ou pleurer de la revoir. Ce n'était pas de la joie, ni de l'engouement. Non, c'était de la haine qu'il ressentait pour l'instant. «Ouais, c'est bel et bien moi. Ça va, tu t'amuse bien ? - Plus vraiment depuis que tu es là. » lâcha-t-il, en essayant de se donner une contenance même si l'alcool l'avait déjà pas mal attaqué. Il enfonça ses pieds dans le sable, histoire d'arrêter de dodeliner comme s'il était sur un bateau. En 3 ans, elle n'avait pas changé. « J'te présente Nollie, une pote à moi, super sympa. Nollie, c'est Marie, une pétasse de première. » lâcha-t-il, le plus naturellement du monde. Comme pour appuyer son propos, il passa son bras autour des épaules de l'australienne aux cheveux roses, restant droit face à Marie. C'était elle qui l'avait plaqué comme une merde, et au final c'était elle qui revenait. Qu'elle aille se faire foutre.

Plus vraiment depuis que tu es là. Je grimaça légèrement, je savais que les retrouvailles allaient être très froide mais à ce point là, non. Certes, c'était normal qu'il ne soit pas très heureux de me voir mais bon, je m'attendais à ce qu'il me demande plutôt ce que je foutais là, ce n'était pas le cas. Ne préférant pas répondre à cette première attaque, je soupirais bruyamment tout en le regardant. J'te présente Nollie, une pote à moi, super sympa. Nollie, c'est Marie, une pétasse de première. Je ne pu m'empêcher de rire à cette remarque, il avait raison, j'étais une vraie pétasse mais bizarrement, je le vivais merveilleusement bien. Très bonne présentation, je n'en attendais pas moins d'un gars aussi pathétique que toi. Le voyant passait son bras autours des épaules de cette belle inconnue, ma rage à son égard ne faisait qu'augmenter.

« ouais mais t’es pas obligée » c’est vrai, elle a dit qu’elle s’occuperait de moi, et elle s’y tient. j’ai de la chance, quand même. elle aurait pu m’laisser tomber en m’voyant vomir, parce que c’est vraiment dégueu. j’lui souris, et mon sourire retombe direct quand elle s’éloigne de moi. pourquoi elle s’éloigne ? elle peut pas m’garder dans ses bras, continuer de me serrer fort ? j’étais bien, moi, j’en ai besoin, là. si bucks avait été là, il l’aurait fait lui, il m’aurait gardé contre lui. couille, pourquoi il est pas là, aussi ? il déconne. j’ai pas l’habitude de finir les soirées sans lui. « j’vais rentrer tout seul, merci, comme ça tu profites de ta soirée un peu.. » que je t’ai complètement gâchée, soit dit en passant. j’regarde autour de nous, j’balaye la foule du regard. « tiens, regarde, y a amaya en plus » j’bouge mon menton en sa direction pour lui montrer. n’empêche, faut vraiment que j’retrouve au moins mon jean, y a mon portable, dedans..

T’es pas obligé ? Pardon ? Mais si que tu l’es, tu te verrais pas le laisser comme ça. C’est ton pote et il est assez dans un sale état pour être obligée d’être avec lui à ce moment-là. « roh, chut, laisse-moi faire ce que je veux. » et à ce moment-là ce que tu veux faire c’est t’occuper de lui. Ton visage s’éteint quand il te dit de rester là, qu’il rentrera tout seul. Bucks te le pardonnerais jamais. Non jamais et ça tu le sais bien. Puis non. Tu peux pas le laisser partir seul. Tu t’en voudrais. Terriblement. Il te montre Amaya là-bas, mais tu le sais bien, tu la connais, elle ne t’en voudra pas si tu pars sans être allée la voir, surtout si c’est pour t’occuper de Stacy elle le comprendra, t’en es persuadée. « Non mais toi tu rêves. J’te laisse pas seul. Soit on reste là, soit je te ramène et je reste avec toi jusqu’à que tu te sentes mieux, c’est genre, non-négociable. » tu attrapes ton sac et te relève, passant ton bras autour de son bras « allé viens, on y va. » tu lui esquisse un sourire, qu’il te fasse confiance, tu le laisseras pas seul, jamais.

