Je dormais une bonne partie de mes journées, en même temps j'en avais besoin pour guérir, je le savais bien. Jamais, au grand jamais, je n'avais autant dormi de toute ma vie, et en même temps cela ne pouvait que me faire du bien, m'aider à relaxer, penser à autre chose. Ou à rien, justement. Alors que je trouvais les yeux, je vis la lumière du soleil qui plombait dans ma chambre. Je me redressai alors prenant une grande respiration et regardai mon portable avant de la prendre. Je ne sais pas vraiment ce que j'espérais, des bonnes nouvelles peut-être ? J'ouvris alors celui-ci avant de voir un message de ma meilleure amie, max. Il y a de cela quelques temps, je lui avais demandé d'arrêter de me parler ou de venir me voir car sa présence ne faisait que tourner le fer dans la plaie. Mais aujourd'hui je m'en voulais, terriblement même. « Salut Max. En faite, je suis contente que tu me vois ce message, j'ai besoin de te parler. Où est-ce que je peux te rejoindre ? » Parce que sur un téléphone, les excuses paressaient moins sincères.

Je regardai mon cellulaire quelques minutes avant de recevoir la réponse de mon amie. J'étais heureuse que sa réponse soit positive, qu'elle ne m'en veuille pas trop. En tout cas, moi je m'en voulais de lui avoir fait ça. Après tout, ce n'était aucunement de sa faute si je m'étais blessée et je n'avais aucunement à être jalouse d'elle. J'aurais dû la laisser m'aider, peut-être aurais-je été mieux ? Peut-être n'aurais-je jamais fait cette dépression ? Mais pour le moment, je ne voulais qu'aller la voir, pour lui demander pardon. « Non, ça va je viens te rejoindre. Je devrais être là dans une dizaine de minutes environ » Aussitôt dit, je sortis de ma maison pour entrer dans ma voiture. Et je me mis à rouler, me dirigeant vers cette fameuse plage.

Le chemin me semblait long, tellement long, bien plus long que d'habitude. Et je n'aimais pas ça. Je pris une grand inspiration en appuyant un peu sur le champignon pour accélérer. J'avais vraiment hâte de la voir, je savais que ma culpabiliser partirait lorsque je le verrais et j'avais besoin de me sentir bien, et simple d'esprit. Je n'avais aucunement besoin de me tracasser pour absolument rien. Alors que je fus arrivé à la plage, je pris une grande inspiration avant de sortir de la voiture. Je regardai alors autour de moi, en avançant doucement, tentant de trouver ma meilleure amie sur la plage. Je la vue alors, qui était dans l'eau et un sourire se dessina sur mes lèvres. Oui, j'étais vraiment ravie de la voir. Je continuai à avancer, avant qu'elle ne me voit et se jette sur moi. Je la serrai alors très fort. Oui, elle m'avait vraiment manqué, je devais l'avouer. « On parlera pas de toi, hein. » Maxym avait toujours été magnifique, je ne lui avais caché et elle devait être au courant. « Je vais bien, du moins je crois que je fais bien. On m'a réappris à marcher il y a deux semaines. Je progresse peu à peu. » Je m'éloignais du sujet que je voulais aborder. Mais en même temps, c'est que je ne savais pas trop comment lui dire... « Tu sais Max... J'm'en veux terriblement de t'avoir mise de côté, j'aurais pas dû. »

Je la suivis alors que nous nous dirigerions vers l'endroit où elle avait déposé sa serviette au sol et finit par m'inviter à m'asseoir à ses côté. Ce que je fis, bien sur, avec une mine un peu triste, mais surtout honteuse. Elle commença alors à parler, m'expliquant qu'elle ne m'en voulait pas, qu'elle comprenait, qu'elle ne m'avait pas oublié. En faite c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre. Moi qui m'avait fait du soucis, qui avait repousser nos retrouvailles car j'avais peur d'avoir perdu ma meilleure amie, je me sentais définitivement mieux. Je me demandais bien sur comment j'avais fait pour douter d'elle, cette fille qui avait toujours été la pour moi, ce n'était sûrement pas cela qui allait nous séparer. Je la pris alors dans mes bras pour la serrée très fort. Elle m'avait terriblement manquée, et maintenant qu'elle était de nouveau là, je ne la laisserais plus partir. Elle changea par la suite de sujet, aussi rapidement que nous en étions venu à parler de cela. Oui parce qu'à quoi bon d'en parler pendant des heures alors que tout était réglé et c'était bien parfait comme ça, à vrai dire. « Oh tu sais, j'ai pas trop eu le temps de penser aux garçons... M'enfin, c'est pas trop grave, à vrai dire j'étais pas â mon mieux en chaise roulante, tu penses pas ? Mais bon ! Maintenant je vais pouvoir y penser plus sérieusement. T'auras qu'à chercher avec moi ? Non, mais attendant, tu es entrain de me dire que tu t'es trouvé personne non plus ? Tu me déçois un peu là ! Pour la peine, faut sortir ce soir. » J'avais un grand sourire aux lèvres, à que c'était bien d'être avec elle.

