je danse. ouais y'a une meuf qui me chauffe tellement que je danse. limite on va vite fais aller dans les toilettes tellement elle est bonne et après elle me ramènera chez elle, demain j’me lèverai, fin de matinée, dans les draps de jenesaispasqui, et j’m’en contrefous, franchement. j’la regarderai même pas avant de partir, j’aurai peur d’voir sa tête, ouais. faut dire, aussi, ça m’est déjà arrivé de ken un thon parce que j’étais trop high pour distinguer sa tronche. et au réveil, quand j’l’ai vue, j’ai pris peur. alors à part si je me souviens de qui c’est, j’prends pas le risque de regarder, posy planté là comme une conne à me regarder chelou, limite elle tue la nana devant moi. j'en ai marre, je lache la pauvre conne qui capte pas et je retourne vers Posy. " on rentre. " je lui demande pas, on rentre c'est tout. limite je la tire dehors tellement je suis pressé, j'en ai ras le bol j'ai envie de fumer, on arrive dehors, je tire mon tabac j'men roule une, je la tire tranquille sous les yeux de Posy rien a foutre après tout. Je monte dans ma caisse, j'ai rien bu je conduit, elle se la ferme durant le voyage et heureusement j'ai pas envie de causer. je monte les escaliers jusqu'à mon appart, j'ouvre la porte, posy derrière moi, je me laisse tombé sur le canapé, j'men roule une deuxième, en y rajoutant un peu de shit, je veux valser, posy me regarde, je la regarde, je la dévore même.

Elle avait pas envie de se prendre la tête ce soir, Posy, elle voulait juste s'amuser avec ses copines, danser jusqu'au petit matin. Son rouge à lèvres sang, elle l'avait pas mis en pensant à Tomas et à l'effet que ça lui ferait. Elle en a rien à faire. Posy, elle est canon dans sa robe noire bien trop courte, dans cette robe qui ne laisse aucun doute sur ses longues jambes fines. Posy, si elle voulait, elle pourrait lever n'importe quel mec de la boite, mais c'est lui qu'elle veut, c'est toujours lui. Ca la rend dingue de le voir danser alors qu'il a jamais mis un pied sur la piste de danse pour elle. Pauvre con. Elle avale son verre d'une traite pour calmer la jalousie qui lui vrille l'estomac. Si ça avait été n'importe qui, Posy, elle aurait déjà dit ses 4 vérités à la pauvre blonde. Mais c'est lui et ça change tout. Il n'y a aucune chance qu'elle brise la sacro-sainte règle. Elle n'est pas encore prête à être la grande perdante de leur histoire. Pourtant, elle le suit. Dans sa voiture. Dans l'escalier. Jusque chez lui. Sur son canapé. Elle reste debout devant lui. Elle le fixe du regard. Il est beau, Tomas et Posy, elle a jamais su dire non à son regard. « Tu me fais chier. » Posy, elle sait pas gérer ses émotions. Elle a besoin de crier, d'externaliser tout ça. « T'aurais mieux fait de ramener l'autre pétasse chez toi. Je voulais m'amuser moi.» Avec toi de préférence, mais ce n'est qu'un détail.

je la regarde, elle est belle putain, c'est la plus belle femme que j'ai rencontré de ma vie, même a l'intérieur elle est belle, je la trouve belle tout le monde, même quand je la vois pas elle est belle. j'allume mon cône où je viens de faufiler mon secret d'envole et je la regarde, j'ai envie de la tiré vers moi. mais sayait elle parle, c'est comme si je buvais chacune de ces paroles. " je sais. " ouais je savais que sa lui ferais chier de rentrer mais je la voulais avec moi et nul par ailleurs, je voulais qu'aucun mec ne mettes la main sur elle, je voulais qu'elle soit entre mes mains, que les miennes touches sont corps brûlant et non pas qu'elle soit sous l'emprise d'un homme qui ne voulais faire d'elle qu'une bouché. " pourquoi t'es là alors ? dégage retourne y ! " je tire sur mon joint, elle a qu'a y retourner cette conne, va s'y. j'aurai qu'à appeler une ou deux copines pour passé une bonne soirée chérie, j'ai pas besoin de toi poupée. enfin c'est ce que je dis, je sais qu'au fond je crèverai sans toi, d'ailleurs sans toi je serais d'ja mort.

