La chaleur étouffait le serbe qui s'était assis sur le rebord d'une jardinière, abasourdi. Il avait l'impression de transpirer à grosses goutes sous la chaleur écrasante, buvant à grande gorgé ce qu'il restait de sa bouteille d'eau avant de la balancer dans une poubelle. Il n'était pas bien, mais il ne savait pas encore si c'était à cause de la chaleur écrasante ou de ce qu'il venait de voir. Sa poitrine lui faisait mal, le souffle commençait à lui manquer. Ce n'était pas possible, pas maintenant, pas ici. Marie. Elle était passée près de lui, elle l'avait frôlée. Il avait rêvé. Ce n'était pas possible autrement. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? ? Non, elle ne pouvait pas être réel. La chaleur le rendait fou, le manque d'oxygène lui donnait des hallucinations. Il allait avoir une crise. Le serbe regarda autour de lui, attentivement, et devinait la française dans chaque silhouette brune qui passait devant lui. Il finit par enfouir sa tête au creux de ses mains, épuisés. Il voulait rentrer mais pourtant, il ne se sentait plus la force de bouger. Et cette chaleur qui le malmenait...
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Sujet: Re: (privé) underwater Ven 18 Oct - 18:49
Cela faisait quelques semaines que j'étais revenu sur Gold Coast et bon dieu ce qu'il faisait chaud ! Je n'avais quasiment aucun vêtement qui me permettait de supporter cette chaleur. Donc Naturellement, je m'étais dis, ce jour-là, que c'était le moment d'aller traîner un peu au centre commercial. Il fallait que je m'achète pas mal d'autres choses aussi, pour l'appartement. Je me baladais, ici et là dans le centre, entrant dans n'importe quelle boutique qui m'attirait l'oeil, j'avais les moyens - pour le moment - alors j'en profitais. Il fallait que je me trouve un job, mais je voulais un job qui paye bien. Ce qui était censé être plus ou moins facile dans ma branche, malheureusement, il n'y avait pas énormément de postes de libres. Après avoir traversé le centre de long en large, je décidais de faire une petite pause, je n'avais fait attention à rien ni personne pendant un peu plus d'une heure et j'avais comme besoin de me reconnecter. Je sortis un moment, regardant aux alentours s'il n'y avait pas un banc ou quelque chose sur lequel m'asseoir lorsque j'aperçu une silhouette qui ne m'était pas inconnu. J'avançais tranquillement, mon pouls s'accélérant à mesure que j'approchais. « Apollinaire ? » demandai-je d'une petite voix. Mon coeur se serra, et ma tête me disais "pourquoi y es-tu allée ?" ça faisait tellement longtemps et pourtant rien n'était passé.
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Sujet: Re: (privé) underwater Dim 20 Oct - 13:58
La voix douce de Marie le fit sursauter, lui glaça le sang. « Apollinaire ? » Il releva la tête, dévisageant la grande brune. Ce n'était pas possible. Qu'est ce qu'elle foutait là ? Ça ne pouvait pas être une coïncidence, elle n'avait pas quittée Paris pour atterrir ici par hasard, il en était sûr. Il pouvait sentir toute la rancœur refoulé depuis des années refaire surface, courir nerveusement dans ses veines alors que son cœur s'emballait, mais il ne trouvait rien à dire. Il ne pouvait s'enlever cette image d'elle en train de le larguer, d'elle en train de lui dire qu'elle avait avorté sans même lui en parler. Tellement de choses avaient changé depuis. Il hésita avant de répondre, il pouvait toujours nier et partir en courant, partir en Amérique du sud et vivre dans une cabane dans la jungle. Ou il pouvait affronter la réalité, mais ça lui semblait tellement dur. « Salut Marie. » fini par lâcher en se raclant la gorge. « Qu'est-ce que tu fous là ? Tu veux me faire une mauvaise blague ? » dit-il, sans la quitter des yeux. Il espérait de tout son être qu'elle ne soit qu'un mirage causé par la chaleur, même si cela semblait invraisemblable.
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Sujet: Re: (privé) underwater Jeu 24 Oct - 19:08
« Salut Marie. » me dit-il d'une manière qui laissait penser que ces mots lui arrachaient la bouche. « Qu'est-ce que tu fous là ? Tu veux me faire une mauvaise blague ? » je restais con un instant je ne voyais pas où il voulait en venir. « À ce que je sache, le centre commercial est ouvert à tous. » je fronçais les sourcils, je voyais bien qu'il ne m'accueillait pas à bras ouvert. C'était prévisible, mais tout de même, de l'eau avait coulé sous les ponts depuis. « Ecoutes, je pense qu'on va être amené à se croiser, si on repartait du bon pied ? » je n'avais pas envie de croiser Apollinaire et devoir l'ignorer, à vrai dire ça me semblait impossible. Tout comme je n'avais pas pu passer mon chemin ce jour-là en le reconnaissant. Je lui tendais la main, un peu comme si nous allions faire un pacte, j'avais envie de discuter de tous et de rien avec lui, qu'on se raconte nos vies. Mais je savais que ce n'était pas demain la veille, alors si au moins il m'accordait ne serait-ce qu'un "salut" chaque fois qu'on se croiserait, je pourrais me sentir gagnante.
[désolé d'avoir tardé, comme c'était la dernière semaine de cours, j'ai été blindé ^^']