Il avait traversé une ville entière uniquement pour El. Il n'était pas venu comme les autres, en automobile. La pollution, il en avait une sainte horreur. Le moment était venu de lui offrir ces deux tomes auxquels il avait consacré beaucoup de son temps. il ne s"agissait pas de n'importe lesquels. Non, il voulait lui donner celle qui parlait de "la douce evey". Le premier tome parlait de leur rencontre, et de leur monde autour. Quand au dernier ce n'était qu'une montagne de lettre, ou il osait dire ce qu'il n'avait encore pu lui avouer. Il allait se sentir bête, mais l'amour lui a donné des ailes. Et il se sentait capable de gravir n'importe quel montagne. Il était arrivé devant son appartement. Le cœur battant rapidement. Il n'osait même pas frapper. « allez mon grand tu peux le faire. » La première fois ou il avait eu du mal à frapper à sa porte. Il donna quelques coups, et attendant bêtement, qu'elle vienne lui ouvrir.

La jolie brune se jeta littéralement sur lui. Il ne s'attendait pas à un tel honneur. Il était overbooké cependant, ayant deux bouquins assez imposants dans les bras. Il se sentit un peu serrer du coup. Cela ne l'empêchait pas d'être heureux de la retrouver. Il en avait fait des kilomètres pour la voir. Et savoir qu'il devait lui donner ses tomes lui rendait nerveux. « Isaac ! C'est toi ! Je suis tellement contente de te voir ! » Il lui affiche un immense sourire, pour approuver également qu'il était content de la voir. Lorsqu'il en avait envie, il venait souvent dormir ou même passer le weekend. Il savait après quoi écrire dans son bouquin, elle était comme sa "muse" et lui donnait la force de continuer à écrire son prochain tome. Le sourire disparu quand elle lui annonça : « Isaac ... J'ai brûlé ma tarte aux pommes. » Il ne comprenait pas lui-même. Il était évident, qu'elle était la meilleure cuisinière du monde entier. Et elle avait tout de même rater sa fameuse tarte aux pommes. Il fit une mine surprise, mais à la fois choqué, avant de poser ses bouquins. Et il leva les mains en l'air comme si c'était vraiment dramatique, avant de s'exclama haut et fort : « NOOOOON JE NE POURRAIS PAS MANGER DE LA TARTE AUX POMMES !! » Comme si c'était vraiment important. Il ne pouvait pas s'empêcher de faire le grand enfant. Et même si cela faisait son charme. Il savait que cela finirait à provoquer la colère de sa meilleure amie. Il ne le faisait pas exprès, non ça venait spontanément. « Comment c'est arrivé ? » Ben voilà, il se lance dans le débat maintenant. Il va vouloir connaître tout pour pouvoir l'aider. Il est vraiment irrécupérable, mais c'est pour ça qu'on l'aime. Il fait une moue adorable, et pourtant très attentive pour venir en aide à la douce elwyn. Il reprit ensuite son sérieux, quand celle-ci rajouta, en se ressaisissant : « Enfin tant pis, il me reste des cookies d'hier si ça te branche. Mais entre au fait ! » « tu me donnes faim, maintenant. » Il avait carrément oublié de lui remettre les bouquins. Et les prit quand même, en rentrant dedans, en remémorant chaque objet pour le décrire dans son roman. Il faudrait qu'elle enchaine sur les bouquins, pour qu'il se rappelle du pourquoi de sa visite.

« NOOOOON JE NE POURRAIS PAS MANGER DE LA TARTE AUX POMMES !! » Elwyn le regarda lever les bras au ciel et ne pu réprimer un grand sourire. Malgré les airs de maîtresses qu’elle prenait parfois lorsqu’il agissait ainsi, elle l’aimait Isaac avec ses airs de grands enfants. Probablement l’aimerait-elle moins s’il ne savait être que sérieux. « Comment c'est arrivé ? » Elle leva les bras puis les laissa retomber le long de son corps, avec un air sidéré. « Mais justement Isaac, c’est ça le problème ! J’en sais rien, pas la moindre idée ... Mon four doit avoir un problème, je vois que ça. » Elle avait dit ça franchement, et elle le pensait. Elle préférait s’imaginer que c’était son appareil ménager qui avec failli et pas elle. Isaac ramassa les livres qu’il avait laissé au sol et entra chez elle jusqu’à s’installer sur le canapé. Elwyn se rendit dans sa cuisine pour y dénicher les fameux cookies et les posa sur la table basse. « Et voilà ! Sans vouloir me vanter, je dirais qu’ils sont à se damner. Je les ai particulièrement réussi. Ca fait une moyenne, avec l’échec cuisant de la tarte aux pommes d’aujourd’hui ... » Elle en attrapa un qu’elle croqua à pleine dents, puis elle lui fit un grand sourire. Elle souriait souvent à Isaac, pas tant parce qu’elle en avait envie, mais surtout parce que quand elle le faisait, il lui souriait en retour. Et le sourire d’Isaac était à se damner, encore plus que ses cookies.
Elle pointa du doigt deux gros livres posés sur la table basse. « Je te le dis tout de suite, si tu as emmené ça parce que tu comptes rester dormir et que tu as peur de t’ennuyer, je vais me vexer, je vais bouder toute la soirée, et je vais peut-être même te sauter à la gorge. »

