devenir obese semblait etre l'option la plus cool, et celle qui serait le mieux pour notre soirée. Bon, le seul défaut, c'était qu'elle m'avait empecher de payer, mais je ne pouvais rien dire, après tout, c'était elle qui m'avait invité, et je ne pouvais pas toujours l'empecher de faire ce qu'elle voulait. Je range donc les billets, et me met à manger, piquant dans les desserts de Leah. C'est bizarre, c'est rare que, meme dans le passé, on mange dans la même assiette.. Tu m'aurais déjà planté la fourchette dans la main !

Elle hoche la tête, sa fourchette en suspend dans les airs. « Qui sait, peut-être que je vais le faire? » Elle rit, puis elle aussi avance le bras pour prendre une bouchée d'un dessert plus proche de Dionysos. « Quand je te dis que j'ai changé, c'est vrai! L'ancienne Leah a beaucoup, beaucoup maturé... Malgré la manière dont j'ai réagi pour la glace l'autre soir. » Ce souvenir reste sans doute le meilleur de cette soirée : leur petite bataille durant laquelle ils avaient beaucoup ri.

il est vrai que, malgré que je ne sois pas très frais, je suis obligé d'admettre que oui, Leha a un peu changé. De ce que j'en vois en tout cas ! pour pouvoir réellement juger, il faudrait que nous ayons les memes points de comparaison mais pour cela, il fallait être en couple, chose que nous n'étions pas. Je continue de manger les desserts, tout en lui repondant. Donc en gros, tu n'as pas changé pour la nourriture ? Alors que c'etait le plus facile ! Je ris de nouveau, et prend de moi meme un verre de saké, le remplissant une seconde fois, et faisant pareil pour Leah. Tu as du retard !

« Je n'ai pas encore totalement changé pour la nourriture, mais je m'améliore... sinon tu aurais déjà besoin de points de suture, vu la vitesse avec laquelle tu engloutis tout! » Elle observe le verre de saké avec doute, ignorant jusqu'à quel point elle pourra en boire. Elle n'a pas la résistance de Dionysos, et elle regrette déjà de ne pas lui avoir ordonné de boire trois verres pour chacun qu'elle-même boit. Sans trop rechigner toutefois, elle avale le contenu de son verre. « On pourra peut-être faire un duo musical dans le taxi, qui sait. » Des plans pour qu'ils se fassent jeter dehors de la voiture avant même d'être arrivé à destination. « Mais oui, j'ai changé. Je l'ai dit à la blague, mais pourtant c'est bien vrai... Même si je reste un peu la même femme, j'ai... disons, appris à mesurer mes priorités et à recentrer mes valeurs. Je suis beaucoup moins centrée sur moi-même, disons. »

c'est étrange, mais je ressens presque la fierté d'un père, en entendant le discours de Leah. J'avais attendu durant les années de notre relation quelle change quelques points, afin d'être mieux acceptée par mes proches, et que je puisse ainsi mêler les deux. Ma famille et elle. on dit souvent qu'il vaut mieux tard que jamais, mais dans ce cas précis, et bien... n'était-ce pas trop tard ? J'ai trop d'alcool dans le sang pour y reflechir serieusement. Oh ouais, un duo ! là y'a déjà plus de probabilité pour que je chante. Je finis entièrement deux assiettes, où je suis sur qu'elle a déjà prit sa part, avant de m'allonger presque sur ma chaise. Je vais exploseeeeer !

Oui, peut-être que c'est trop tard, vu d'un point de vue extérieur. Mais deux personnes qui se sont tellement aimées ne méritent-elles pas une seconde chance? Leah aime toujours Dionysos, et ces quelques moments passés avec lui ne font que renforcer ces sentiments qu'elle attribuait au passé. Elle ignore ce qu'il ressent envers elle, mais chose sûre, elle est à peu près certaine que s'ils se donnent une nouvelle chance, leur couple pourrait aller très loin. Surtout s'ils arrivent à récupérer Jack. « Moi aussi! », se plaint-elle en posant une main sur son ventre qui reste plat malgré tout. Elle observe la nourriture qu'ils n'ont pas mangée, et ressent un petit éclair de culpabilité en se disant qu'il s'agit affectivement de gaspillage. Mais cette culpabilité s'envole bien rapidement. « Alors, qu'est-ce qu'on chante? » Elle se sert un verre, l'avale cul sec et pousse deux verres remplis vers Dionysos.