Posy, elle en avait marre de cette relation. Enfin de ce truc indéfinissable qui les unissait. Elle supportait pas de l'imaginer avec une autre. Ca la rendait malade d'imaginer ses mains sur le corps d'une autre. Rien que l'idée qu'une autre fille avait pu mettre les pieds dans son appart lui donnait envie de gerber. Posy, elle le voulait pour elle. Rien que pour elle. Parfois, Posy, elle se disait que ce serait mieux si elle se trouvait un autre mec, un mec gentil qui ne voudrait qu'elle, qui n'hésiterait pas à l'aimer justement. Et puis, elle se rappelle. C'est elle, l'idiote, qui a tout gâché. « A pieds ? Dans cette robe. J'ai pas envie de me faire agresser par le premier venu. » J'ai pas envie de partir, je préfère rester avec toi. «Mais elle n'en dit rien Posy. Elle se tait. « Ne me tente pas. Il y a pleins d'autres mecs qui accepteront de danser avec moi toute la soirée. Contrairement à ta pétasse de tout à l'heure.» Elle le provoque, elle le sait. C'est plus fort qu'elle. Il ne devrait regarder qu'elle. Leur histoire, leur relation, ce truc entre eux, elle ne voulait le partager avec personne d'autre. Elle se laisse tomber à ses côtés, lui vole son joint pour tirer une latte dessus. Posy, avec son petit gabarit, elle pourrait planer très vite. Mais c'est rien à côté de ce qu'elle ressent dans ses bras.

elle me tire mon joint et tire dessus la miss, je laisse échappé un petit sourire, ce que j'aime quand elle fait sa rebelle, elle me plait encore plus comme ça. " tu vas pas aller, tu vas rester. " je le savais, c'est pas un secret. mais elle, elle le sait pas, que moi, moi je serais pareil, je pourrais pas me casser car tout ce dont je voudrais ce serait ce petit bout de femme, l'avoir dans mes bras pour toute la nuit, non mieux, toute la vie. je lui reprend mon joint, c'est le mien elle a qu'a s'en rouler un aussi, je tire dessus. j'ai soif, je veux boire. je me lève, limite je la fais basculer. " elle était bonne cette pétasse, j'étais a deux doigt de me la faire, mais ton regard de chien battu sur moi, ma légèrement fait chier toute la soirée. " je me baisse vers mon armoire à alcool, j'attrape une bouteille, je bosse pas demain, je peux me déchirer la gueule je m'en fou. Je m'avance vers elle, j'enlève le bouchon de ma bouteille, je bois une gorgé, deux, trois, des bonnes grosses gorgées avant de tendre la bouteille à la blondinette et je tire sur mon joint encore. je tire sur mon t-shirt, j'ai chaud. c'est ça robe, non c'est elle qui me fait cet effet.

Elle le déteste. Sérieusement. Elle ne pense pas avoir un jour détesté quelqu'un autant qu'elle peut le détester lui. Et quand il a raison, c'est encore pire. « Tu te prends pour un voyant maintenant ? Je peux encore me casser Tomas. » Tomas, ça sonne faux dans sa bouche. Pauvre con, ça lui ressemble plus. Connard, c'est encore mieux. Elle croise les jambes. Son regard ne quitte jamais son corps. Il pourrait être moche, prendre un peu de bide, perdre ses cheveux, ça lui rendrait service à Posy. Quoique. Elle est sûre que même chauve, elle resterait assise sur son canapé pourri. Un rire s'échappe de ses lèvres. Il n'a rien à voir avec celui mélodieux qu'elle lui offrait au début de leur relation. Ca sonne faux. Comme toute leur histoire. « C'était sa main à elle que t'aurais dû chopper alors. T'aurais pu la baiser tranquille.» Elle attrape la bouteille et avale une gorgée, puis une deuxième. Ca réchauffe tout son corps, ça lui fait du bien. Elle enlève ses talons et fait comme chez elle.« On peut y retourner si tu veux. Elle doit encore t'attendre. T'es certainement le seul mec qu'elle aurait pu se faire ce soir.» Ca sonne comme une certitude, mais ce n'est qu'une question. Putain, dis-le moi que je suis la seule, que les autres, elles sont fades

