Sujet: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Dim 18 Aoû - 17:17
Une pluie battante. Mordante. C'est de sens dents acharnées qu'elle lacère sa pauvre chaire; qu'elle la met en pièce dans un désir de carnage incessant. Sur ses crocs, il y a du sang. Sur ses crocs, il y a des sales souvenirs qu'il a trimballé. Des coups à la dérive, comme trois cent mille navires branlants. Le môme tremble de tout son soul, épiant la porte. Putain, quand elle va s'ouvrir ? Et découvrir à ses yeux médusés la plus belle des roses ? Il se sent déjà tout penaud, rien qu'à l'idée, avec son œil violacé et sa boite de chocolat blanc aux éclats de rose. Limite, il aurait mieux fait de prendre des coloriages, le gamin aurait eu l'air moins sot.
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Sujet: Re: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Dim 18 Aoû - 17:58
La pluie battante sur les carreaux dans la salle à manger. Il est là face à elle, les parents sont sortis, ils sont tous les deux, en tête à tête, face à face. Il lui sourit de toutes ses dents, il lui en manque une devant. Il lui lance sa peluche. Elle arque un sourcil et puis elle rit, et elle rit. Le coussin, traverse la pièce, contre le torse de l’enfant. Des plumes d’oie volent dans le salon. Des éclats de rire. Trois coups à la porte. Ils se regardent. Plein de malice. Accourent à ranger ce joyeux bordel. Elle court vers la porte, il y a encore une plume qui vole au milieu du salon. Il l’attrape au vol, la planque dans sa poche. Ni vu, ni connu. Elle ouvre, elle souffle, elle est soulagé. C’est l’heure de son cours d’anglais. Il pleut comme le poing, elle regarde le ciel. « il pleut dehors ; entre donc. on ne va pas se mouiller pour de l’anglais. » un sourire plein de malice s’affiche sur ses lèvres. Elle s’écarte et le laisse entrer. Thumb up vers l’enfant, ils n’ont rien à craindre, les parents ne sont pas près de rentrer.
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Sujet: Re: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Dim 18 Aoû - 18:38
Sous ses yeux. Émerveillement total aux douces notes sucrées. Il y là de lueurs bleutées, fantastiques, qui s'accrochent à ses lèvres, embrument ses sens. Ces sournoises le font miroiter des fantasmes enfantins aux superbes arabesques. Il pleute. S'il aurait pu, il aurait pu dissimuler un faible rire, une pointe d'admiration pour l'originalité, mais le môme était trop enivré par sa rose, dont il aurait aimé compté chacune de ses épines. À l'invitation, Nohaa se laisse emporter. C'en est presque, s'il ne trébuche pas à la moindre parcelle de terre foulée. « Si... Enfin, tu sais, tes patrons vont pas être trop contents, tu sais que je sois là. Ils risquent de te reprocher d'inviter un mec ici. » Il a toujours entre les mains, la boite de chocolat.
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Sujet: Re: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Dim 18 Aoû - 20:59
Elle sourit amusée, « partis, euhh. ne laisser seul petit.» elle regarde l’enfant qui est toujours dans le salon. Elle a encore un peu de mal avec la langue de shakespeare. L’enfant arrive encore amusé par la pluie de plume qui s’était abattue quelques instants auparavant. Il tire sur sa robe, « c’est quoiiiiii ? » il est intrigué par la boîte que nohaa tient dans ses mains. « sais pas, mais … va regarde, télévision, anglais pas drôle. » elle lui tape les fesses en riant « mine, mine, ma hammustada tuharad.» elle lui parle estonien des fois, il ne sait pas trop ce que ça veut dire mais il rit. Il court en riant, aux éclats, doux enfant. Elle ferme la porte derrière lui.
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Sujet: Re: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Lun 19 Aoû - 13:18
Aux incohérences de langages, il s'émerveille. Pourrait-elle simplement ne jamais parler mieux ? Demeurer à ces mots déformées qui savent ravir le môme épuisé ? « Ah... Tant mieux... » Penaud, rougissant et tremblant, il sursaute aux exclamations du véritable enfant. C'est un présent pour la rose de mon cœur. De l'estonien aux lèvres, elle l'expédie dans les tréfonds de l'enfance. « Barbie ? Barbiejolie ? » Il pose sa main sur son bras ; décharge électrique dans son corps de gamin. Prend ton courage à deux mains, petit. Voilà qui lui tend sa boite, aux chocolats blancs. « C'est... pour toi, pour toi, rien que pour toi. »
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Sujet: Re: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Ven 23 Aoû - 16:07
Il a l’air las, il a toujours l’air las, elle est un peu intriguée par ce garçon qui vient lui apprendre les secrets de la langue de Shakespeare. L’enfant a laissé seuls les deux amis, il observe la scène depuis son canapé, il ne lâche pas Nohaa du regard, il lui a pris sa copine de jeux, mais ça ne durera pas très longtemps, elle lui envoie un bisou de loin en souriant, elle veut le rassurer, pas qu’il se sente abandonné. Elle se retourne vers son professeur quand il la nomme, barbiejolie, elle sourit. Il tend sa boîte vers la grande enfant qui le regarde les yeux grands ouverts « moi, ça ? » elle attrape la boîte et sourit encore plus que précédemment. Elle ouvre la boîte, on dirait une gosse à qui on aurait offert son premier cadeau de noël, son visage s’illumine quand elle voit les rangés de chocolats blancs dans la boîte. La douce s’empresse d’aller embrasser la joue de son ami « merci, beaucoup. » elle est touchée, ravie, heureuse, elle n’a plus envie de travailler, elle a envie de s’amuser mais elle n’a pas tellement le choix, il le faut. Elle se résous a abandonner son envie de jouer et l'entraîne par le bras vers la cuisine « mieux pour travailler là, pas de bruit. » elle esquisse un sourire, va chercher son cahier, des stylos puis revient en sautillant, comme une enfant.
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Sujet: Re: (PRIVÉ) LA PLUIE AUX YEUX. Ven 23 Aoû - 23:31
Sur sa joue, se dépose, doux papillon, un baiser. Juste pour qu'elle l'embrasse de nouveau, il lui aurait bien offert tous les présents engendrés sur terre. Il a encore, des oiseaux voletant dans l'estomac. Des ailes, des ailes, le môme il a. Elle a le visage sous des milliers d'étoiles. Qu'elle est belle. Sa rose, sous une pluie de comètes un peu. C'est dans la cuisine qu'elle l'entraine, par le bras. Pour bosser. Bosser. À la manière d'une enfant, elle part à la recherche de sa panoplie de l'élève modèle. Manque plus que la petite jupe plissé et la chemise déboutonnée, pense-t-il en arrière plan. Non, il est pas comme ça, il pense mieux que ça ; à bas la bassesse humaine! « Sincèrement, j'ai trouvé que tu faisais beaucoup de progrès, hein... » Il sourit, un peu. « C'est très mignon, mais... Tout à l'heure, t'as dit "Il pleute hors" ou quelque chose qui y ressemblait. » Sa voix est la plus gentille possible, il a pas envie de la vexer. « Mais, on dit, "Il pleut dehors, du verbe pleuvoir, (il écrit ses dires sur une feuille, pour lui montrer) mais sinon, ta construction est bonne, hein. » Et puis, elle est si belle, là, dans cette cuisine. Avec ses crayons aux couleurs douces. Dans toutes les circonstances.