Son cœur bat la chamade dès que sa peau est collée à celle de Lola. Il se fiche de ce qu’il s’est passé, une heure ou une semaine avant. Le sang n’a plus d’importance tant qu’il peut se lier à la seule qui compte. Et s’il l’entend gémir doucement, il ne met pas longtemps à y lier quelques râles. Et c’est ce qui se rapproche le plus du plaisir ultime ces derniers temps. Il ne tient pas plus longtemps, il éjacule déjà, sans arriver à se retenir en pensant à quelques chose de moins excitant. Il regarde à peine la brune, trop gêné. Sa tête s’enfouit dans son cou avec un petit « désolé. » qui signifie tellement plus que ce simple instant. Il s'excuse encore de s'être autant éloigner, d'avoir fait tant de connerie et de s'être réfugier dans la drogue et l'alcool. Et si c’est fini ce n’est pas pour autant qu’il veut bouger.

« Jusqu'à connaître par coeur
les premières lettres que l'on s'est écrites. »

Lola ne demande rien de plus. Elle s'en fout de l'argent, elle s'en fout de vivre sous un pont tant qu'Ezra reste là, qu'ils sont toujours, ou du moins, essaie de se rapprocher le plus de l'extase et du bonheur. Dans ses bras, elle se perd un peu plus, dans ses bras, c'est le seul chemin vers le paradis. Et si elle trouve trop court à son goût, elle passe au-dessus, elle sert Ezra en douceur, et sourit à son désolée. « Ne le sois pas. » Elle dépose un baiser sur la tête, avant de descendre de son perchoir, elle embrasse une dernière fois, une main sur la joue. « A deux, on est capable de tout, Ezra. Et quoi qu'il arrive, je te laisserai plus jamais partir. » Elle l'embrasse longuement avant d'aller fermer le robinet de la baignoire, et la vider, elle dépose son fessier sur le rebord, et le regarde, en souriant. « Je t'aime Ezra. » 

Elle a beau dire que ce n’est pas grave, il a honte de ne pas avoir réussis à l’avoir fait jouir ou au moins gémir plus longtemps. Il la laisse faire ce qu’elle veut, il la laisse descendre sans se plaindre plus de leur échange que ce désolé qui cachait tant. « Je veux plus jamais te quitter, non plus. » Il répond à son baiser avec toute la passion qu’il peut contenir, avant de la regarder faire de simple geste pour éviter que le raz de marée ne se propage jusque dans le salon. Ses yeux se posent sur ses courbes de femmes avec tendresse. Seulement ses trois mots le ramènent un peu plus à la réalité et il n’a pas envie de la laisser insatisfaite. Il la saisit rapidement pour la déposer sur l’armoire où elle était tantôt avec un petit : « Il y en aura au moins qui aura trouvé son plaisir. ». Il revient jouer un peu avec la poitrine de sa belle. « J’ai pas envie de te laisser insatisfaite, t'aurais plus rien à dessiner. ». Un simple murmure accompagné d'un sourire hésitant avant qu’il ne descende dans une cascade de baisers le long de son ventre pour finir les fesses sur le rebord de la baignoire et la langue entre ses cuisses en train de jouer avec son clitoris.

« Jusqu'à connaître par coeur
les premières lettres que l'on s'est écrites. »

« On aura notre famille, je te le promets. » L'idée de se bercer d'illusion reste tentant, l'idée de faire comme si rien ne s'était passé est mise en application, parce qu'entre vivre dans un conte de fée et vivre dans la réalité, le choix est vite fait. Surtout dans cette appartement, ils sont qu'à deux, ils ne sont que tout les deux. Et leur lèvres l'une contre l'autre, elle prendre vite la température. Elle a besoin d'Ezra. Elle a besoin de lui dans son intégralité, et tant pis s'il la laisse insatisfaite, sa vie n'a pas du être douce ces derniers jours. Et le besoin qu'elle a que lui aille bien, c'est quelque chose d'excessivement présent dans son esprit, et dans le moindre de ses geste tout comme ses mots. Elle lui murmure tout son amour, et elle finit sur l'armoire qu'elle a quitté précédemment, elle le regarde, étonnée. « Ezra, j'ai pris du plaisir. » Mais quand il recommence à jouer avec sa poitrine, elle laisse un long soupire de plaisir s'échapper entre ses lèvres, avant de planter son regard dans le sien, en souriant. « Ne t'en fais pas avec ça, je trouverais toujours quelque chose à dessiner. » Elle frissonne à chaque à baiser qu'il lui offre le temps qu'il descende jusqu'entre ses cuisses, avant de lâcher un soupire de plaisir quand il vient jouer avec son mont de vénus.