je ris. je peux pas m'en empêcher, je ris. t’imagines même pas à quel point j'suis voyant moi. et elle me jette c’regard noir genre, on dirait qu’elle veut m’impressionner ou j’sais pas quoi, mais c’est vraiment perdu là. pauvre biche. elle est trop perdue dans ses illusions. t’fais la jalouse, ou quoi ? ouais, non, j’crois que j’rêve un peu trop, là. le jour où elle montrera un sentiment n’est pas prêt d’arriver. ah, elle m’énerve. elle fait trop la thug là, j’sais pas ce qu’elle essaye de me prouver, pourtant j’sais bien qu’elle est pas comme ça, ça se voit. parce que t’as cru que j’t’aurais laissée y aller, sérieux ? elle est tellement innocente, c’est presque flippant. non elle y retourne pas et moi non plus, je la veux pour moi, aucun autre gars ne la regardera. je suis entrain de me dire que j'aurai du la gicler la première fois, parce qu'elle a fait la conne avec moi et j'ai pas les filles comme ça et j'crois que c'est un peu ça qui m'a poussé à l'aimé plus que les autres, c'est qu'elle est tout ce que je détéste.. même si j'fais le fier, que ça en a pas l'air, c'est vrai putain. sinon j'l'aurais sautée, dégagée de mon pieu, et au revoir. mais non, la preuve, c'est qu'elle dort tous les soirs dans mon pieu et le lendemain elle est encore là. Je me laisse tombé à côté d'elle, mon joint dans la bouche je récupère ma foutu bouteille et je bois, je bois je bois.. je bois tellement que bientôt je ne serais pas différencier mon sol de mes toilettes.  

Elle aurait dû se barrer, Posy. Elle aurait dû prendre ses cliques et ses claques il y a bien longtemps. Probablement après la première nuit, celle où ils ont remis le couvert. Pas la première fois quand ils étaient encore un vrai couple. Ceci dit, elle n'était plus sûre de l'avoir été un jour. Elle ne se souvenait plus trop, Posy. Parfois, elle avait cet image dans la tête de soirées où ils s'étaient vraiment aimés, mais elle se disait que ce n'était qu'une illusion. Parce que le mec indifférent face à elle, il avait jamais pu l'aimer. « Ouais j'fais ma jalouse. » qu'elle réplique, insolente, son regard bien ancré dans le sien. C'est l'alcool mélangé au joint qui lui monte à la tête. Elle va la regretter cette petite phrase, mais ça ne l'arrête pas l'idiote. « Cette fille, je la déteste. Et je la connais même pas. C'est pas très juste, tu vois, de détester une inconnue parce que tu danses avec elle. Faut croire que je deviens cinglée quand je suis avec toi. » C'est ce qui arrive quand on est accro à un mec et Tomas, elle l'a dans la peau Posy.  « J'sais pas, c'est pas comme si tu te souciais vraiment de moi. » C'est pas comme si quelqu'un se souciait d'elle tout court. L'espace de deux secondes, elle paraît sincère et un peu triste Posy, mais elle remet vite son masque de la garce indifférente. « Je t'ai pas suivi ici pour te voir t’enivrer. » Menteuse, tu l'aurais suivi pour n'importe quoi    

prouve le, je suis sur du contraire. cette fille, moi je la suivrait jusqu'au bout du monde. " Tu l'as détéste ? raison de plus pour que j'aille me la faire non ? " j’balance, comme si c’était une évidence, trop sûr de moi. en même temps, dans ma tête de mec enfariné, avant j'étais pas comme ça, je me suis renfermé parce que si je le fais pas, je vais me faire bouffé tout cru par le pire des prédateurs : la femme pour qui tu pourrais crever. La elle me dit qu'elle détéste la meuf de ce soir là et je paris qu'elle détéste toute les meufs que j'approche aussi. " ahhhh la posy elle est trop jalouuuuuuse j’hallucine. " j’la regarde avec des yeux ronds, j’suis trop choqué, et en même temps ça m’fait plaisir de l’entendre le dire, tiens. n’empêche, j’peux pas m’empêcher d’éclater de rire. j’ris, et j’ai mal au bide, pourtant c’est pas drôle hein, on est d’accord, mais quand même. j’me lève, j'la regarde, j’ai encore un grand sourire aux lèvres. sérieux, j’me sens limite trop puissant là, en vrai, ça m’fait vraiment trop plaisir. " tu veux que j’te dise, t’es mieux qu’la meuf de soir. "sous-entendu j’préfère être avec toi, sous-entendu j’te préfère largement aux autres. ouais mais, juste sous-entendu. j’suis pas aussi fragile qu’elle, j’fais pas d’aveux comme ça moi.  

