AQUARIUM SEA WORLD

La plupart du temps, quand je fais rien, je me balade. Il m'arrive toujours des trucs dingues, peut-être parce que je suis dingue moi même, et ça m'arrange parce que ça occupe. Alors ce jour là, je me promène dans mon quartier avec un peu d'argent dans mes poches, si je veux passer au cinéma ou un truc du genre. Pour tout vous avouer, j'ai plutôt envie de passer du temps avec une jolie minette mais toutes celles à qui je souris me regardent bizarrement. Aujourd'hui, je suis vêtu d'un débardeur blanc et d'un jean, le genre qui montre bien mes muscles. Elles devraient fondre, mais non. Et alors que j'me prépare à faire demi tour, j'vois une pancarte bien grande qui vante les mérites de l'aquarium du coin. Les poissons, c'est pas trop mon truc, mais avec l'espoir de voir des requins, je vais dans la direction de la flèche. Dix minutes de marche et j'arrive devant ce grand bâtiment. Heureusement, y a pas trop la queue. J'achète un billet jeune, et les aquariums se multiplient pour montrer toutes sortes de bêtes. Alors que je suis pratiquement collée à la vitre devant des poissons clown genre némo, j'aperçois une fille, plutôt petite, avec une belle chevelure brune, pas loin. Ça me dit quelque chose. Sans hésiter, je me précipite dans sa direction et me met face à elle. Nan ! J'aurais pas dû ! « Oh. » C'est Mira. Fuck, je suis bête parfois. « Je savais pas que t'étais branchée poissons. » Je suis nul, je sais même pas quoi dire. Mais je sais ce qu'elle va commencer à faire, alors je me prépare.

Quand tu avais douze ans, tu as eu un truc pour les animaux de compagnie. Tu avais déjà eu un chien, ou plutôt un chiot, toute petite, mais là, tu avais décidé de t'attaquer aux rongeurs. Aux cochons d'inde, plus particulièrement. Tu t'en ai acheté un, à la sortie de l'école. Quelque mois plus tard, ce fut le tour de ta passion pour les poissons. Tu avais tout lu sur eux, et était donc persuadée qu'ils étaient faits pour toi. Trois poissons plus tard, tu réalisais que, comme les cochons d'inde, les chiots, ou n'importe quel autre animal en fait, c'était pas fait pour toi. Tu étais inconsolable, pleurais toutes les larmes de ton corps. Alors, pour te remonter le moral, ta grand-mère t'as amenée à l'aquarium, pour te montrer que les poissons étaient de toute façon mieux ailleurs que dans un bocal de 25 centimètres cube. Vous avez passé là une des meilleures journées de ta vie, et depuis, elle est morte. Alors, tous les ans, à la même date, tu fais le tour de l'aquarium, toute seule. Tu restes jusqu'à la fermeture, et tu observes tes amis les poissons, en souriant et repensant à toutes les folies de ta mamie. Cette année ne manque pas à la règle, et donc, toute de jean, t-shirt blanc, et spartiates, tu observes les poissons clowns. Et soudain, un homme apparaît devant toi, tout feu tout flammes, troublant ton seul moment de calme de l'année. Oh. Le choc passe probablement sur vos deux visages en même temps. Déjà, la colère monte, mais tu essayes de la refouler. Tu n'aimes pas vraiment l'idée de faire une scène dans un aquarium. Je savais pas que t'étais branchée poissons. Tu fronces les sourcils, tout simplement hallucinée. « C'est pas vraiment comme si tu m'avais déjà interrogée sur mes centres d'intérêts pendant que tu trompais Alvana avec moi, d'un autre côté. » Bon ben pour le calme, on repassera.

