Invité
| Sujet: Re: (libre) regarde où tu marches ! (long) Lun 19 Aoû - 18:34 | |
| Bien sur, Flynn n'avait pas répondu comme attendu, j'allais me lever pour m'en aller quand il passa sa main autour de mon cou et m'embrassa. Oui, m'embrassa, posa ses lèvres sur les miennes. Je m'y attendais tellement pas que mes yeux étaient toujours ouvert. Je savais pas quoi en penser mais je savais que c'était pas sain, et que ça allait énormément affecter notre relation. Je dis ça alors que j'avais rêvé de ce moment depuis très longtemps. Je ne pouvais pas ignorer Flynn qui me faisait frémir à présent. Je répondis au baiser avec fougue, je voulais me perdre dans ce moment et y rester. Je passais mes bras autour de son cou. ça devait surement être l'effet de l'alcool puisqu'en temps normal, je me serais jamais laisser emporter de cette façon. A cette pensée, je m'écarte brusquement de Flynn et me lève. J'essuyais mes lèvres avec ma main, comme par dégoût. A cause de ce moment de vulnérabilité, Flynn allait comprendre que je l'aimais, pas comme un ami. Je lançais des jurons tout en cachant mon visage de mes mains. Pourquoi tu fais ça Flynn ? On sait très bien que tu ne ressens rien pour moi alors pourquoi ? Pour me torturer c'est ça. J'avais les larmes aux yeux. Je te deteste Flynn. je pouvais meme pas le regarder dans les yeux. |
|
Invité
| Sujet: Re: (libre) regarde où tu marches ! (long) Lun 19 Aoû - 18:41 | |
| Si je me sentais être une mauvaise personne auparavant, là, c'était encore pire. Rien que pour me sortir d'une situation qui me dérangeait, je me donnais le droit d'embrasser ma meilleure amie, de lui donner de faux espoirs. Elle savait autant que moi même que j'étais encore amoureux d'Alvana et que je le serai sûrement toujours. Je m'attendais à ce qu'elle me repousse, et pourtant, elle répondit à mon baiser. Par habitude, j'ouvrais mes lèvres, me plongeait dans le moment présent et profitais de cet engourdissement, de cette absence de pensée. Ce n'était pas exactement comme embrasser les filles inconnues que je trouvais dans les bars. Il y avait cette impression de familiarité, sûrement parce que j'avais examiné ces lèvres tellement de fois dans le passé. Maintenant, je les goûtais vraiment. Je ne me posais pas de questions sur pourquoi elle l'avait répondu, jusqu'à ce qu'elle s'enlève. Alors, je la regardais avec des grands yeux. Avait-elle voulu ça ? Avait-elle attendu ça depuis tout ce temps ? Je voyais comme elle était heurtée, comme je lui avais fait mal. J'en avais presque les larmes aux yeux, putain. Ma gorge était toute serrée et me faisait mal. Elle déclara me détester, et là, j'en pouvais plus. Je me levais, et sans l'attendre, sans la regarder à nouveau, je fuyais. Je fuyais au loin, dans des rues que je ne connaissais pas, courant pour m'empêcher d'avoir mal. Jusqu'à ce que mes poumons me brûlent, que la bile me remonte dans la gorge. J'étais qu'un enfoiré, voilà tout.FIN |
|