Sérieux, Posy, casse-toi. Tu mérites mieux. T'es canon, la plupart des mecs te veulent dans leur lit. Il doit même avoir un mec, un peu plus sérieux que les autres qui te décrocherait la lune. Tire toi, gâche pas ta jeunesse avec ce con. Pourtant, elle reste l'idiote. Elle doit avoir un problème, un truc qui manque chez elle. « Pitié, t'arriverais pas à te la faire. Pas quand mon odeur souille tes draps, ta voiture. » Ca sonne comme une évidence, mais c'est plus une supplication. Parce que Posy, elle s'en remettrait pas s'il s'envoyait avec une autre alors que la preuve de son existence était encore présente. Elle roule des yeux face à sa réaction, ses bras croisés sur sa poitrine. « Redescends mon petit. J'avais juste envie de toi ce soir. Et les plans à trois, c'est pas trop mon truc. » Posy, elle peut pas accepter d'être sincère. A force de jouer, elle ne sait plus trop où sont les limites. Elle est drôlement contente de savoir que demain il aura tout oublier avec l'alcool qu'il ingurgite. D'autant plus quand ses joues prennent une teinte rosie à son compliment. Son sourire qui s'étend sur son visage, c'est le premier sourire sincère qu'elle lui offre depuis des siècles. Elle tire sur son tshirt pour qu'il s'approche d'elle et quand son visage est à quelques centimètres du sien, elle pose ses lèvres sur les siennes, vite fait, comme ça, juste pour se souvenir, juste parce que ça fait presque 24 heures et que bordel, ça lui manque. « Je suis mieux que toutes les filles que tu peux te faire. »

elle fait trop genre, bitch please, j’ai la carrure d’un chevalier moi, mais elle s’pisse dans son froc, c’est tout. et j’lui fais mon petit effet là, mon charme, et encore c’est rien, j’aurais pu lui citer du baudelaire, du verlaine, du que sais-je, j’ai pas sorti toutes les cartes, mais déjà rien que comme ça, j’la vois là, qui rougit et qui m’regarde même pas. j’hallucine, en fait, si j’veux, ça pourrait être trop facile de l’allonger, c’est un truc de fou. mais allez, allez, j’suis trop gentil, j’vais faire comme si j’avais rien vu. vraiment trop gentil l’tomas. et c’est elle qui s’met à jouer là, elle effleure mes lèvres, et c’est un jeu trop dangereux auquel elle joue, j’ai juste envie de réduire à néant la toute petite distance entre nos bouches, mais j’réussis à me retenir, je sais pas comment. l'espoir fait vivre. et elle s’recule même pas, la garce, elle joue avec mes nerfs, là. " ah t’es comme ça, tu veux jouer ? c’est dangereux c’que tu fais." elle imagine même pas combien c’est dangereux, j’crois. et j’recule pas, et j’mets ma main sur sa cuisse. j’parie qu’tu saurais pas m’résister. je glisse mon visage jusqu'à son cou, je vais lui chuchoter un truc et demain elle s'en souviendra elle au moins. " je peux toute me les faire justement. " c'est moi qui tire les reines, elle devrait le savoir. Le joint s'écrase dans le cendrier, l'alcool montant gentiment au nez. Je dois préciser que je me souviens souvent de toute mes soirées ?  