Je n'en peux plus, et apparement, Leah également. Alors oui, nous avons laisser plein de chose, mais nous avons gouté à tout, et je suis certain que lorsqu'un homme ou une femme dans le besoin fouillera les poubelles du restaurant, la personne sera contente d'avoir autre chose que des os ou du gras. Elle boit un autre verre, et c'est à mon tour. Certainement pas dans le restaurant, on m'accuserait de faire fuir les clients ! Je bois les deux d"un coup, et finit par me relever. Allez, cherchons un taxi ! La route est laborieuse jusqu"à la sortie, et même si j'arrive à marcher tout seul, je sens bien que la chute n'est pas forcement très loin. Une fois dehors, je crie dans la rue vide. TAXIIIII ! comme si il allait apparaitre par magie. Oh, bah il faut croire que ça marche ! à moins qu'il n'ait été prévu ? J'en sais rien, mais je monte dedans avec Leah, saluant le chauffeur au passage.

Leah se laisse lourdement tomber dans le taxi, parce que la courte marche qu'elle a du faire entre leur table et cette banquette lui a semblé durer une éternité. Elle est ivre, mais pas assez pour se sentir mal : elle ne fait que profiter du moment, adressant un sourire ravi au chauffeur qui est bien loin de se douter de ce qui les attend... Elle marmonne son adresse, et une fois la voiture en route, elle tourne la tête vers Dionysos. « Alors? Qu'est-ce que tu me chantes? »

Chanter ? nooon, je ne me voyais pas vraiment chanter. Ok, j'avais bu, et j'avais réellement l'impression que je n'avais pas bu comme ça depuis des années sans finir dans la cuvette des toilettes, mais là... J'étais juste en train de flotter. Je lui fais un signe de tête, disant clairement non, demandant au chauffeur de mettre la radio. Et là, une chanson passe. Han, j'adore cette chanson ! Je l'écoute tous les jours pour aller au boulot ! Forcez !! Il augmente un peu le son, et rapidement ma voix se colle à la bande son. I'm gonna swing from the chandelier, from the chandeliiiiiiiiiiiiiier ! I'm gonna live like tomorrow doesn't exist, like he doesn't exiiiiiiiiiiiiiist ! Je ne me rend meme pas compte que je chante, c'est juste... Franchement, elle déchire cette chanson !



hj : contente ? (a)

Leah est ahurie. Jamais elle n'aurait cru que Dionysos connaîtrait les paroles de cette chanson! Elle éclate d'un rire bien joyeux, et joint sa voix à la sienne, faisant attention à ne pas trop crier. « On devrait essayer de danser comme dans le clip!! » C'est à dire une danse un peu trop intense pour leurs talents moyens et l'espace clos du taxi. Mieux vaut s'en tenir au chant, même si l'absence de talent se fait toujours sentir. « IIIII'MMM GONNA LIVE LIKE TOMORROW DOESN'T EXIIIIST »

hj : OUI

Leah se met a chanter avec moi, et au lieu de m'arreter, je chante encore plus fort, l'encourageant à faire de même. Après tout, c'est une chanson qui se vit ! quand elle parle de danser, j'explose de rire, et tente d'imiter la jeune fille faisant le robot bizarre lorsqu'elle chante 1, 2, 3 drink mais bon, c'est pas très glorieux. Lorsque la chanson est fini, je la reprend de zero, meme si du coup, je ne suis plus la radio. Et rapidement, nous arrivons. Une fois sortis, je paye le taxi, et rejoint Leah. Je le soupçonne d'avoir été très vite juste pour se debarasser de nous !

