Le temps est long quand tu n'as rien à faire et ce soir je m'ennuie. Cela fait au moins deux heures que je tourne en rond, je regarde les trucs qui passent à la télévision, je fouine dans les magazines à la recherche du sac à main de mes rêves et je regarde même par la fenêtre s'il y aurait quelques choses d'intéressant mais rien, le néant, bien sûr pour couronner le tout, je suis seule ce soir Isaac ayant déserté. Je ne sais pas pourquoi, mais en une seconde j'ai envie de crêpe, je sors tout ce qu'il faut et soupire en réalisant que je n'ai pas de sucre. J'enfile une veste rose au-dessus de mon short blanc et de mon débardeur et descend d'un étage avant de sonner à la porte " dis-moi que tu es libre et à moi ce soir " j'affiche un large sourire à mon voisin, en fait il est mieux, mille fois mieux que des crêpes et ça fait longtemps que nous n'avions pas trainer ensemble. Je le regarde affichant une moue douce et angélique, essaye de résister pour voir " tu me manquais " bon ce n'était pas le vrai but de ma visite au départ, j'avais besoin de sucre mais en le regardant dans les yeux c'est vrai, sa bouille m'a manqué.

Je suis allongé sur mon canapé, en train de lire un roman de Stephen King. Ce mec c'est un dieu pour moi, capable de faire toujours plus dégueu que le bouquin d'avant. Je suis tranquille. Aujourd'hui, j'ai été travaillé et j'ai rencontré pas mal de gens sympas. Je suis le genre de gars à parler avec des inconnus tout le temps donc j'étais servi. J'ai vendu pas mal de disques ce qui veut dire une paie un peu plus importante. Même si y a pas de pourboire, on a un service qui donne plus ou moins d'argent selon les ventes qu'on fait. Alors que je suis détendu, j'entends la sonnette. J'ai commandé une pizza ? J'm'en souviens plus. Alors je vais à la porte et l'ouvre, pour voir Abbey. Sa première phrase me fait sourire. Je suis toujours prêt à être là pour elle, elle fait partie des relations que je préfère le plus. Et puis, elle me dit que je lui avais manqué alors mon sourire s'agrandit encore plus. J'attrape sa main et l'amène à l'intérieur de l'appartement, avant de fermer la porte. Ce qui est bien, c'est qu'on est dans le même immeuble donc on peut se faire des surprises tout le temps. « Qu'est-ce qui te manquait ? Ça ? » dis-je en pointant mon crâne « ou ça ? » dis-je en agitant les mains autour de mon corps. Nous avions un accord tacite qui était plus qu'agréable. Je prends le bouquin et le balance n'importe où avant de m'affaler sur le canapé, l'invitant à me rejoindre.

J'affiche un petit sourire alors que je le regarde de haut en bas prenant soin de détailler chaque morceau de son apparence alors que je m'arrête sur les parties de son corps qu'il désigne de la main " les deux à vrai dire " je souris et entre dans son appartement avec lui en profitant pour lui donner une petite tape sur les fesses " c'est surtout ça qui m'a manqué " je ris doucement avant de m'installer sur le canapé avec lui, je m'appuie sur l'accoudoir du fauteuil et étire mes jambes sur les siennes alors que je commence à jouer avec mes cheveux comme à mon habitude " tu lisais ? " je me penche en regardant le livre sur le sol. C'est cool d'être avec Flynn, c'est tellement bon de ne pas se prendre la tête et de profiter de la vie. Je regarde autour de nous avant de faire une petite moue " on fait quoi ? on se touche ? " j'affiche un petit sourire en coin, je le taquine en fait ou peut-être pas mais j'adore voir l'expression de son visage quand il ne s'attend pas à un truc.