Il hausse un sourcil, et déjà, tu sais que la suite va t'énerver plus que sa seule présence. Après tout, dès que ce mec ouvrait la bouche, tu te retrouvais à avoir envie de le réduire en bouillie à l'aide de tes poings et de tout ce qui était disponible à côté de toi. Si tu te souviens bien, ç'avait été une assiette un jour. Malheureusement pour toi, dans un aquarium, les munitions étaient plutôt limitées, tu ne pouvais donc te servir que de ta propre personne. Si seulement tu étais un peu plus grande, un peu plus forte... Me parle pas comme si t'étais pas fautive dans l'histoire ma petite. Ma petite. Ça passe quand c'est Liano, beaucoup moins quand c'est ce con là. Il détourne le regard de toi, et tu t'insurges un peu plus. C'est pas vraiment comme si j'étais celui qui avait trahi sa meilleure amie en couchant avec son copain, just saying. Ton sang ne fait qu'un tour. Le plus tôt t'accepteras ton rôle, pire que le mien et presque entièrement fautif, le plus tôt tu pourras te débarrasser de cette colère qui te rend vraiment moche. Et sans vraiment réfléchir, tu hausses soudainement la voix, « J'n'ai jamais dit que je n'étais pas fautive ! » Tu lui enfonces un doigt accusateur dans l'épaule « Mais toi, tu l'es tout autant que moi ! T'es p'tet pas la meilleure amie, mais t'étais son putain de copain ! Si tu voulais lui rester fidèle, tu pouvais très bien le faire ! tu lui donnes un nouveau coup de doigt Mais toi, tu as décidé que tu voulais coucher avec moi autant que je voulais avec toi ! Si c'était une erreur ? tu rigoles, amère, avant de croiser les bras et de le juger du regard Clairement, oui. Mais ne vient surtout pas m'accuser moi parce que t'es incapable de réfléchir avec autre chose qu'avec ta queue ! » Tu le regardes dégoûtée. Tu ne penses même plus à ta grand-mère.

Tu savais qu'elle allait s'énerver. Elle avait beau mesurer trois pommes, elle avait beaucoup de caractère et quand on la frappait au mauvais endroit, elle partait au quart de tour. Vous auriez été bien ensemble, tu pensas une minute, avant d'effacer l'idée de ton crâne. Tu attendais qu'elle démarre, fasse tourner le moteur, et tu ne dus pas attendre bien longtemps pour voir la créature exploser de rage. « J'n'ai jamais dit que je n'étais pas fautive ! » Tu haussais les sourcils, tous les gens autour de vous allaient vous regarder et écouter, maintenant. Ne pouvait-elle pas être plus discrète ? Mais sans t'en empêcher, tu souris à moitié. « Mais toi, tu l'es tout autant que moi ! T'es p'tet pas la meilleure amie, mais t'étais son putain de copain ! Si tu voulais lui rester fidèle, tu pouvais très bien le faire ! Elle avait raison sur ce point. Mais je savais, à l'intérieur de moi, que j'étais qu'un connard pour avoir fait ce que j'avais fait. Je voulais juste pas l'admettre, à quiconque. Mais toi, tu as décidé que tu voulais coucher avec moi autant que je voulais avec toi ! Si c'était une erreur ? Elle rigola et tu le sentis amer. Clairement, oui. Mais ne vient surtout pas m'accuser moi parce que t'es incapable de réfléchir avec autre chose qu'avec ta queue ! » Apparemment, elle avait fini de crier. Tu posa une main sur son épaule et la regarda dans les yeux. Pas besoin de t'énerver ma cocotte, ça ne fait juste que prouver que tu te sens bien plus fautive que tu ne sembles le montrer dans cette affaire. T'aurais pu m'ignorer tout simplement, j'ai pas commencé la dispute à ce que j'me souviens. Tu enleva ta main en soupirant, croisant tes bras en regardant les poissons. C'est pas beau de me crier dessus à côté des poissons, les vibrations vont leur faire peur Tu parlais pour rien dire, comme à ton habitude. Mais t'avais été un peu ébranlé par ses paroles. La seule raison pour laquelle tu n'avais plus Alvana, c'était que t'étais un trop gros connard et que tu t'en rendais même pas compte. T'as raison, je le sais, tu le sais, mais j'trouve que tu t'en veux pas assez dans cette histoire

