can you hear the silence ? tes parents te demandent de rester là et de ne pas bouger. t’obéis, comme tu sais si bien le faire. du haut de tes trois pommes,  t'as l'âge requis pour entrer à la maternelle. mais tu n'iras pas. pas aujourd'hui car tu dois rester là. et attendre. attendre quoi ? tu ne sais pas. mais tu ne peux pas entrer dans ce super marché avec tes parents. ils t'ont bien avertis. alors tu regardes autour de toi, devant toi la porte qui ne s'ouvre pas. tu souris aux personnes qui te saluent, sans leur adresser la parole. tu ne peux pas, ils ne veulent pas. le temps passe sans que t'en prennes vraiment conscience. il passe en silence sans se montrer, et toi t'attends. toujours et encore sans aucun signe de vie de tes parents. tu ne sais pas ça fait combien de temps que t'es là, seul à ne pas bouger de ce banc mais encore aucun signe. alors tu te lèves et tu te mets à courir vers la porte si près de toi. t'essaies de l'ouvrir, mais la poignée est trop haute. alors t'abandonnes. comme tes parents l'ont fait. ils t'ont laissé sur ce banc avec l'intention de ne jamais revenir. à l'époque, tu ne savais pas ce que ça signifiais d'être abandonné. du haut de trois pommes, tu ne savais pas si tu devais faire confiance à ce nouveau visage. ce visage aux cheveux grisâtres qui insiste pour que tu dises ton nom. toi, tu ne parles pas. tes parents ne t'ont jamais permis de parler aux étrangers. mais quels parents ? tu n'en a plus désormais. i was blessed with a curse. tu ne sais pas comment ni pourquoi, mais tu vis désormais dans cet entrepôt avec des inconnus. tu vis, enfin c'est ce que tu crois. ils te nourrissent, la femme arrive même à t'apprendre à lire quelques mots sur un papier. avec beaucoup d'efforts et de patience, elle arrive à te faire dire un mot, puis deux. pour finalement en venir à une phrase. ils ne connaissent pas encore ton vrai prénom, mais tu te fais passer pour woody. woody adams. le jeune garçon abandonné qui a été adopté par des clochards. pour des gens de la rues, ils ont un bel endroit où vivre et suffisamment d'argent pour nourrir une bouche de plus. ils prennent soin de toi eux, ils t'autorisent à parler aux étrangers eux. ils ne te laissent pas seul sur un banc, ils t'apportent partout où ils vont. comme si t'étais un animal de cirque, ou un trophée. ils sont fiers de toi, tu crois. mais pourquoi ? jamais tu ne le sauras car tu ne poses pas de question. woody il vit, pas le temps de penser. alors tu te laisse faire, tu profites de ce qui t'offres à toi et plus jamais t'oses repenser à cet horrible femme qui te criait dessus et cet homme répugnant qui t'ont abandonné. jamais. youth is wasted on the young. woody grandit sans jamais mettre les pieds dans une cours d'école. il grandit dans la rue au travers les clochards et les rebelles. tes parents connait pratiquement tout le monde dans cet univers. tes parents font des trucs dans lequel tu te mets toujours le nez. il y a cette fille qui ne cesse jamais de passer, le temps d'un simple 5 minutes puis qui repars avec un sac à dos. cette fille t'intrigue, elle te fascines. mais pourquoi ? ne serais-ce pas ces jambes ? ou la façon qu'elle a de te regarder sans t'adresser ne serais-ce qu'un petit mot de cinq lettres. un simple salut te rendrait heureux. un simple salut te permettrait de savoir ce qui se passe dans cet entrepôt. puis finalement tu le découvres seul comme un grand lorsque tu tombes sur la cachette secrète de ton vieux père. du blanc, que du blanc. un truc qui ressemble à de la neige, mais en plus fin, en plus chimique. t'as 18 ans et t'es curieux. alors tu piques un sachet, puis un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que ce soit ton père qui te prennes la main dans le sac. il n'est pas furieux, au contraire. il te demande : « t'aimes ça la poudre mon petit ? » et tu lui réponds oui d'un signe de tête. il ne te chicane pas, rien de cela. mais il t'offres un sachet de cette même cachette, et se fait une barre avec toi. day in day out. la rue, que dire de la rue ? un univers totalement fascinant et attractif. tu te plais dans la rue et t'en fais ta vie. tu traînes et puis tu traînes, sans t'arrêter de traîner. tu fumes, tu bois, tu sniffes, tu fêtes. mais tu ne dors pas. ce temps est résolu. t'as pas le temps de dormir, tu dois faire du fric. woody c'est le pique pocket de la ville. c'est celui qui a plein de cash mais qui ne travaille pas. t'es celui qui rend les gens fous, qui les rends paranoïaques à force de perdre leurs objets chers. t'es celui qui les manipule, puis qui pars avec leurs bijoux. ce mec qui tond les gazons seulement pour te couvrir, c'est toi. tu détestes faire ça, mais c'est la seule façon que t'as trouvé pour avoir une raison d'avoir leur accord pour entrer dans la maison et aller pisser. tu repars avec une bouteille de parfum, une bague et un verre d'eau. ta journée est finie, reste qu'à faire le boulot du soir. sometimes you're the hammer, sometimes you're the nail. t'es assis devant un de ces clodos qui achètent tes trucs volés. tu lui montres cette jolie montre qui vaut pas mal plus qu'un simple billet de 20. mais c'est avec des 20 que nous faisons des 100, et des 1000. il te regarde comme-ci t'étais une machine à retardement, comme-ci t'allais exploser. puis il se lève et pars en courant. « putain ricky reviens ! » dis-tu en te levant pour le rattraper. mais peine perdu. ce mec est la bombe à retardement de la rue. il a de l'argent mais ne la dépense jamais. l'argent ne lui brûle pas les mains, non loin de là. c'est ta cible préférée, parce que t'arrives à l'avoir pratiquement à chaque fois. mais pas cette fois, et tu ne comprends pas pourquoi. alors t'abandonnes, et tu te remets à parcourir les rues comme tu sais si bien le faire. un joint aux lèvres, la bouteille de whisky pas trop loin dans le coin. tu marches, tu cours, tu rigoles avec les autres. tu vis ta vie. puis tu tombes dans un autre monde, derrière ta console. tu perds le fil du temps, tu te laisses emporter par le son que tu créé. tes oreilles bourdonnent, les gens dansent devant toi, t'as les yeux fermer. putain ce que t'es high, mais que tu t'éclates.