Elle se sent toujours comme chez elle la cocotte. Abbey me tape les fesses comme si on était entre potes ouais, bon ça me dérange pas tellement, d'ailleurs ça me fait plutôt rire. Puis elle prend le canapé comme si c'était son lit et pose une question dont elle connaît déjà la réponse. A vrai dire, j'ai pas trop envie de parler, là. La voir, en chair, me donne d'autres envies plus .. primaires. Mais je pense pas qu'on va coucher ensemble tout de suite, s'amuser un peu d'abord. Alors quand elle me demande si on va se toucher, je me lève et trébuche et je tombe par terre comme une chiffe molle. Puis j'explose de rire comme un boulet qui vient de faire un truc de boulet. Quand j'me relève, je la regarde avec un air de félin prêt à attaquer, poussant même des petits grognements pour jouer le jeu. Puis je charge sur elle, la prend dans mes bras et lui fait faire des tours dans les airs. Finalement, je la repose. « Il est de quelle couleur ton soutif, aujourd'hui ? Juste pour info. Mon caleçon et blanc avec des cœurs roses. » Puis je tire sur son haut pour voir au dessous.

La taquinerie est notre meilleure amie, depuis notre rencontre c'est ainsi et je ne pense pas que les choses vont changer. Je le taquine, le titille et m'amuse avec lui comme d'habitude, mais cette fois il tombe sur le sol, les fesses en l'air, à mon tour j'explose de rire en le regardant si maladroit " je te fais de l'effet à ce point ? " je me mordille la lèvre en le regardant faire le félin ce qui a le dont de me faire frissonner et de me donner envie, mais je ne craquerais pas si facilement. Je ris en le voyant miauler tel un chaton en détresse alors que je me laisse faire, tendant les jambes ayant la sensation de voler tel un oiseau. Dès que mes pieds retrouve le sol, je souris et passe mes bras autour de son cou " refais moi le chaton, c'est tellement mignon " je me mets sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur son nez avant d'être surprise en le voyant lever mon t-shirt " hé, petit curieux " je joue la timide durant une bonne dizaine de seconde avant d'arrêter sachant très que ça ne marcherait pas avec lui" je te montre, mais tu me montres ce caleçon mon petit " je me tourne une seconde et retire mon t-shirt et mon short pour afficher un ensemble panthère. Un demi-tour plus tard je le regarde dans les yeux en me mordant la lèvre me dandinant ayant envie de danser toute la soirée dans cette tenue.

Les préliminaires peuvent se présenter de façon très différentes, et il semblait que le jeu à lequel nous nous adonnons en faisait partie. L'excitation monte, des deux côtés. Elle m'embrasse sur le nez après que j'ai fait mon grand show, et fait la timide quand j'essaie de voir son soutien gorge. Finalement, elle me dit qu'elle va me montrer et se retourne pour enlever les maigres habits qui cachent ses formes délicieuses. Je la dévore du regard. Un ensemble panthère, lui allant parfaitement. Je me mords la lèvre et soupire. Mes mains ne peuvent s'empêcher de venir caresser sa taille, mon corps s'approchant de celui d'Abbey pour pouvoir se connecter avec elle. Je déboutonne mon jean et le lance à travers la pièce : nous nous sommes vus en tenue d'Adam et Eve depuis longtemps. Mon visage se lance dans son cou, pour y déposer un seul baiser, et remonte pour lui mordiller le lobe de son oreille. C'est tellement bon. J'enlève mon t-shirt en deux temps trois mouvements et me retrouve torse nu. Je sais qu'elle ne peut résister à mes pectoraux et mes abdos.

Il est toujours doux pas comme les garçons avec qui je couche d'habitude, en plus il ne me regarde pas comme un simple morceau de viande, c'est tellement agréable. Je le regarde de haut en bas en me mordillant légèrement la lèvre alors que je joue avec mes doigts, prête à lui sauter dessus dans la seconde qui suit. Il approche et mes yeux suivent le parcours de sa main sur ma peau qui frissonne. Lentement je glisse ma main dans son dos en soupirant en sentant ses lèvres prendre possession de mon cou " hm.. " un simple soupire qui en dit long sur ce que je ressens, il connait mes points sensibles par coeur. Je recule afin de pouvoir admirer son torse, il est vraiment parfait, physiquement il est tel un dieu, à mes yeux du moins. Je m'approche en laissant mon index dessiner quelques formes sur son torse alors que je relève mon regard vers lui déposant un baiser au coin de ses lèvres, dans son cou, sur son épaule, son torse descendant jusqu'à atteindre sa taille laissant le mystère planer sur mes futures attentions à son égard même si à genoux il doit bien s'en douter.