Quand elle leva les bras pour les laisser retomber sur son corps. Il comprit qu'elle ne savait pas elle-même. Comment ne pas savoir pourquoi une tarte aux pommes à cramer. Lui-même ignorer, vu dans l'état comment il était aujourd'hui. Il pourrait très bien dire que le four est ensorcelé pour vouloir condamné la tarte. Et l'empêcher d'en manger par la même occasion. El lui releva alors : « Mais justement Isaac, c’est ça le problème ! J’en sais rien, pas la moindre idée ... Mon four doit avoir un problème, je vois que ça. » « mais c'est monstrueux, il faut changer ton four.. imagine qu'il soit ensorcelé. » Celle-ci. Elle ne pouvait pas y échapper. Il était comme obligé de la dire. C'était beaucoup trop fort pour lui. Le pauvre, s'il était obligé de se retenir pour chaque connerie. Il en mourrait sur place. C'était ça constamment tout le temps, comme si chaque fois qu'il voyait Elwyn, il devait automatiquement se mettre en mode "grand enfant". Il s'installa sur le canapé, en balançant ses pieds gaiement, comme un enfant. Quand il la revoit venir avec les cookies. Il en chipe un rapidement, avant qu'elle les dépose sur la table basse. Et se jeta elle-même des fleurs, vu qu'il y en a pas assez dans le monde : « Et voilà ! Sans vouloir me vanter, je dirais qu’ils sont à se damner. Je les ai particulièrement réussi. Ca fait une moyenne, avec l’échec cuisant de la tarte aux pommes d’aujourd’hui ... » Il faut noter, ou du moins c'est ce qu'il a compris. Il ferma les yeux doucement, et commença à croquer dans le cookie. Est-ce qu'il savait déjà être bon jugeur ? Non pas qu'il n'était pas doué. Ce n'est pas ça le problème ! Il s'agit uniquement qu'il est amoureux, et que sous l'effet du charme, il pourrait répondre pas raisonnablement. Et ça serait de la triche, même s'il le niera lui-même. Car pour lui personne ne peut devancer sa douce Elwyn. « je te donnerai un neuf sur dix, car ils ne sont pas sorti du four au moment ou je les mange. » Ah ça il fallait s'en douter. Il aimait prendre son pain chaud. Ou même manger une chocolatine sortant du four du cuisinier. Alors pour les cookies c'est exactement la même chose. Cependant il n'avait pas été raisonnable. Et avait donné neuf uniquement parce qu'il les aimait beaucoup. Et que c'était El qui les avait préparer. Il répondit à son grand sourire, quasiment comme le sien, mais en plus grand. Elle pointa du doigt ses bouquins, en lui rappelant : « Je te le dis tout de suite, si tu as emmené ça parce que tu comptes rester dormir et que tu as peur de t’ennuyer, je vais me vexer, je vais bouder toute la soirée, et je vais peut-être même te sauter à la gorge. » Et voilà un beau rappel à la réalité. Il se mit à rougir un peu gêner. Car il savait ce qu'il contenait. Et ça parlait de la douce Elwyn, et des sentiments qu'il époruvait pour elle. Il se gratta la tête doucement, avant de les tendre lentement. Il lui dit alors timidement : « non non c'est pour toi. j'espère que tu aimes toujours autant lire mes bouquins. cela sont.. particuliers. »

« je te donnerai un neuf sur dix, car ils ne sont pas sorti du four au moment ou je les mange. » Isaac lui avait décerné une bonne note. Un point en dessous de la note maximale, mais une très bonne note quand même. En même temps, Elwyn avait rarement touché la perfection du doigt grâce à des pâtisseries ou à des plats. Elle l’avait souvent frôlée, presque toujours. Une petite odeur de brûlé arriva jusqu’à elle, l’odeur de sa tarte carbonisée. Elle se leva brusquement et alla ouvrir la fenêtre de sa cuisine, afin que l’odeur s’en aille au plus vite. Elle prit le plat dans lequel se trouvait sa tarte et jeta cette dernière dans la poubelle qu’elle referma rageusement.