Tu le vois sourire un peu pendant ton laïus, ce qui t'enrage. Et suite à quoi il te touche en plus ! Non mais j'hallucine ! Il plante ses prunelles dans les tiennes, et tu as juste envie de lui cracher au visage, voilà à quel point il te dégoûte ! Voilà ce qu'il t'a fait ! Voilà ce que tu deviens, en sa présence ! Pas besoin de t'énerver ma cocotte, ça ne fait juste que prouver que tu te sens bien plus fautive que tu ne sembles le montrer dans cette affaire. T'aurais pu m'ignorer tout simplement, j'ai pas commencé la dispute à ce que j'me souviens. Il enlève sa main, juste quand tu esquisses un geste pour la dégager. Bien. Déjà ça qu'il a comprit apparemment. Puis il croise ses bras, l'air de rien, et regarde tout simplement les poissons. C'est pas beau de me crier dessus à côté des poissons, les vibrations vont leur faire peur. Tu le regardes les sourcils froncés, ta colère toujours présente, mais plus trop sûre de ce qu'il en est. Ce qui, en fait, te donne encore plus envie de le frapper qu'autre chose. Tu enfonces tes ongles dans tes mains, presque prête à faire demi-tour et t'en aller aussi loin de lui que t'emmèneront tes talons hauts, quand il recommence à parler. T'as raison, je le sais, tu le sais, mais j'trouve que tu t'en veux pas assez dans cette histoire. Tu ouvres la bouche, plutôt médusée. « T'en as aucune idée. » Ta voix est plus faible que tu l'aurais voulu quand tu repenses à ce côté de cette période. Tu t'en rends compte, probablement que lui aussi donc. Alors, tu t'empresses de continuer, avec plus de colère dans la voix, avec plus d'amertume, plus de contrôle. « Tu sais absolument rien de ce que j'ai vécu après cette soirée, puisque les seules fois où tu m'as adressé la parole ensuite, c'était pour pratiquement m'accuser de t'avoir violé ! Mais... Je... On se voyait TOUS les jours, Flynn, putain ! Je sais même pas si tu te rends compte d'à quel point je - ARG ! » La colère monte avec tes mots, et tu ne finis même pas ta phrase, tu le frappes, avec tes petits poings, avec ta petite force, de plus en plus en colère. Si bien que finalement, tu décides juste de partir, à grand pas, bien loin de lui, en direction des lamantins, pour penser un peu à autre chose.

Quand elle reprend la parole, tu penses entendre quelque chose de différent dans sa voix. Se pourrait-il qu'elle s'en voulait plus qu'il ne pensait par rapport à toute cette affaire ? Elle avait perdu deux amis dans le lot. Car oui, avant de coucher ensemble, ils passaient assez de temps tous les deux, vu qu'elle était proche d'Alvana. Tu la sens se reprendre et repartir dans la colère, et tu te prépares à t'en prendre plein dans la figure. ça va, t'es grand, tu peux le supporter. « Tu sais absolument rien de ce que j'ai vécu après cette soirée, puisque les seules fois où tu m'as adressé la parole ensuite, c'était pour pratiquement m'accuser de t'avoir violé ! Mais... Je... On se voyait TOUS les jours, Flynn, putain ! Je sais même pas si tu te rends compte d'à quel point je - ARG ! » Tu écarquillais légèrement les yeux. Que voulait-elle dire, avant de s'arrêter ? Tu restais silencieux, en attendant qu'elle reprenne la parole. Mais elle le faisait pas. Alors t'étais obligé de demander, trop curieux. "A quel point tu .. quoi ?" Ta voix était plus douce, tu ne t'en étais même pas rendu compte. De toute façon, là, tu n'étais pas énervé, et tu ne savais même pas si tu l'avais été depuis sa petite tirade. C'est pas de ma faute si t'as eu des problèmes après, y a toujours des conséquences à nos actions .. Tu soupira, et reprit la parole. C'est pas comme si t'appréciais ma compagnie, hein ? Je suis sûr que tu attendais juste le moment pour me sauter dessus et juger de ma performance. On était même pas amis, hein ? Tes paroles étaient dures, mais tu pensais que c'était la réalité.