A genoux, tellement de gens penserait que je suis une allumeuse, mais non j'aime lui faire plaisir comme lui c'est si bien me faire plaisir. Mon regard ne quitte pas le sien alors que je fais glisser son caleçon le long de ses jambes en affichant un petit sourire " et mes petits cœur ? " je ris doucement avant de retirer ce caleçon et de balancer un peu plus loin dans la pièce. Il commence à être excité, ça se voit et je le suis aussi. En douceur, mais fermement ma main attrape son sexe commençant des vas et viens plus ou moins lent pendant de longues minutes avant d'y déposer discrètement mes lèvres et ma langue dans le but de faire monter la température. Je joue, le titille et m'amuse avec son intimité dans l'unique but de le combler durant des secondes interminables ayant envie de lui faire attendre ce que l'on appelle : le nirvana.

Les intentions d'Abbey étaient claires. Et le mieux, c'était qu'ils ne se quittaient donc jamais en désaccord ou en se discutant, toujours prêts pour leur prochaine rencontre. Parfois, ils ne faisaient rien de sexuel et ça leur allait très bien, mais d'autres fois, ils étaient trop excités l'un l'autre pour ne pas se toucher. Lorsqu'elle baissa son caleçon avec un sourire, je me détendais et pliait légèrement mon cou vers l'arrière. Je fermais les yeux. Je préférais seulement avoir des sensations du toucher, et pas vraiment la vision. Elle s'amusait, allait lentement dans ses gestes et ne se jetait pas déjà dans le plat pieds nus. Lorsque sa langue vint toucher son membre, il ne put s'empêcher de pousser une sorte de grognement rauque. Tout son corps s'électrisait et il la laissait faire, ne la pressant pas en prenant ses cheveux et en la forçant. Il soupira profondément. Elle était douée pour construire la tension.  « Abbey, tu me tues .. » dit-il en rigolant quelque peu.

La chaleur montait de plus en plus dans la pièce alors que je continuais pendant de longues minutes jusqu'à lui faire atteindre le nirvana. Une dizaine de secondes plus tard je remontais lentement à sa hauteur faisant en sortes que nos deux corps se frôlent, je lui volais un baiser avant de le regarder dans les yeux un petit air amusé sur le visage " tu as l'air si vivant pourtant.. " je baissais les yeux vers son membre excité mourant d'envie de continuer ce moment si intense encore nous. Je plongeais mon regard dans le sien l'incitant à venir avec moi dans sa chambre ou son canapé, il me donnait envie, vraiment. Je penchais la tête sur le côté détaillant son corps en jouant avec mes doigts sur son épaule " qu'est-ce-que t'es beau " j'affiche un petit sourire en l'attirant avec moi par la main reculant jusqu'à la chambre sans quitter son regard des yeux.

Elle continua à jouer jusqu'à ce qu'il sente les frémissements caractéristiques du septième ciel. Elle était incroyablement douée, et il ne comprenait pas comment il faisait pour se passer d'elle plusieurs jours par semaine. Le sexe, il adorait ça. C'était une des choses qu'il adorait le plus au monde. Et même s'il se faisait beaucoup de filles, il avait quelques préférées .. Comme Abbey. Il lui adressa un sourire à sa première phrase, celle-ci le dévorant du regard. Finalement, elle lui fit un compliment et le tira vers sa chambre. Il la suivit avec les yeux brillants, et la fis basculer pour qu'elle soit dos sur le matelas. Il se mit au dessus d'elle et commença à l'embrasser dans le cou, puis, il descendit progressivement. Elle possédait encore ses sous vêtements, et d'une main, il retira son soutien gorge pour voir sa magnifique poitrine. Ses baisers se concentrèrent dans cette section, ses doigts jouant avec l'élastique de sa culotte, attendant le bon moment pour lui faire plaisir, à elle aussi.