Un autre moment de folie qui restera dans ses meilleurs souvenirs. Elle sort du taxi, hilare, et marche vers sa porte en titubant un peu. « C'était amusant. La soirée, et la chanson. On devrait aller dans un karaoké un de ces jours, histoire de montrer notre talent au monde entier! » Elle rigole franchement en imaginant les pauvres consommateurs du karaoké qui voudraient sans doute être remboursés en les entendant. « Mais bon, c'est toi qui voit hein. Je n'ai pas oublié ce que je t'ai promis hier matin. » C'est à dire, lui laisser le choix entre la revoir, ou qu'elle sorte de sa vie.

cest vrai que ça avait été une bonne soirée, et j'étais presque triste à l'idée qu'elle soit déjà terminée. Me trouvant en face d'elle, je me surprend à penser que malgré que Leah m'ait fait horriblement mal, c'est grâce à des soirées comme celle là que j'étais tombé amoureux la première fois. Mon coeur se serre un peu lorsqu'elle me rappelle le pacte, et sans réfléchir, le la serre dans mes bras. Je sens que j'ai besoin d'être proche d'elle, comme si... j'avais besoin de combler l'espace de quelques instants le manque de ces dernières années. On se fera une soirée Karaoké. J'étais faible mais ça, je le savais... Et puis je n'avais jamais eu un réel pouvoir contre elle. Leah.. tu te rappelles quand je t'ai dis que tu m'en devais une ? J'ai trouvé...

Alors qu'il la serre dans ses bras, Leah ferme les yeux, se laissant aller contre lui. Elle passe ses bras autour de lui, niche son visage dans le creux de son cou, comme elle le faisait autrefois. Ce rapprochement lui fait tellement de bien... Elle regrette tellement ces dernières années! Elle n'arrive pas à croire qu'il lui a fallu autant de temps pour comprendre que sa place est exactement ici, dans les bras de cet homme qu'elle aime profondément. « Oui? » Demande-t-elle dans un souffle, se demandant ce qu'il pourra bien lui demander dans un instant pareil.

Je me retrouve avec mes doigts dans ses cheveux, les démêlant, jouant avec, comme avant. J'ai un élan de nostalgie, qui me fait autant de bien que de mal. JE me rappelle de quand nous étions ensemble, quand je la serrais contre moi, pensant que rien ni personne ne pourrait m'enlever ça. J'aurai du plus en profiter, si j'avais su que ça allait m'être retiré et me laisser des séquelles. Profiter, un maximum. Ne me demande pas pourquoi, met ça sur le compte de l'alcool, et ne m'en veut pas. Après tout, ça l'était quand même, et pas qu'un peu. Sobre, jamais je n'aurai relevé la tête pour faire face à son visage. Sobre, jamais je n'aurai posé ma main sur sa nuque. Et n'oublie pas, pas de questions. Et sans comprendre réellement ce que j'étais en train de faire, mes lèvres se retrouvèrent contre les siennes.

C"est cruel, tellement cruel ce qu'il lui demande... parce qu'à l'instant où ses lèvres se posent sur les siennes, Leah sent son coeur fondre. Elle ne savait pas à quel point elle désirait ce baiser avant de le recevoir. Elle l'attire vers elle, profitant de chaque seconde de ce baiser à la fois doux, tendre et passionné. Ce baiser qui semble effacer tellement d'erreurs commises. Elle voudrait qu'il se prolonge indéfiniment, parce qu'elle a peur qu'il soit le dernier. Ce geste lui donne une sensation de vertige, comme si elle prenait pleinement conscience du désir qu'elle éprouve envers Dionysos, et également de l'importance qu'il a à ses yeux. Elle ne pourra pas rompre leur pacte en lui demandant des comptes, mais elle sait une chose : si après ce baiser Dionysos la rejette, elle ne pourra pas s'en remettre. Alors pour l'instant, elle profite de celui-ci, y répondant avec toute la tendresse dont elle peut faire preuve.