Elle revint plus calmement dans le salon et s’assit dans le canapé aux côtés de son meilleur ami, pointant du doigt les deux livres posés sur sa table basse en le questionnant dessus. « non non c'est pour toi. j'espère que tu aimes toujours autant lire mes bouquins. cela sont.. particuliers. » Sans répondre, elle en attrapa un qu’elle ouvrit. Les yeux fixés sur les pages, elle lui répondit. « Bien sûr que j’aime toujours autant tes livres ! » Elle parcourait cette fois certaines pages des yeux, lecture en diagonale. « Hm, particuliers tu dis ? » Visiblement, elle avait choisi un livre contenant des lettres, énormément de lettres. Sa lecture frénétique s’arrêta à peu près au milieu du livre, ou elle se stoppa pour lire une des lettres plus attentivement. « On dirait une lettre d’amour. » Son regard s’assombrit en parcourant les lignes. Elle savait pourquoi, elle sentait la jalousie l’étreindre. Pour qui avait-il écrit ça ? Pas de prénoms dans cette lettre, et elle n’avait pas le courage d’en lire une autre afin d’y déceler un indice ou un prénom. « Je la connais ? Comment s'appelle-t-elle ? »

L'odeur de la tarte carbonisé attira son attention. Il aurait été empoissé, si vraiment il aurait voulu la goûter. Et encore heureusement qu'elle mit tout à la poubelle. Cet imbécile aurait été capable de dévorer la tarte même carbonisé. En disant sûrement que ce n'était qu'un avant goût, mais qu'elle était tout de même "bonne". Qu'est-ce qui ne ferait par amour. Lors de son retour. Elle reporta son attention sur les bouquins. Il lui tendit pour lui donner en cadeau. Et qu'elle comprenne un certain message. Bien entendu il n'avait pas mentionné le nom de "Elwyn". Il parlait d'une certaine "Evey" mais le personnage est presque identique à la personne approprié. Il doit tout de même avoir de la ressemblance non? Le cauchemar commença du moment qu'elle ouvrit rapidement, quand elle lui répondit : « Bien sûr que j’aime toujours autant tes livres ! » Ça fait plaisir à entendre. Elle aurait pu trouver un étrangement familier. Et ne plus vouloir bouquiner, en croyant s'y retrouver dans un personnage. « tu n'es pas obligé de les lire maintenant. » Oui dit comme ça, ça va lui paraître encore plus louche. Il parlait beaucoup de lui et ses sentiments pour une certaine "evey". Et si elle comprenait qu'en réalité, cela ne concernait uniquement elle. Il n'oserait plus revenir pendant un long moment. Elle s'était arrêtée à son dernier mots : "particulier". Il écrivait en général sur le courant de sa vie. Et là ce n'était que des mots destinaient à une seule et réel personne qui ne saurait même pas se reconnaître. « Hm, particuliers tu dis ?  » « tu comprendras rapidement. » Il rougissait lentement un peu plus, comme une bombe à retardement. Il ira bientôt se cacher sa tête derrière un coussin. Il était tellement embarrassé, et également gêné qu'elle puisse découvrir ses sentiments. Là devant lui, sans attendre son départ, comme tous les weekend. Lorsqu'elle lut en diagonale, elle comprit qu'il s'agissait d'un ensemble de lettres. La première réaction fut de s'exclamer en s'en rendant compte que c'était une lettre d'amour : « On dirait une lettre d’amour.  » Comment bien monté la pression ! Il aurait du lui donner le tome un peut-être qu'elle aurait compris. Il y avait mots pour mots leur rencontre. Et malheureusement elle est tombé sur le dernier. Et la jeune femme réagit aussitôt, en questionnant le grand enfant. Qui était déjà caché derrière un coussin du canapé. Il se sentait extrêmement ridicule. Il aurait du envoyer les bouquins. Il aurait soulagé de ce poids au moins. « Je la connais ? Comment s'appelle-t-elle ? » La première question sans voix. Il n'allait pas répondre que c'est elle. Ou même qu'elle ne la connait pas. Alors que c'est tout leur histoire, et qu'elle aurait pu se reconnaître si elle aurait lu dans le BON ordre. Bien entendu ce genre d'embrouille n'arrive qu'à lui. « elle s'appelle evey mais si tu aurais lu le tome un tu aurais compris. »