Mon corps entier se mit à frissonner alors que ses lèvres se posèrent dans mon cou. Je soupirais doucement en m'allongeant sur le lit ne me faisant pas prier plus longtemps. Il savait lui aussi comment me donner envie et ses mains sur ma peau me firent lâcher un soupire. Je penchais la tête en arrière adorant l'effet de ses lèvres sur ma poitrine, je laissais ma main glisser le long de mon corps s'attardant sur ma culotte où je ne pus m'empêcher de poser ma main y laissant quelques caresses alors que je commençais réellement à mourir de chaud dans cette pièce attendant de pouvoir lire de nouveau le plaisir dans ses yeux.

Spoiler:

Nous nous abandonnions à nos sens, ne réagissant qu'à des instincts imprimés profondément dans notre corps et ceux de l'espèce. Il n'y avait rien de plus primal que le sexe, selon moi, Cela allait avec la faim, la soif. Nous en avions besoin pour vivre, et ceux qui en manquaient avaient souvent des problèmes. Cela allait avec les questions que posaient les médecins pour s'assurer de notre bon fonctionnement. Il s'attardait sur la poitrine d'Abbey, magnifiquement faite, fermement accrochée grâce à son âge. Je sentais la main d'Abbey se mouvoir près du dernier habit qu'elle avait gardé, et je me décidais enfin à retirer sa culotte, doucement, la faisant glisser le long de ses magnifiques jambes. Ma main s'aventura près de son intimité, alors que je remontais et l'embrassais sur la bouche, de manière passionnée. J'étais expérimenté et savais exactement quoi faire pour lui donner le plus de plaisir. Mon autre main jouait avec son téton sans lui faire mal. Je m'aventurais encore une fois dans son cou, multipliant les baisers et jouant avec ma langue pour la faire frissonner. 

Un vrai délice, je ne connaissais rien de meilleur et de plus intense. Ma main passa dans ses cheveux quelques peu emmêlé alors que je le désirais de plus en plus. Il était l'un des rares à me faire autant de bien, les autres hommes étaient sans grand intérêt alors qu'avec Flynn les choses étaient différentes, il était un vrai ami en dehors de la tension sexuelle qui existait entre lui et moi. D'un geste lent tout en embrassant ses lèvres avec envie je frottais mon bassin au sien sentant à cet instant mon corps frémir d'impatience. Tout ceci était primaire, presque animal, je n'avais pas honte d'être aussi passionné et avide de sexe, c'était bon, sans problème, intense, presque fou. La seconde d'après, j'effaçais mon air de sauvage pour une facette plus douce et timide que lui seul connaissait, je passais mes bras autour de son cou l'incitant avec mon regard à continuer et à prendre les choses en main.

Nous allions bientôt arriver aux choses sérieuses. Mais en attendant, mes mains et mes lèvres étaient occupées à la faire gémir de plaisir, j'avais presque envie qu'elle me supplie de la prendre maintenant. Les préliminaires ne devaient pas être oubliés, cela rendait l'instant d'après encore meilleur. Je continuais de l'embrasser passionnément, et ma main quitta son sein pour aller voir dans ma table de chevet. Il ne fallait pas oublier le préservatif. J'en avais une bonne réserve et en sortais un sans regarder avant de le déchirer avec mes dents. Je la regardais avec envie, avant de prendre le préservatif en main et de l'enfiler. Je me repositionnais un peu mieux au dessus d'elle, prenant ses jambes pour qu'elles entourent ma taille. Et doucement, je la pénétrais, mordant légèrement son oreille tout en faisant. Une fois en elle, je commençais à donner des coups de bassin plus ou moins intenses pour lui faire plaisir, et me faire plaisir en même temps. C'était exquis. Ma bouche prenait connaissance de toutes les parties de son corps possible, et des grognements sortirent bientôt de ma gorge.