Tu n'as pas le temps d'aller bien loin, déjà, sa voix te rattrapes. Elle te demande des réponses, il t'en demande, l'air vraiment curieux. Tu fermes les yeux, te mords la lèvre et prends une grande inspiration. Tu sens comme des milliers d'yeux sur ton corps, et tu sais parfaitement que vous êtes en train de causer une petite scène dans l'aquarium. Pauvres poissons, forcés de vous supporter, toi et Flynn, le duo électrique. Les mauvais amants. C'est pas comme si t'appréciais ma compagnie, hein ? Je suis sûr que tu attendais juste le moment pour me sauter dessus et juger de ma performance. On était même pas amis, hein ? Ses mots te brûlent quand tu repenses au bon vieux temps. Oh oui, tu étais curieuse de ses performances, c'est clair, mais ce n'était pas vraiment ce qui t'intéressais le plus. Non, en y réfléchissant bien, être curieuse était le dernier de tes soucis. « Laisse tomber, Flynn. T'en vaux même pas la peine... » Il n'en vaut pas la peine maintenant, tout comme il ne valait pas la peine quelques années auparavant. Ta voix est acide cependant, comme si tu espérais lui faire autant de mal que lui t'en avais fait. Mauvaise méthode, tu t'en rends bien compte. Tes mots ne le blesseront jamais autant que les siens t'ont blessées. Tu ressens des picotements dans les yeux, et commence à maudire tes canaux lacrymaux, et ta colère monte encore d'un cran, ce qui n'arrange pas ton affaire. Tu sens des larmes couler sur tes joues, et tu sais que tu as atteint le point de non-retour, celui où ta colère est tellement énorme, ta frustration tellement grande, que tu commences bêtement à pleurer. Tu reste donc dos à lui, ne tenant pas vraiment à ce qu'il puisse utiliser cette faiblesse contre toi. Il a déjà bien assez d'armes en main, ce con.

Tu ne comprends pas pourquoi Mira te hait tellement. Ce n'est pas comme si tu l'avais violée toutes ces années auparavant. Elle avait été aussi consentante que toi. Et maintenant, elle te fait le cinéma de flynn le grand méchant loup et elle la vierge marie. Tu commences à être un peu énervé de la voir agir ainsi, sérieusement, après toutes ces années en plus. T'es pas méchant avec elle, tu lui remet juste le truc devant les yeux pour qu'elle voie ses erreurs, voilà tout. C'est de sa faute si elle a trahi sa meilleure amie, pas la tienne.« Laisse tomber, Flynn. T'en vaux même pas la peine... » Tu soupires d'agacement et la regarde te tourner le dos. Tu t'en fiches de ce qu'elle fait comme ça, t'as juste envie de te barrer. Ça t'agace les gens qui arrivent pas à voir leur faute dans quelque chose et qui rejettent toute leur haine sur quelqu'un d'autre. Surtout que t'as pas été méchant jusque là. Tu la laisses un peu avant de l'obliger à se tourner vers toi. « Mira, tu me fais chier, sérieusement. Hé ! Attend, tu pleures pas, là ? T'es sérieuse ? » Tu lèves les yeux aux ciels. Faire le gentil ça t'embête alors t'as fini. « Ben pleure si tu veux, après tout c'est toi qui t'es mise toute seule dans cette situation .. J'essaierai pas de te remonter le moral ». Tu t'éloignes et tu regardes d'autres poissons. SI elle veut te parler, elle aurait qu'à se déplacer et arrêter de faire la petite victime.