« tu comprendras rapidement. » Et bien non, elle ne comprenait pas rapidement. Ni même lentement. A vrai dire elle ne comprenait même strictement rien. Elle parcourait le livre frénétiquement, passait ses doigts sur les mots qu’avait écrit Isaac. Il était visiblement question d’amour dans ce livre, envers une femme, mais pourquoi lui montrait-il ça ? Pourquoi lui faire lire et attiser sa jalousie ? Oh, il ne pouvait pas imaginer le pauvre que ça la rendait malade de jalousie. Peut-être n’avait-il pas trouvé d’autres moyens pour lui parler d’une femme qu’il avait dans sa vie.

« elle s’appelle evey, mais si tu avais lu le tome un tu aurais compris. » Elle leva les yeux vers yeux, l’air interrogateur. Sans s’attarder davantage, elle posa le livre qu’elle avait entre les mains et saisit le tome un. Alors elle s’appelait Evey. Le prénom n’était pas pour lui déplaire mais elle maudissait déjà cette Evey qui avait su conquérir le coeur de son meilleur ami. Elle commença cette fois-ci par la première page, par le premier chapitre évoquant leur rencontre. Celle-ci s’était visiblement passé dans un café, comme eux, c’était drôle. Et elle s’était invitée à sa table, comme Elwyn elle-même l’avait fait lors de sa rencontre avec Isaac ? Impossible. Elle peinait à comprendre, à laisser la réalité prendre tout son sens. Cette Evey, c’était elle.

Élwyn se leva. Ces lettres d’amour lui étaient donc destinées. Elle alla se servir d’un verre d’eau qu’elle but d’une traite dans sa cuisine, en fixant la fenêtre. Puis elle revint dans le salon, sans oser regarder Isaac, émue par cette déclaration. Car c’était bien ça non ? Une déclaration. Elle s’assit à côté de son meilleur ami et cette fois plongea les yeux dans les siens. « Je n’ai pas imaginé ça une seule seconde. » Elle posa ses lèvres sur celles d’Isaac, scellant leur premier baiser, puis baissa les yeux. « Et je suppose que tu n’imaginais pas ça non plus. »

Il avait prévenu de commencer par le tome un. Et cela avait porté sa convoitise à aller voir ce fameux bouquin. Il ne se  rendait pas compte que ce moment allait bouleversé sa vie. Cependant il allait vite le comprendre à ses dépend. Elle prit le tome, pour commencer au commencement. Leur rencontre. La lèvre légèrement mordu, le ventre compressait, montrait son mal à l'aise devant cette déclaration. Il n'aurait pas le dire ouvertement. Et même si elle le savait. Elle se leva pour boire un verre d'eau. Comment devait-il le prendre ? Il en avait aucune idée. Et s'il devait réagir comme il voulait. Il prendrait la porte en courant. La belle Elwyn revient auprès de lui. Le cœur battant la chamade. Il avait peur. Peur d'apprendre qu'elle en aimait un autre. Ou même qu'elle ne l'aimait pas. Il aimerait être quelqu'un d'autre à ce moment. Pour ne pas devoir affronter ce moment de vérité tant attendu. Elle se mit à côté de lui, en le regardant dans les yeux, avant de lui faire part de sa réaction : « Je n’ai pas imaginé ça une seule seconde. » « désolé, ce n'est peut-être pas le bon moment. promet moi que tu ne changeras pas. je ne veux pas te perdre elwyn. » La situation de détresse. Il commença à paniquer. Et avait une furieuse envie de tout jeter, et de déverser un torrent de larmes. La douce Elwyn scella leur premier baiser et certainement le plus beau. Il prit plus d'une minute à comprendre. Il se disait qu'elle faisait ça pour le faire plaisir; Et même si ça se faisait pas elle avait tous les droit. Il se mordit la lèvre, en savourant le baiser donner par son dernier amour. Elle rajouta après : « Et je suppose que tu n’imaginais pas ça non plus.  » « vraiment.. ou c'est du.. moins pour me faire plaisir. » Il n'y avait que lui pour se poser ce genre de questions saugrenues. Il avait peur d'être déçu. Que maintenant ça le rongeait de savoir que c'était pour le rendre plaisir. Il avait également une autre question, hormi le rouge qui perdure pour montrer sa timidité qui revient au gallo. Il ose poser la question alors : « comment.. ? »