Le rire de Marie finit de l'achever. Elle osait en rire, comme si tout ce qu'ils avaient vécu était une blague, comme si ce qu'elle lui avait fait était drôle. Très bonne présentation, je n'en attendais pas moins d'un gars aussi pathétique que toi. Les muscles d'Apollinaire se tendirent, et retirant son bras des épaules de Nollie, s'approcha de Marie et l'attrapa violemment par le bras « Quoi c'est moi le pathétique dans l'histoire ?! » Il avait crié, hors de lui. Comment osait-elle ? « Après ce que tu m'as fait ?! » Il n'avait qu'une envie, c'était de lui balancer tout ce qu'il pensait d'elle, tout ce qu'il avait pu pensé d'elle après qu'elle ait avorté, sans même lui en avoir parlé. La main d'Apollinaire se resserra autour du bras de la française alors que la fête battait toujours son plein autour d'eux. Il n'avait pas envie de déballer toutes blessures du passé devant la foule de jeunes et devenir l'attraction de la soirée. « Ramènes-toi ! » dit-il, la tirant vers lui, l'amenant plus loin vers la plage, là où personne ne pourrait les entendre... (...)

j'souris. puisque j'ai pas d'autre choix que de la laisser faire, alors, qu'il en soit ainsi. c'est pas comme si ça me dérangeait non plus, en même temps. enfin, j'ai beau lui dire que je vais rentrer seul, et vraiment, je pense que j'en suis capable, maintenant que j'suis vidé, j'risque pas de vomir encore, elle refuse clairement. j'souris, c'est vraiment adorable. elle est vraiment trop gentille avec moi, j'en crois pas mes yeux. m'enfin, si elle me ramène chez moi, et qu'elle attend que j'sois mieux, il sera trop tard pour que j'la laisse rentrer seule comme ça, c'est hors de question. on va être mal barrés, nous.. « attends.. faut que j'trouve vraiment mes fringues avant.. déjà parce que j'vais pas rentrer en boxer, et en plus parce que j'ai pas les moyens d'm'acheter un nouveau portable que j'ai actuellement paumé » non mais qu'est-ce qu'il m'a pris d'foutre mes fringues n'importe où, aussi ? j'l'entraîne avec moi, mais il fait nuit, alors c'est chaud un peu de distinguer quoi que ce soit.

De toute façon qu’il soit d’accord ou pas ce sera pareil, enfin, il n’a pas l’air de refuser, il a bien compris qu’il n’avait pas son mot à dire et que quoi qu’il pourrait arriver tu resterais avec lui. T’avais bien vu que l’état d’ivresse l’avait quitté mais tu lui avais promis de ne pas l’abandonner quand il était sur tes genoux et tu tenais toujours tes promesses. T’avais presque oublié qu’il avait pommé ses fringues, il fait déjà nuit et ouais ce serait mieux qu’il rentre chez lui avec ses affaires. « J’sais pas si ça peu marché, mais avec chance j’te fais sonner au moins si ton tel fait de la lumière on pourra peut-être le voir » c’est vrai que la plage est grande et qu’il y a pas mal de monde, c’est vrai que toi t’as l’espoir mais pourquoi pas essayer. Tu l’entraines avec toi vers le monde, tu te doutes bien que ça va être la galère, mais stacy est bien décidé à retrouver ses fringues et son téléphone et c’est normal. « Bon, peut-être que si on retrouve ta pote elle saura nous dire où t’as foutu tes affaires non ? » t’esquisse un sourire parce que t’es désolée de pas pouvoir plus l’aider, faut dire que toi quand tu l’as vu il n’avait déjà plus ses affaires alors forcément.

une meuf arrive, j'suis un peu trop saoule pour comprendre la situation. j'comprends, ceci-dit, qu'apo semble .. surpris, et en colère. « j'te présente nollie, une pote à moi, super sympa. nollie, c'est marie, une pétasse de première. » ooh. je voiiiis .. probablement une histoire d'amour qui a mal viré. j'embrasse apollinaire sur la joue. « ouais, on est des amis de lonnnngue date. de trèèèèès lonnnngue date. » oui oui, c'est ça. « enchantée, marie. » ou pas, parce qu'apo se tire avec elle pour régler des trucs, et moi j'me retrouve seule comme un chat errant. j'm'écrase dans l'sable, observant stacy d'un côté, et apollinaire de l'autre. comme j'suis seule au monde. je me lève, quittant la plage en m'écrasant à quelques reprises ici et là, puis enfin, j'sms ma soeur pour qu'elle vienne me chercher dans cet état pitoyable.