Je le désirais plus que jamais alors que mon corps entier frissonnait à la simple idée de le sentir me prendre. Je serais dans ma main gauche le drap alors que je penchais ma tête en arrière en soupirant de plaisir me fichant bien que ses voisins pourraient nous entendre. Quelques secondes plus tard je me redressais laissant ma chevelure dorée flotter dans l’air alors que je passais mes bras autour de son cou l’attirant un peu plus contre moi voulant que ce moment dur durant des heures. Lentement je glissais mes lèvres dans son cou tout en y déposant quelques baiser avant de gémir son prénom dans le creux de son oreille ayant envie de l’exciter un peu plus. La chaleur se fit de plus en plus intense dans la pièce alors que je le plaquais sur le lit, le chevauchant afin de prendre le pouvoir une bonne fois pour toutes. Un petit sourire malicieux se dressa sur mon visage alors que je posais mes mains sur son torse bondissant lentement sur lui remplit de plaisir.

La température de la pièce semblait avoir doublée, et Flynn ne pouvait plus se passer des caresses et baisers d'Abbey, de l'entendre prendre du plaisir et d'en prendre lui même. Ce qu'il aimait ces moments là, qui étaient simples, sans complications. Il ne pourrait jamais trouver l'intérêt d'avoir une petite amie, à présent, lorsqu'il avait des amies comme Abbey qui lui donnaient exactement ce qu'il voulait. L'entendre prononcer son nom l'excita encore plus, et il se fit chevaucher avec plaisir par la jeune femme qui prenait le contrôle. Ses mains trouvèrent rapidement la poitrine de la jeune femme alors que la cadence s'accélérait, et que Flynn sentait la montée ultime arriver bientôt. Il releva le torse, afin qu'il soit assis, et elle assise sur lui, et il put à plaisir l'embrasser sur les lèvres, dans le cou, sur la poitrine .. Leurs deux corps se mouvaient en rythme et leurs deux respirations saccadées montraient que bientôt, l'acte serait fini. Il regarda Abbey dans les yeux et serra les dents en sentant l'orgasme monter en lui.

Il me rendait folle, pas le genre de folie qui vous envoie directement dans un asile, mais le genre de folie qui vous consume. Je passais mes bras autour de son cou à la seconde où il se redresse réduisant ainsi l'espace entre nos deux corps, ma bouche avec envie s'approcha alors de la sienne le temps d'un baiser chaud qui traduisit à la perfection l'atmosphère de la pièce. Le rythme augmenta, mon souffle se coupa et durant quelques secondes je touchais l'orgasme du doigt, fermant les yeux pour apprécier intensément cet instant. Et comme toujours il était le seul capable de m'offrir autant de plaisir, je m'accrochais à lui tout en continuant mes mouvements alors que le plaisir ultime pouvait se lire dans mon regard que je plongeais dans le sien en guise de merci.

Comme leurs deux corps se mouvaient en rythme, le plaisir sembla monter en eux en même temps. C'était rare pour Flynn d'avoir un orgasme exactement en même temps que sa partenaire, mais il vit Abbey contenir la jouissance en même temps que lui. Il se laissa aller, mordant la peau de la jeune femme tandis que la chaleur monta en lui. Il retint un grognement et laissa quelques sons s'échapper de sa bouche, alors qu'il allongeait la jeune femme et se mettait au dessus d'elle, laissant quelques mouvements parfaire l'orgasme d'Abbey. Il fit tout ce qui était en son pouvoir pour la faire gémir, même crier, de toute façon, il ne connaissait pas les voisins et se fichait du bruit qu'ils pouvaient faire et qui pourrait les déranger. Il laissa alors échapper un long soupir, restant en elle quelques instants, l'embrassant alors passionnément. Il se retira ensuite et s'allongea à côté d'elle, sur le dos, prenant sa main et entrelaça ses doigts à ceux d'Abbey. « Dieu. » dit-il simplement, même si franchement,il n'était pas croyant.