Si au debut, c'est un bien qui fait mal, il ne tarde pas a effacer ce dernier pour me laisser seul, avec Leah, dans un monde presque parallèlle, ou les actes n'ont pas de conséquences sur le lendemain, ou sur nos vise en général. Je ne veux pas arreter, mais une voix me hurle au fond de moi que ce n'est pas raisonnable, et que je fais une erreur. Je le sais, mais là, sur l'instant, je m'en fiche, et rend le baiser un peu plus passionné. beaucoup. Peut-etre trop, car rapidement à bout de souffle, je sépare nos visages, la regardant avec mes yeux embués d'alcool. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. J'ai tourné la tête, et me rend compte que nous étions devant chez Leah. ... je peux prendre ton canapé ? Soyons réaliste, de toute façon, j'arriverai pas à rentrer chez moi sans aide alors...

Lorsque leurs visages se séparent, Leah constate que ses yeux sont humides, comme si l'émotion la submergeait au point de pleurer. Elle n'essuie pas ces larmes qui menacent de couler, se montrant à lui telle qu'elle est : heureuse et troublée. À sa question, elle rit, hoche la tête. « Comme si tu allais dormir sur le canapé... » Elle glisse ses doigts dans ceux de Dionysos alors qu'elle déverrouille la porte, puis referme derrière eux. Elle n'a pas envie d'ouvrir la lumière et de faire face à la réalité, elle se contente donc d'allumer les quelques bougies qui se trouvent sur une petite table décorative, créant ainsi une ambiance tamisée. Et tant pis si c'est ''trop''. Une fois les bougies allumées, elle se rapproche de nouveau de Dionysos, le questionnant du regard... Parce que même si elle meurt d'envie de recommencer l'épisode du baiser, elle ne veut pas le brusquer. Elle préfère au contraire que ce soit lui qui vienne à elle, et ce même si elle devra tout mettre sur le compte de l'alcool...

Est-ce que j'ai fais une connerie ? Ses yeux menacent de pleurer, et je ne peux que penser que c'est de ma faute, elle n'était pas comme ça avant. Mais bon, elle sourit, donc je ne m'inquiète pas plus que ça. Je souris en l'entendant. c'est vrai, je finirais surement par la rejoindre comme la dernière fois, mais j'essayerai de rester en bout de lit cette fois ci. Nous entrons ensemble dans l'appartement, main dans la main, et le fait de la voir allumer quelques bougies me fait rire. Est-ce qu'elle cherche le romantisme, ou... ? Je laisse quand même faire, et la voit s'approcher. Oh, est-ce qu'elle va... non, elle se contente de se rapprocher, sans rien faire. Peut-être qu'elle n'ose pas ? Je fais le premier pas, même si je pense toujours que ce n'est pas forcement une bonne idée, laissant une partie de moi prendre le dessus.

À quoi bon trop se questionner? Le mal est déjà fait, ils ont déjà franchi un point de non retour. Aussi bien profiter de cette soirée autant qu'il est possible de le faire. Lorsque Dionysos se rapproche d'elle, ses lèvres retrouvent bien rapidement les siennes, reprenant le baiser là où ils l'avaient laissé. Les gestes posés tellement de fois auparavant lui reviennent de manière naturelle alors qu'elle glisse ses mains sur Dionysos pour sentir ses bras musclés, son torse. Elle a envie de lui, mais ne veut rien brusquer. Malgré tout, elle rompt le baiser et lui prend la main, l'attire vers sa chambre. « Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Mais j'ai envie de dormir avec toi, comme avant... »

Mais qu'est-ce que je suis en train de faire bon sang ? C'est mal, autant que c'est bon. Je sais que je ne regretterai pas ce geste, car au fond de moi, j'en ai envie depuis qu'elle m'a quitté. Une façon de me rappeler le passé, peut-être. Hygie me mettrait une baffe si elle savait, et à juste titre. Elle sait très bien qu'après ça, je ne vais pas être joyeux. Et pourtant, malgré tous mes doutes, je continue, et la laisse même passer ses mains sur moi. Le contact me fait frissonner, et ses paroles encore plus. Comme avant. Elle nous tire vers la chambre, et je me laisse faire, retournant à ses lèvres, un court instant, avant de prendre la parole. Ce n'est pas déjà ce qu'on a fait la dernière fois ? En fait, j'ai juste peur de ce que "dormir" signifie pour elle. Car avant, nous ne faisions pas que dormir..

