amalfi bistro & wine bar_ Au taff aujourd'hui. Bah oui, hein. C'est pas en bouffant des bonbons sur mon lit que je vais me faire des tunes. Oh, et puis je ne me plains pas. Je l'aime bien ce job. Surtout quand des créatures pareilles viennent faire un tour. Je dévisage la brunette qui vient de pousser la porte en finissant de déboucher une bonne bouteille de vin. Le bruit de succion du bouchon me ramène à la réalité. Je pose le tire-bouchon et lève-la tête pour attraper deux verres à pied au dessus de moi, avant de m'approcher des deux hommes que j'avais à servir. Une fois cela fait, et sans plus d'attention à leurs regards en coin (et oui les bonbecs ça vous fait des belles fesses) je rejoins la belle brune qui venait de s'asseoir. - Bonsoir, lady. Que puis-je vous servir?

Surfers Paradise. Pas vraiment ton quartier préféré. Pas assez d'âme à ton gout. Mais c'est là que tes parents habitent, alors, tu es allée leur dire bonjour. Ton père n'était pas là, mais ta mère, elle, était en train de planter de nouveaux pieds de beuh. Vous avez discuté, cinq minutes, puis tu es partie, profitant du fait d'être dans le coin pour aller déposer ton book dans l'agence de mannequin du quartier. Tu avais parlé cinq minutes avec la réceptionniste, qui t'avais pris la tête, méchant. C'est donc avec joie que tu es entrée dans un bar. Tu t'assois au comptoir, et remets tes cheveux derrière ton épaule. Tu n'as même pas le temps de réfléchir qu'une jolie blonde vient prendre ta commande. « pitié, ne me vous-voie pas, ça me donne l'impression d'avoir quarante ans ! tu fais une grimace et ris un peu. un martini s'il te plait. » commande coup de tête, mais pourquoi pas ? Tu mangerais bien une olive.

pitié, ne me vous-voie pas, ça me donne l'impression d'avoir quarante ans ! Je souris un peu plus. Ça me fait toujours marrer les réactions des gens au vouvoiement. - Pas de soucis, miss. Je file chercher la boutanche de martini et un verre à pied et revient vers elle. Ou plutôt vers le frigo qui s'avère ne pas être très loin d'elle. Je sers, deux petits glaçons et un pique pour une olive, j'hésite avant de le plonger dans le verre et jette un coup d’œil à ma jolie cliente. - Une ou deux olives? Je demande toujours (quand l'idée de faire un minimum plaisir me traverse l'esprit), parce que perso, une j'aime bien, deux ça me gave.

La barmaid a un joli sourire. C'est tant mieux. T'aimes bien les filles avec un beau sourire. Et de la personnalité. Et un beau cul, aussi, mais bon, ne rentrons pas dans les détails. Elle va chercher de quoi te servir, et tu remarques - Ô joie ! - un très beau derrière. Elle revient vers toi, et tu lui fais ton plus beau sourire tandis qu'elle te sers ton verre. « Une seule, merci. » Des sifflements et rires gras te font tourner la tête de la belle blonde devant toi, et tu remarques un duo d'hommes, bien dans leur quarantaine, jetant des regards plutôt appuyés sur toi et ton homologue féminine. Exaspérée, tu tends ton plus beau doigt d'honneurs aux deux hommes, avant de retourner ton regard vers la blonde. « J'sais pas comment tu fais pour en supporter des comme ça tout les jours, j'pense que je pèterai un câble assez rapidement ! »

Une alors. Je mets l'olive dans son verre et lui sert, lui rendant son sourire. Magnifique sourire. J'ai une vague pensé pour Priam en la regardant. Elle aussi a un visage splendide. J'adore les visages caractériels. Mais ma contemplation est interrompue graveleusement par deux clients. Sur le coup j'ai juste eu peur d'être débiné en fait, et tourne là tête pour lancer un regard entendu, mais nettement moins entendu que le doigt de la brunette. Je ris doucement. « J'sais pas comment tu fais pour en supporter des comme ça tout les jours, j'pense que je pèterai un câble assez rapidement ! » J'hausse les épaules et baisse le ton. - Au moins je fais ma B.A sans effort tous les jours s'ils ont des femmes moches.

Au moins je fais ma B.A sans effort tous les jours s'ils ont des femmes moches. Tu acquiesces, plutôt silencieusement, tout en continuant d'observer les deux hommes, qui ont complètement arrêté de vous regarder. Valait mieux, sinon, t'allais vraiment t'énerver. Tu prends ton verre, et le bois doucement, ton regard vert à présent détourné sur la blonde. Tu remarques des dessins sur son bras, et sa clavicule. « Whaou, j'aime vraiment beaucoup ton encre ! Ça date de quand ? » tu demandes, impressionnée. Tu as toi-même quelques tatouages, et tu es sorties quelques temps avec un artiste tatoueur, donc tu sais reconnaître un beau travail lorsque tu en vois un, et ça, c'est carrément du lourd ! Tu continues à boire, avant de reposer le verre sur le comptoir, et de commencer à jouer avec ton olive.