Sa confiance en elle est revenue, à la vitesse d'un boomerang. Il fallait pas lui dire qu'elle était mieux. Ca lui monte à la tête, Posy, plus vite que l'alcool. Ce petit compliment de rien du tout, elle va l'utiliser comme couverture chauffante pour son amour propre. Elle se sent invincible Posy. La chute sera probablement mortelle, mais pour l'instant, elle en profite. Un sourire s'étire sur son visage. Oui, elle veut jouer Posy. C'est pas ce qu'ils font depuis le début ? Ils se jouent l'un de l'autre. Ils savent pas faire autrement. Les sentiments, les histoires sérieuses, c'est plus leur truc depuis longtemps. « J'ai connu plus excitant comme danger. » qu'elle murmure à quelques centimètres de ses lèvres. Sa main glisse sur la cuisse de Posy, et Posy, elle les sent les frissons qui lui parcourent tout le corps. « Tu sais que je déteste perdre. » Ne paries pas avec elle, c'est pas comme ça que tout a commencé ? Ni l'un ni l'autre n'accepte de perdre le pari de leur grande histoire, ni l'un ni l'autre n'acceptera de dire la vérité sur leurs sentiments. Et ils tournent en rond. Elle tire un peu plus sur son t-shirt pour calmer ses mains tremblantes alors qu'elle s'allonge sur le canapé. « Tu veux continuer de parler des meufs que tu peux te faire ? » qu'elle murmure, ses mains glissant sous son tshirt. « Je peux partir, t'as qu'un mot à dire. » Elle le pousse à bout, le provoque. S'il lui dit non, Posy, elle partira. Elle cessera de se battre comme une idiote, elle le laissera gagner, mais demain, elle ne reviendra pas. Du moins, sa dignité l'empêchera de revenir ramper à ses pieds une nouvelle fois. Demain, ce sera son tour.

j’souris, encore. mais cette fois, pas narquoisement, pas avec un air de défi, rien, juste un sourire normal, un sourire sincère, j’sais pas pourquoi. mais elle m'énerve avec son air parfait, j'ai envie de lui faire bouffé son sourire qui me donne encore plus envie de l'avoir contre moi, mais c'est moi l'faible et je peux pas être l'faible. " retourne y maintenant, à ta soirée hm.. ? " je glisse mes mains sur ses hanches, je m'en fou cette fois, ce soir, comme chaque soir elle est a moi. j'ai perdu la notion de ce que couple signifie, j'aime pas ça, j'aime pas car au final tu te fais toujours niquer bien profond. " tu vas perdre, tu perd à chaque fois. " elle a perdue en venant ici, en me suivant dans ma bagnole, dans mes escaliers, elle a perdue en me suivant, elle a perdue dès le départ. j'la laisse me tirer, tiens elle prend un peu les choses en mains, il était temps j'aime, j'ai pas envie de parler, je sais pas si elle le comprend quand je fronce les sourcils lorsqu'elle me parle des meufs que je veux me faire. j'lui dirais jamais non, rien que la sensation de ses doigts qui frôle mon corp me donne l'impression de devenir fou, j'peux pas la lacher maintenant, j'lai.   

C'était malsain leur truc là. Posy, c'était pas une droguée, mais elle est sûre d'être dépendante. Et c'est pas une drogue douce. C'est un truc bien fort, un truc qui la transcende là, un truc qui lui donne l'envie de mourir et l'impression d'être plus vivante que jamais. Le tout en même temps. Ses doigts sur sa cuisse, c'est mieux que l'alcool qui coule dans son sang. Elle perd de la cohérence quand son corps est proche du sien, ses pensées s'entrechoquent dans sa tête et elle oublie, Posy, elle oublie comment on joue, comment on gagne. Elle s'oublie tout court. Il a toujours eu cet effet sur elle. « Tais-toi. » qu'elle ordonne contre ses lèvres avant d'en prendre possession pour de vrai cette fois, avec la passion qu'on lui connaît. Posy, ça fait longtemps qu'elle a perdu. Sa dignité, son cœur, ses émotions. Il lui a tout volé ce con. Mais elle s'en fiche Posy. Elle veut bien perdre, si ça veut dire qu'elle l'a quelques minutes avec elle, rien que pour elle. « Je devrais arrêter de jouer. » qu'elle murmure alors que ses lèvres tracent le contour de sa mâchoire. C'est même pas une menace. Ils savent tous les deux qu'elle ne cessera jamais de jouer. Si elle voulait, Posy, elle aurait pu arrêter bien avant. Elle aurait pu s'engager dans une relation plan plan avec un autre mec, mais elle aurait fini par revenir. Comme toujours. Parce que Tomas, elle l'a dans le sang. C'est une junkie, une pauvre fille, qui a besoin de sa dose. Ses mains sur ses hanches, c'est mieux que le reste.