ll n'était pas très malin sur le coup. Isaac avait réussi à l'éloigner. Elle allait au bord de la fenêtre. Que regardait-t-elle ? Ou à quoi pensait-elle ? Il en avait aucune idée. Ce qu'il savait c'est qu'il devait se rattraper. Le beau brun a été totalement chamboulé, qu'il ne s'était pas remis complétement. Pourtant, il en avait rêver depuis longtemps. Et voilà que ça se concrétisait. « Isaac ... Tu crois sérieusement que j’ai uniquement fait ça pour te faire plaisir ? » Il savait qu'elle ne pourrait pas lui faire du mal. Et pas à ce point quand même. Il se disait simplement que comment elle aurait pu tomber amoureux d'un homme comme "lui". Il n'avait pas déceler le moindre once de sentiment. Et pourtant mine de rien, elle demeurait avoir les mêmes sentiments. La vie réserve de belle surprise apparemment. Il se lève et va auprès de son amie ou de sa nouvelle amante. il prend son visage dans ses mains, se sentant tellement intimidé de prendre le devant. L'habitude de se faire sermonner par sa meilleure amie. Il prit un ton un peu plus mature, et beaucoup plus sérieux que d'habitude. « bien sûr que non, c'est seulement que j'ai du mal à comprendre. » Et s'il aurait deviné, il aurait mieux réagi. Il ne savait pas comment réagi autrement. Qu'allait-il devenir, maintenant ? Il se le demandait. Osera-t-il se mettre en couple ? Et que ça ne se termine pas comme Melody. Il grimaça doucement, avant de lui demander : « Que va-t-on devenir ? Je te le demande. Je ne voudrai pas te forcer. A savoir si tu es prête ou non à faire le premier pas avec moi. » Bien entendu à se mettre en couple. Il engageait une procédure de parole pour montrer qu'il prenait à cœur. Et qu'il en veut pas la forcer ou même qu'ils y aillent trop rapidement. Il se retira un moment pour se remettre sur le fauteuil. Le bouquin à la main, il regardait les moments ou il parlait de sa benjamine, de sa colocataire, et également du temps. Lorsqu'il demanda après comment, elle ne comprenait pas. Et vint lui demander : « Comment quoi Isaac ? » Un peu. Beaucoup. Gêner. Il se gratta doucement la tête, avant de répondre à sa question : « comment as-tu fait pour tomber amoureuse d'un homme comme moi. sachant que je ne suis pas facile à vivre avec mon comportement enfantin. » Oui, il est quand il le veut. La colocataire le trouve même trop sérieux. Et il se comporte comme un parent par moment même. Il vous dira qu'elle n'a que vingt un ans seulement. Et qu'il veut seulement se comporter comme un adulte.

Il ne comprenait pas pourquoi elle rigolait. S'il prenait un ton aussi sérieux. C'est que ça comptait beaucoup. Il n'avait jamais pu se déclarer. Et quand il réussit, il veut savoir comment leur amitié se transformera à un amour puissant. Il peut sortir comme les contes de fées. Car c'était ce qui avait bercé son enfance. La douce Elwyn fit donc la remarque : « Ce qu’on va devenir ? On va peut-être mourir. Isaac, l’amour n’est pas une maladie. Alors si bien sûr on va sûrement s’engueuler plus que ce qu’on s’engueule déjà, on va peut-être se faire souffrir par moments, mais on aura en contrepartie beaucoup d’amour à se donner. » « tu m'engueules tout le temps, même quand j'ai rien fait. tu crois que tu m'aimeras un jour quand je serais malade, ou handicapé ? » Ben quoi un accident c'est vite arrivé. Il voulait être sur qu'elle le supportera sa maladie, ou son accident. Et qu'elle aidera à s'en sortir du mieux, pour l'encourager à se battre comme tous les grands malades. Il se gratta la tête doucement, avant d'entamer une question certes idiotes. Cependant elle le représentait bien. Et voilà ce qu'elle lui répondit : « Est-ce que tu sais pourquoi tu m’aimes ? Est-ce que tu sais pourquoi tu aimes écrire ? Pourquoi tu aimes le soleil ? » Oh ça faisait beaucoup de question. Il pourrait répondre, mais ça prendrait des décennies. Car il jugeait que quand on aime, on pouvait voir l'impossible, et qu'on était comme aveugle. Après il savait pourquoi il était devenu écrivain. Il avait toujours su, c'était pour se vider son cœur de ses anciens démons. Et les gens adoraient se mettre à la place de l'auteur. Il n'aimait pas vraiment le soleil. Il avait trop chaud, et commençait souvent à râler : « tu veux vraiment le savoir ? » un petit temps de réflexion, et sans même attendre sa réponse il enchaina : « si je réponds à la première question, je vais sûrement ne pas avoir terminer aujourd'hui. cependant ce qui est de l'écriture, c'est que j'avais besoin d'exorciser d'ancien démon, la disparition de ma sœur, la mort de mon père, mes sentiments pour toi, et vouloir écrire de ma vie un roman pour intéresser les lecteurs. et particulièrement je n'aime pas le soleil. je deviens insupportable dans les périodes chaudes. »