Leah hoche la tête. « Oui. Mais j'ai envie de m'endormir contre toi, plutôt que de constater au réveil qu'il s'agit d'un accident... » Et là, ce ne sera pas un accident peut-être? Elle s'en fiche complètement, au fond. Elle s'assoit sur le lit, les mains de Dionysos toujours dans les siennes, et l'attire vers elle. « Je ne veux pas coucher avec toi. Ce n'est pas l'envie qui manque, mais je ne veux pas que ce soit dans cet état. Si ça a à arriver dans le futur, je veux que ce soit un acte conscient... » Parce qu'elle ne veut pas profiter de lui, parce qu'elle ne veut pas qu'il profite d'elle. Leur situation est précaire, et elle sait que ces baisers risquent de les troubler considérablement dans les jours à venir, alors mieux vaut ne pas aller plus loin... « Viens près de moi... », murmure-t-elle alors qu'elle s'allonge.

Au moins, nous sommes sur la même longueur d'onde, en ce qui concerne le sexe. Je n'aurai pas pu coucher avec elle. Pas parce qu'elle ne me donne plus envie, n'importe quel homme devrait avoir envie en face d'elle, mais... J'ai beaucoup bu, je le sais, et elle aussi. Je ne sais même pas si les baisers vont réussir à me mettre à l'aise demain matin, ou si j'aurai juste envie de ramper jusqu'à l'extérieur pour fuir. Mais du coup, c'est un poids qui s'envole de mon coeur, et je la rejoins au lit, m'allongeant à côté d'elle, glissant une de mes jambes entre les siennes. ouvrant mes bras, j'attends qu'elle se blottisse contre moi pour la serrer dans mes bras. J'attrape une de ses mains dans les siennes, jouant avec ses doigts, essayant de capter ses pensées.

Elle ne se fait pas prier pour coller son corps contre celui de Dionysos, leurs mains s'entrelaçant dans un jeu de doigts incessant. Malgré la pénombre ambiante, ses yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité et elle arrive à discerner les traits de Dionysos. Elle observe ses lèvres pleines qui lui font tellement envie, ce regard profond qui semble lire en elle, cette chevelure dans laquelle elle sait qu'elle plongera sa main dès que celle-ci ne sera plus occupée. Elle détaille chacun des traits de ce visage qu'elle connaît par coeur, admirant la beauté de celui-ci. « Est-ce que tu me crois? Quand je te dis que je regrette tellement... » Parce qu'il est possible qu'il pense qu'il ne s'agit que d'une autre manipulation de sa part. Autrefois, elle était ainsi : elle disait aux gens ce qu'ils voulaient entendre, parce qu'elle savait bien mentir et ainsi elle arrivait à obtenir ce qu'elle voulait. Mais elle a changé, fondamentalement, et même si elle ne peut le prouver autrement que par le temps, elle aimerait vraiment que Dionysos puisse avoir de nouveau confiance en elle.

Je pourrais rester là pendant des heures... des jours même... Ma tête tournait beaucoup, à cause de l'alcool, et même alors que j'étais allongé, j'avais l'impression d'être dans des montagnes russes. J'avais mal au cœur, mais était-ce seulement à cause de l'alcool ? ça, c'était moins sûr... Ses doigts se mêlent aux miens, et j'en profite pour me concentrer dessus, espérant ne pas être malade. Puis elle me pose cette question, la fameuse, que je ne voulais pas entendre. Pourtant, je lui dois une réponse. J'en sais rien... C'est dur, je t'ai cru quand on parlait de l'avenir, avant.. Je sais que tu es sincère, ça se sent... mais je.. je crois que je refuse d'y croire de trop. En fait, c'était une façon de me protéger un peu... J'étais faible, surtout face à elle, et les seules choses qui me permettait de garder les pieds dans la réalité était de croire à cela, et d'écouter les conseils de ma soeur, qui avait un avis extérieur.