posy, c'est l'seul truc qui m'garde sur terre, s'est un peu comme une gravité qui m'tiens au sol, sans elle je m'emporte je tiens plus. alors ouais on joue, on arrête pas un instant, on fait que ça, jouer comme des gamins, on se court après comme deux enfants jouant au loup sans jamais conclure, mais si j'conclue, si j'lui avoue que je pense qu'a elle, que je ne vois qu'elle partout, je perd et moi j'aime pas perdre. elle va continuer de jouer, elle est foutue, je vais gagner. " en attendant, c’est toi qui vient de craquer, t’as perdu, ça y est " puis, là, comme ça, je cherche pas à comprendre, et je l’embrasse genre, comme jamais, comme si c’était pas moi, pas le tomas habituel je glisse mes lèvres sur sa machoire, j'embrasse doucement chaque partie de sa joue avant de descendre mes lèvres sur son coup, je sais qu'elle va craquer, elle craque à chaque fois. j'savais pourquoi j'étais rentré au départ, s'était pour ça, limite j'en devient nympho, parce que 24h sans touché son corp, sans l'frôlé j'en devient dingo. Ma dose de cocaïne, c'est elle.   

On dirait qu'ils ont 5 ans tous les deux, l'âge où les garçons, c'est dégoutant, mais on veut quand même qu'il s'intéresse à nous. Elle ne sait pas pourquoi elle revient toujours vers lui. Tous les matins, elle se dit qu'elle va arrêter, que c'était la dernière fois, qu'elle va se trouver un autre mec et tirer un trait sur ce truc entre eux. Et le soir, son regard croise le sien et rebelote. Elle ne sait pas comment faire pour l'oublier, c'est pas faute d'avoir essayé. Mais il est toujours là. Elle le compare à chaque mec qu'elle croise. C'est sa voix qu'elle veut entendre quand elle est déprimée, même si c'est pour qu'il l'insulte. Posy, elle veut exister que dans son regard, elle veut vibrer que sous ses doigts. Et puis, Posy, elle a jamais aimé perdre. Alors elle continuera de revenir, jusqu'au jour où il lui annoncera qu'elle a gagné, que c'est fini. Mais ce jour là, elle n'est pas sûre d'aimer la victoire. « Tu veux vraiment qu'on joue à qui peut resister le plus longtemps ? » murmure-t-elle contre sa joue, ses doigts traçant les lignes de ses abdos. Parce que Posy, elle aime pas perdre, mais elle peut resister. Peut être pas. Enfin, elle peut résister au moins deux minutes. Sauf s'il continue de l'embrasser comme ça, comme si sa vie en dépendait. Ses bras se croisent derrière son cou et elle l’amène contre lui, limitant la distance entre leur deux corps à 0. Comme ça devrait toujours être.

j'suis pas un salop, je suis juste un peu compliqué comme gars, je me venge de Posy même si j'laime. C'est elle qui a commencer après tout, pas moi, alors si y'a des réclamations c'est vers elle qu'il faut aller. j’plante complètement mes pupilles dans les siennes, j’veux pas qu’elle regarde ailleurs que directement dans mes yeux. " action ou vérité ? " ouais voilà, c'est le jeu qu'il nous faut,J'vais lui mettre le seum, j'la lache, complètement, mes lèvres s'en vont de son coup, mes mains partent de ces hanches et moi je me redresse pour aller m'assoir dans le fauteuil en face et me rouler une clope. " Chaque soir je me ferais une nana, tout les soirs je te raconterais, y'aura même des soirs où je m'en ferais plusieurs " et sa réaction, elle tarde pas à apparaître. j’vois bien qu’elle reste sur le cul pendant un moment, sans parler, ça, l’thug, moi, il s’en réjouit, il a gagné, un peu.