finalement l'histoire est dans le premier poste.

bienvenue à toi, woody the kid !
j'ai hâte de rp avec toi et la bande de voyous (ouais, j'suis oli aussi   )

et voici les liens utiles...
c'est le commencement d'une nouvelle vie pour toi alors, tu vas commencer par remplir ton profil pour y mettre toutes les informations requises si ça n'est pas déjà fait. tu dois ensuite relire et garder précieusement le lien de l'annexe qui contient de très nombreuses informations, notamment au niveau des lieux que contiennent chaque quartiers... pour plus de simplicité, les quartiers n'ont pas de sous forums, alors n'oublie surtout pas de préciser où se passe l'action et cette annexe t'aidera sans doute beaucoup. après cela, tu dois passer par cette catégorie où tu pourras créer ta fiche de liens et commencer à te repérer concernant l'endroit où poster une absence ou changer de groupe, par exemple. et n'hésite pas à demander des liens aux autres personnes présentes, elles n'attendent que ça ! une fois que tout ça est fait, tu n'auras plus qu'à aller voir les différentes activités que BTY propose, comme les défis ou les cap ou pas cap (en annonce dans les jeux). le flood et la cb te sont grandes ouvertes et te tendent les bras (ouioui). Tu peux également aller faire un tour dans les sujets libres qui sont resencés ici.
on t'aime déjà !