J'affichais un large sourire en entendant le son de sa voix alors que je m'allongeais à coté de lui le souffle littéralement coupé. Je regardais le plafond en sentant mon corps encore rempli de plaisir, lentement je me tournais vers lui glissant mon corps nu contre le sien " tu veux un secret ? " demandais-je alors que je déposais un baiser sur son torse avant de remonter jusqu'à son oreille " j'étais venu pour du sucre a la base tu sais ? " je me mordis la lèvre en tirant le drap sur moi affichant une petite moue comblée par cet instant que je ne regrettais pas du tout. Appuyé contre son torse je jouais avec mes cheveux alors que je commençais a avoir faim " tu as faim ? je cuisine pour toi si tu veux " dit-je en souriant.

Même si l'acte était fini, ce n'était pas pour autant qu'ils n'agissaient pas pour faire plaisir à l'autre, et ce fut exactement ce que ressentit Flynn lorsqu'il la sentit se coller à lui, l'embrasser du torse à son oreille pour lui avouer qu'elle était venue pour du sucre. Le sourire du jeune homme s'agrandit et il caressa les cheveux d'Abbey. Elle lui proposa de faire quelque chose à manger, et il soupira. « Avec plaisir, si tu restes dans cette tenue. » autrement dire, totalement nue. Il lui sourit et se redressa, attrapant son boxer pour l'enfiler. Bon il était pas pudique mais c'était mieux s'il se baladait pas en agitant sa chose. « Fais moi du pain perdu s'il te plaît, je crois que j'ai tous les ingrédients .. » Il s'affala une nouvelle fois sur le lit et embrassa délicatement Abbey sur les lèvres. L’excitation revint en lui et il prolongea un peu le baiser, le rendant langoureux à souhait, avant de se détacher. « J'ai faim ! »

Habituellement, je serais probablement parti en courant ou aurait pris la fuite à la seconde ou mon amant aurait eu la tête tournée mais avec Flynn les choses étaient différentes, il était un ami avant tout. Je lui rendis son baiser et sortis du lit enfilant ma culotte et le t-shirt du garçon " je te le pique tu permets ? " je passais ma main dans mes cheveux avant de lui suivre, surprise je me laissais faire et m'installais sur lui dans le canapé alors que je prolongeais avec envie son baiser " hm.. on mange et on recommence dans chacune des pièces de ton appart.. " je me mordis la lèvre contre lui sentant l'envie monter à nouveau alors qu'après un dernier baiser je filais en cuisine revenant une dizaine de minutes après avec deux assiettes de pain perdu " tiens, c'est fait avec amour mon amour " je lui fis un clin d'œil et le dévorais des yeux alors que je commençais à manger.

Flynn aurait très bien pu être partant pour un nouveau tour de manège, mais Abbey décida de vraiment faire la cuisine. Des bonnes odeurs remontaient de la pièce, et dix minutes plus tard, le temps de faire une sieste de quelques minutes, elle se ramena avec deux assiettes. Il lui sourit lorsqu'elle répéta le mot amour deux fois et prit l'assiette, avant de manger une bouchée. « Hmmm c'est excellent ! » Et puis, pour s'amuser un peu, il commença à manger sensuellement ses bouchées. Entre deux, il éclatait de rire. Et une fois sa tranche terminée, il posa l'assiette sur la table basse. « Bon, on a fait le plein de calories, il faudrait peut-être les perdre .. » Et il prit l'assiette d'Abbey pour la poser, avant de se jeter sur elle et de l'embrasser.

Je ris en le voyant manger ainsi sans aucune gène, c'est ce qui étais le mieux avec lui, nous agissions comme des gamins sans nous préoccuper de ce que les autres penseraient. Je dégustais savoureusement mon pain, mourant de faim après un ébats des plus intenses mais apparemment il n'était pas de cet avis " mais j'ai pas fi.. " je ris en le voyant me sauter dessus. Je ne me ds pas prier cependant, j'en roulais mes jambes autour de sa taille et prolongeais passionnément son baiser alors que je posais mes mains sur ses fesses " fais moi rêver amour " murmurais-je en plongeant un regard sensuel dans le sien.