Elle reste allongée, comme une conne sur le canapé, incapable d'expliquer ce qui vient de se passer. Y a un truc qui a sauté dans son cerveau, elle sait plus trop où elle est là, seulement que Tomas n'est plus sur elle. Son corps ressent déjà le manque de ses mains sur elle, de ses lèvres contre sa peau. Elle se relève doucement, réajuste sa robe sur ses cuisses. Elle ne lui adresse même pas un regard alors qu'elle chope une cigarette qui traîne sur la table. Ça la tue, Posy. Il se rend pas compte ce con qu'il est en train de la foutre en l'air. « Fais toi plaisir. » Fais moi plaisir, dégoutte moi, oblige moi à te détester. « On peut être deux à jouer à ce petit jeu. » Elle tire une latte de sa cigarette avant de le regarder. Il est beau comme ça et Posy, elle veut rien d'autre que de s'oublier avec lui. « Si on augmentait l'enjeu ? Celui qui se fait le plus de personnes en une soirée choisit le nouveau pari. » Posy, aussi, elle peut jouer si ça veut dire qu'elle a le droit à une place dans sa vie.

bon, ben voilà, ma comédie a assez duré, c’est fini, elle a complètement cramé. j’ai envie d’sourire, parce qu’elle est maligne, et j’aime bien, mais j’bronche, pas, j’garde le même visage inexpressif, presque dur. j'roule ma clope limite je fais même pas attention à la blonde à côté. " T'façon j'me fais plus de meufs que toi de mecs. tu le sais, je le sais, tout le monde le sais. " j'les baratines ces petites meufs, suffis que je fasse le beau gosse au belle paroles pour qu'elles tombent comme des mouches dans mon pieu. j'approche ma clope à mes lèvres, je l'allume, je tire dessus, je regarde posy, ça lui va pas de fumer, elle a tellement l'air d'un ange que ça gache tout. Mais pas questions qu'elle se fasse d'autre mec, je veux pas qu'on la touche. " pas question, j'veux pas qu'un autre que moi te touche, t'es a moi. " j'ai l'air mâlin moi, t'facon elle sait que je supporte pas, j'ai un peu perdu de nouveau, mais juste un peu.  

Si elle voulait, Posy, elle pourrait se faire une tonne de mecs. C'est pas ce qui manque les mecs qui la veulent. Vous avez vu son visage de poupée, ses longues jambes et sa poitrine ? Posy, elle est canon, mais c'est bête, les autres mecs ne lui font aucun effet. Elle ressent rien avec les autres, une seconde d'excitation peut être, mais c'est rien à côté du feu d'artifice qu'elle vit toujours entre ses bras. « Parce que je me suis jamais donnée à 100 % au jeu. » Posy, elle sait qu'elle joue avec le feu, mais ça l'amuse de le voir bouillir comme ça. S'ils se lançaient vraiment dans ce jeu, il y a de fortes probabilités qu'une guerre éclate en ville, parce que Posy, elle supporterait pas de voir la file de filles qui attendrait devant son appartement. T'es à moi. Un rire froid s'échappe de ses lèvres. Elle est plus sûre de rien Posy. « J'appartiens à personne. Encore moins à toi. » Mensonge, elle n'appartient qu'à lui, mais elle est trop perdue pour s'en rendre compte, l'idiote.

j’souris intérieurement, et de dehors, j’reste toujours aussi sérieux. " t'es forte pour raconter des conneries. très forte. " et j’la vois qui continue de buguer sur sa tête, et moi j’fais genre le mec blessé, un acteur né. j’fais la moue un peu. bien sur qu'elle m'appartiens, elle m'appartient à moi et puis a personne d'autre, elle a beau faire la forte je sais qu'elle est toute faible derrière son masque. Je la connais, mais elle me connait aussi, elle sait comment je suis, elle sait qu'il y a qu'elle qui me fait ccette effet et si elle le sait pas encore, elle le découvrira de toute façon. j’m’attendais pas à une réponse comme ça. je l’écœure, carrément. ben elle a qu’à s’barrer si je l’écœure alors, j’la retiens pas 

Spoiler:

C'est vrai qu'elle est forte Posy pour se raconter des conneries. La preuve, elle croit encore que sa mère va revenir dans sa vie et qu'elle va pouvoir avoir une vraie famille. Elle croit encore qu'elle compte pour lui cette idiote. Elle lui offre un sourire moqueur. « Mon meilleur talent. » Posy, elle aimerait être le genre de femmes indépendantes bien dans sa peau. Mais elle est dépendante, la pire des junkies. Sérieux, une cure de désintox lui ferait pas de mal. Elle en aurait bien besoin parce que son cœur va pas tenir longtemps si elle continue comme ça. « Tu me soules. » Elle chope son portable dans son sac et envoie un texto, comme s'il n'était pas là, comme si elle pouvait respirer librement alors qu'il lui vole tout son oxygène. « J'ai rien à faire ici. » Et elle sait plus si c'est pour lui ou pour elle qu'elle le dit. Elle devrait partir, prendre ses affaires et se casser, mais elle y arrive pas, pas quand elle sent son regard sur elle. Elle est enchaînée comme une prisonnière. Tomas, c'est son boulet, celui qui le retient. « On devrait arrêter nos conneries. »Mais demain, elle reviendra quand même. Comme toujours

Spoiler:

j'fume ma clope. j'dis rien, je l'écoute c'est tout. j'hausse les épaules et de temps a autre j'arrives à décrocher un sourire. j'suis a moitié présent, je l'imagine dans les bras d'un autre, ça m'soule j'arrête d'y pensé, puis je recommence comme un con. j'lève les yeux, je la regarde, je la défis cette fois. " tu prétends à longueur de temps qu’tu te fais chier, que j'te soule, que tu me supporte pas, alors pourquoi tu restes quand même ici avec moi ? " et j'veux la vérité posy, rien que la vérité. J'sais que je devrais la lacher, je devrais lui dire de dégager et qu'elle le fasse vraiment, mais j'sais aussi que le lendemain je serais tellement faible sans elle que j'irai lui courir après, comme elle a fait la première fois. J'passe ma main sur mon visage, j'suis pas le méchant. " Quelles conneries ? On fait quoi ? " j'tire sur ma clope, je retrousse mes manches de mon pull, j'ai chaud, j'lécoute et j'la regarde, encore, je peux pas m'en lasser.  

Ben oui Posy pourquoi tu restes malgré tout ? Pourquoi ? Tu pourrais te tirer, te trouver quelqu'un d'autre ou même profiter de la soirée avec tes copines, mais non, encore une fois, t'es coincée ici. « Faut croire que je suis maso. » qu'elle murmure sans oser poser son regard sur lui, parce qu'il comprendrait qu'elle ment. Il la connaît mieux qu'elle se connaît elle-même. Et ça l'énerve à un point inimaginable. « Ca doit me plaire de me faire traiter comme une conne. » Elle le mérite après tout. Si elle avait pas joué avec le feu, ils ne seraient pas dans cette situation. Elle a merdé, Posy, elle a du mal à assumer les conséquences alors elle le laisse jouer. « Tout ça. Ce truc là entre nous. Ca me rend folle quand je t'imagine avec une autre. Tu deviens dingue quand je suis avec un autre. On s'empêche d'être avec d'autres personnes, mais on est incapable d'être ensemble. Et le pire, c'est que ça fait longtemps qu'on a cessé de s'amuser l'un avec l'autre. » C'est la première fois que Posy met des mots sur ce qu'il se passe, habituellement, elle fait l'autruche parce qu'elle a peur de le perdre, cet idiot.

"si tu le dis. ben j'assume", j'la traite comme une conne ouais, mais ça à pas l'air de lui déplaire. "t'façon c'est pas interdit j'peux m'amusé avec toi, c'est même gratuit tiens. " j'me redresse, en tirant sur ma clope, je me frotte la nuque, je grogne, je suis fâché j'en ai marre, faut qu'elle réalise que je suis juste entrain de me venger, j'me venge parce que putain elle ma fait souffrir elle ma entre ces mains comme un pentin et je déteste ça, je veux me détacher de cette pétasse mais j'arrive pas, partout où je vais y'a elle, partout où je regarde elle est là et putain comme j'ai envie de l'oublier, mais je peux pas, j'y arrive pas ! " Tu l'as chercher Posy ! C'est ta faute si on en là ! mais ouais, mais tu vois, l’soucis, c’est que j’pense trop à toi tout le temps tu vois ! " Réagis blondinette, réagis avant que j'arrive à prendre les voiles, parce que je vais me tiré un beau jour et ce sera  trop tard.