Il se sentait mal depuis un moment. Lui qui n'est pas habitué à s'inquiéter soudainement. Le voilà à se questionner sur son avenir. Le summum c'est uniquement un malaise passager. Ou du moins il espérait vu le temps qu'il n'avait pas eu ce genre de problème. Le médecin lui a dit que si les symptômes progressaient. Cela était mauvais signe. Cependant, on lui avait conseillé de moins travailler. Et de se reposer surtout, en ce moment. « Ote moi d’un doute Isaac : tu serais pas un tout petit peu stressé qu’on se mette en couple ? » Comment aurait-il pu avoir le stresse de se mettre en couple. Certes, cela l'avait rendu mal à l'aise, qu'elle découvre devant lui. Alors qu'il voulait partir rapidement. Le voilà dans une drôle de situation. « non non c'est seulement.. oh rien. » Et pourquoi inquiéter pour un malaise. S'il faut elle se moquerait de son inquiétude. Ou bien elle ne l'aimerait moins, vu qu'il a peut être réellement quelque chose. Ca ne sert à rien de s'inquiéter pour si peu. Comme dirait sa maman quand il s'inquiétait beaucoup. La maman ne tient pas trop le coup, même si elle a la forme, mais perdre un homme c'est dur à remonter. Et en parlant de malheur, elle parlait d'elle à son tour. Que pouvait-elle lui dire ? Il écouta attentivement : « Tu sais Isaac, j’espère que toi tu m’aimeras toujours quand je t’aurais montré à quel point je ne suis pas attrayante sous mes vêtements. Pour tout dire ma dernière relation en date m’a même qualifiée de repoussante quand on s’est quitté. Il était énervé, mais je pense qu’il n’avait pas tort. » Comment pouvait-elle en douter ? Il n'aime pas quelqu'un par son physique. Le plus important c'est la beauté intérieur. Le reste on l'accepte, même si on trouve moins attirant. Car l'amour rend beaucoup de chose "agréable". Il n'était pas comme les autres hommes. Il tapa doucement sa tête, en montrant qu'elle était une imbécile de penser les conneries d'un homme. « Comment peux-tu croire ça ? Et si j'ai un mots à dire. Je ne suis pas comme les autres hommes. La beauté intérieur est plus importante. Et quand on aime, on aime une personne comme elle est d'abord ! Qu'est-ce que tu es sais d'abord ? Je peux être laid en sous-vêtement également. Et pour ta gouverne, tu es vraiment magnifique. Et je n'ai pas besoin de te voir en sous-vêtement pour le penser. » Il parlait ensuite de pourquoi il écrivait. La mort de son paternel. La disparition de sa sœur. Et c'est chose qu'il n'osait écrire uniquement en bouquin. Avait-il oser lui dire pour l'accident ? Il avait eu aussi des séquelles moins importantes. Et peut-être moins visible également. « Alors là Isaac je suis désolée mais ça ne va pas être possible. Moi qui rêvais d’aller vivre au Pérou ... Et toi tu n’aimes pas le soleil ! » Il se met à rigoler, avant de décider de reprendre son sérieux pour lui montrer une cicatrice sur son torse, du à l'accident de voiture, avant de dire ça : « et tu crois que c'est beau ça ? Je l'ai eu dans l'accident de voiture. Alors ne dit plus de bêtise, ma douce Elwyn ! » Il déposa un baiser sur ses lèvres, avant d'embrasser son front doucement. Le sourire d'un grand enfant, convaincu par un heureux événement.