prénom : Tu t'appelles Eulalie Alaska. Tu ne sais pas d'où ça vient, mais t'aimes bien. nom : Prior. Ça fait penser à de la dignité, à de la beauté. Mais tu ne l'est pas. nationalité : Entre l'Angleterre et la France, tu vogues sur tes deux origines. âge : 18 ans, c'est encore jeune. et pourtant, on ne dirait pas. scolarité : tu étudies, tu ne sais pas encore ce que tu veux faire. pour l'instant, tu te contentes de ton poste agréable d'infirmière. métier : étudiante & travaille en tant qu'infirmière. famille : adoptée avec sa soeur un couple de mères lesbiennes qui travaillent en tant que soldates. orientation sexuelle : que ce soit homme ou femme, qu'elle importance ? statut matrimonial : trouver l'amour, c'est dure .. c'est pour ça que tu files le parfait lovlov avec le célibat.
the beginning of the end Y'a ces jours bizarres qui te tombent dessus. Comme quand un beau jour, un couple de deux femmes t'ont rendu visite, d'abord toi, puis ta soeur. Elles t'ont souri, avec ce large sourire qu'ont les gens heureux. Toi, tu comprenais pas, t'avais trois ans, ta soeur six. Et puis la vieille pie de l'orphelinat a craché que nous étions
libres. tu allait enfin avoir une famille. Peut-être pas celle du sang, ton sang tu ne le connaissais pas, mais celle du coeur.
life is bitter. Tu vivais à Sydney avec tes mamans adoptives depuis déjà sept ans. L'une était australienne, l'autre française. Tu avais donc la chance d'apprendre le français pour énerver ta soeur, qui ne comprenait pas un mot de ce que vous disiez, toi et Ana, qu'elle se nommait. Tu ne restais pas souvent au soleil, et quand tu parlais, c'était très souvent pour ne rien dire. Ta soeur, c'était tout ton contraire ; pipelette, avec de grands yeux, qui faisait effet à tout le monde. Toi ? Invisible, impassible, trop différente pour être parmi ces gens qui aimaient la mer pour le surf. Ce que tu ne sais pas, c'est que dans pas longtemps, ta vie allait devenir un calvaire. Commence le compte à rebours, petite Eulalie.
silence is the most beautiful melody Tu restais miette face à la foule qui te regardait, avec un silence pesant. Puis elle explosa de rire, prête à dévorer ce qui restait de ta dignité. Le monde se foutait de toi, petite orpheline. Le sexe de tes parents étaient un de tes soucis, mais le pire était bien que malgré les liens du coeur, il y a toujours l'appel du sang, at soeur ne te suffisait plus. C'était ... douloureux.
D'où est-ce que je viens ? Qui sont mes parents ? Pourquoi m'ont ils abandonné ? Pourquoi ? Pourquoi moi ? Que de rage, que de haine en ce petit corps frêle. Lentement, tu t'abandonna à l'innocence des enfers.
firemen are the best adepts of fire ; cigarette Enfermée dans ta chambre depuis une semaine, à relire les mêmes livres et à fumer comme un pompier, tu ne voulais pas parler du mal-être qui t'emcombrait. La vérité te brûlait la peau, tes ailes te lâchaient ; tu sentais que plus rien n'allait. Seize ans, et encore aucun amour. Sauf, ... l'amoureux de ta soeur, qui te plaisait. Tout les deux, vous blaguiez de temps en temps lorsque tu sortais de ta chambre. Une fois, toi en larmes et lui aussi, vous succombiez à vos sentiments secrets. Un baiser, puis deux. Tu trahissais ta soeur et ton âme innocente.
for him it was nothing. Pour lui, ce n'était rien. Cette nuit n'était rien. La haine te consumait ; comment avait-il pu dire qu'il t'aimait pour abandonner et s'intéresser à sa soeur. Ah, c'est vrai qu'elles se ressemblaient physiquement. Peut-être n(y avait-il que ça qui l'intéressait ? Ah, beau malheur ! Tu avais de quoi sombrer davantage dans les méandres de la folie.
smoking, drinking, dancing to forget. Tu te rebellais. Fumer, boire, danser, foirer, baiser, c'est tout ce qui te passionnait. Non, en vérité, ça t'ennuyait profondémment, mais ce n'était que pour oublier. Oublier qu'elle avait trahie sa soeur, oublier cette nuit, oublier ses parents biologiques et adoptifs. Franchement, la vie est mieux ainsi, n'est-ce pas ?
medical monotony Dix-huit ans. Majeur, déjà. Tu ne t'étais pas rendue compte que ta descente en enfer avait duré deux années. Lentement, tu te reprenais ; tu avais arrêter de boire, de danser et de sauter sur tout ce qui bouge, mais pas de fumer. Firemen, que tu disais. Tu avais trouvé un boulot de stagiaire en tant qu'infirmière, tu reprennais tes études médicales correctement, et tu t'étais trouvé un appart dans Goldcoast convenable. Bref, ta vie reprennait son chemein, malgré que tu pensais toujours à lui, àa ta chère soeur avec qui tu avais coupé les liens brutalement et tes mères adoptives qui te manquaient tout de même.