« Mira, tu me fais chier, sérieusement. Hé ! Attend, tu pleures pas, là ? T'es sérieuse ? Ben pleure si tu veux, après tout c'est toi qui t'es mise toute seule dans cette situation .. J'essaierai pas de te remonter le moral » Ca, c'était juste la goutte d'eau qui fait déborder ton vase. Oui, tu pleures, oui. Mais rien à voir avec une quelconque tristesse ou quoi, non ! Espèce d'égocentrique de merde ! Tu t'énerves plus que jamais, et perds juste tout bon sens. « J'ETAIS AMOUREUSE DE TOI, CONNARD ! » Tu hurles ta confession, peu soucieuse là encore, des gens qui vous regarde. Vous êtes en train de faire un grosse scène dans cet aquarium, si grosse que tu pourrais te considérer heureuse qu'ils te laissent à nouveau y mettre les pieds à l'avenir. Mais Flynn s'éloigne de toi, alors tu n'as pas le choix. Tu le rejoins à grands pas, tes talons claquant sur le sol, et tu le pousses, autant que tes pauvres bras te le permettent. « J'étais qu'une PAUVRE gamine, complètement amoureuse du SALOP de copain de sa meilleure amie ! Les larmes coulent encore sur te joues, et tu les essuies du dos de la main, au possible. Tu m'as brisé le cœur, Flynn, merde ! T'as été mon premier amour, et le premier mec a me faire mal à en crever ! Alors tes commentaires à deux balles, tu peux te les mettre dans le cul, tu comprends ça ?! » Vu le bruit que tu fais, tu penses que la sécurité ne va pas tarder à venir vous séparer. Peu importe. Il fallait qu'il l'entende après tout. Si ça ne lui fait pas aussi mal qu'à toi, ça le fera p'tet au moins réfléchir un peu.

Flynn pensait que c'était fini. Que Myra avait trop d'ego pour venir lui parler. Et alors qu'il s'éloignait, il l'entendit crier à son intention. « J'ETAIS AMOUREUSE DE TOI, CONNARD ! » Il eut envie de se retourner mais se retint. Il écarquilla les yeux. Amoureuse ? Il .. Il ne s'en était jamais douté. Il n'avait jamais pensé qu'elle avait eu des sentiments pour lui, il pensait qu'il avait été juste un homme avec qui elle avait été amie mais rien de plus. Il fit de son mieux pour l'ignorer, s'éloignant encore, mais bientôt, il sentit Myra qui le suivait. « J'étais qu'une PAUVRE gamine, complètement amoureuse du SALOP de copain de sa meilleure amie ! » Il l'entendait sangloter et avait envie qu'elle arrête. En plus, toutes les familles affublées de leur gamin étaient retournés vers eux. En général, ça l'embêtait pas d'attirer l'attention, mais ils allaient se faire virer de l'aquarium si ça continuait. Tu m'as brisé le cœur, Flynn, merde ! T'as été mon premier amour, et le premier mec a me faire mal à en crever ! Alors tes commentaires à deux balles, tu peux te les mettre dans le cul, tu comprends ça ?! » Il ne pouvait ignorer ce qu'elle disait. Il poussa un soupir et se retourna vers elle, le visage attristé. Il n'était pas un si grand salop que ça, le fait qu'il ait plus la blesser de cette manière lui faisait un choc. Il avait pas soupçonné une seule seconde qu'elle ait pu être amoureuse de lui. « Je .. Je savais pas Myra, j'te jure. Calme toi. » dit-il en posant ses mains sur ses épaules. Il fallait qu'elle arrête de crier. Il lui prit la main et l'emmena dans un coin de l'aquarium où il n'y avait personne. Il lâcha immédiatement sa main une fois arrivé car il savait qu'elle allait lui faire savoir qu'il pouvait pas la toucher. « Si tu me l'avais dit, peut-être que .. » Peut-être que quoi ? Ça n'aurait rien changé. Ils auraient toujours couché ensemble. Parce que Flynn aimait le sexe plus que tout, et qu'il se fichait un peu de la fille avec qui il couchait. « Je sais pas quoi te dire. » dit-il, doucement.