Sa remarque me fit rire un peu, il n'y avait vraiment qu'elle pour me dire ce genre de chose, et ô à quel point j'aimais ça. « Pas dans ce cas, ils ne devaient pas trop savoir comment m'a border. J'étais si petite et fragile qu'ils avaient tous peur de venir m'aimer davantage. Dommage, ils ont raté leur seule et unique chance ! Je ne serrai pas la femme de leurs rêves, faut bien croire ! » Ouais, je pouvais me permettre de me prendre un peu la grosse tête avec tous le à compliments qu'elle enchaînait. Ouais, parce que c'est elle qui m'a donné cette belle opportunité ! « Pas si t'aurais un mec, on pourrait pas faire ça, sinon ta relation ne durerait pas longtemps, faut bien le dire... M'enfin, j'te souhaite quand même pas de rester seule et de devenir grand-mère comme ça... Peut-être quand t'aura cinquante ans, je pourrais te partager avec quelqu'un d'autre, mais pas avant. » Je la poussai un peu en souriant.

Je me mis à rire suite à son commentaire. C'est vrai que parti comme là, c'est ainsi que nous allions finir toutes les deux, même si je ne lui souhaitais pas ça en même temps. Ni à moi, d'ailleurs. Personne ne méritait de finir seul à vrai dire, mais nous ne pouvions pas prévoir l'avenir... Mais tant que nous nous avions l'une l'autre, tout allait bien, et nous ne serions jamais seules. « Dix-sept, c'est pas un bon nombre... Je dirais plutôt dix-neuf... Mais bon, on verra ça plus tard, hein ! » J'arquai alors un sourcils, tandis qu'elle m'apprenait qu'elle s'était mise à la cuisine... Non je n'y croyais pas ! « Ok, juste parce que je veux voir ça, j'accepte avec grand plaisir ! » Oui j'étais curieuse !

« Après comme on dit, faut le voir pour le croire, hein ! Par contre ce serait quand même drôle que tu brûles ce que tu prépares... Mais si ça l'arrivé, je te laisserai une deuxième chance hein ! » J'émis alors un petit rire. Je pouvais me le permettre avec Max. Je pris alors très rapidement la main qu'elle me tendait, histoire de me révéler plus rapidement. Je la suivis alors jusqu'à l'intérieur de son logement. Je commençais à me demander ce qu'elle allait préparer... Parce qu'après, faut dire que oui, elle a pus à prendre à faire quelques trucs, mais ça ne me dit pas quoi. Espérons que ce soit pas de la cuisine super trop étrange, que je ne veuille même pas y toucher... Après, faut dire que j'étais pas trop trop difficile. « Alors c'est quoi que tu vas préparer ? » En d'autres mots, tu veux que je t'aide à faire un truc ?

maxym sykes a écrit:

« T'auras pas ce plaisir ma belle, je vais te faire un plat digne d'un chef de ce nom, et tu me verras à la télé dans une émission culinaire très prochainement. » Je rigole puis je prend les devants pour me rendre au logement avec ma meilleure amie en arrière qui me suit silencieusement. J'avais beaucoup de poids sur les épaules à cet instant même, je me sentais presque stressée face à cette situation. Plus sérieusement, je savais que j'allais tout déchirer comme d'hab. « T'as envie de manger quoi ? T'es plus d'humeur pancakes ou pâtes italiennes ? » lui demandais-je en sortant le machin qui allait m'aider à nous faire des smoothies fraises-banane avec des fraises de mon jardin.

« Dans ce cas, t'as intérêt à me tenir au courant ! J'veux pas manquer ça pour rien au monde ! Puis je le registrerai, juste pour être sûre que mes petits petits enfants pourront voir ton talent unique ! » Nous sommes alors toutes les deux entrées dans sa maison, avant de nous diriger vers la cuisine. Je doutais même pas d'elle, j'avais juste bien hâte de voir à quel point elle s'était améliorer. Dès qu'elle eut proposer ses deux choix, je me dépêchai à lui répondre : « Des pancartes, ouais ça c'est super ! » Oui, j'avais toujours eu un faible pour les aliment davantage sucrés que salés... Je n'avais jamais su pourquoi, mais ce n'était pas près de changer, je le savais bien.

Alors qu'elle m'expliquait qu'elle arriverait sûrement pas â faire des pâtes, je me suis mise à rire. En faite, je m'en doutais un peu. Maison, je n'étais pas capable non plus, faut bien le dire. Je préférais acheter les pâtes toutes faite et la sauce déjà préparée. C'était bien plus simple et aussi bon, voir même meilleur, car ils n'avaient pas raté leur recette. « En même temps, t'as sorti des truc pour faire un smootie... Disons que c'était un peu évident ! » Ouais les pâtes et les smooties, disons que c'était pas le meilleur mélange qui soit... « C'est comme si c'était fait! » Je me dirigeai alors vers le jardin, histoire de choisir quelques fraises.

Je reviens alors avec le plus de fraise que j'ai peu ramassé dans le jardin de mon amie. Il faut dire que je n'avais j'avais eu de très grande main et que les fraises étaient plutôt grosse, mais s'il en manquait, j'irais en rechercher sans problème. Sa remarque me fait rire, ouais c'est sur que mettre des fraises dans un fixer c'est tout un art et je risquais vraiment de tout faire foirer sa recette ô tant extraordinaire... J'enlève alors le queue des fraise une à une avant de mettre le fruit dans le malaxeur. « Espérons que je sois à la hauteur du grand chef ici présent ! » Je me mets de nouveau à rire en m'assoyant sur un chaise tout en regardant travailler mon amie. « Ouais, après j'suis une princesse moi ! J'me sentais surepoté d'aller chercher toutes ses fraises ! » Sarcasme, bien entendu.

Je regardai alors le verre qu'elle m'avait servit sous toutes les coutures possibles avant de sourire un bon coup. Ça n'avait pas l'air mauvais, je devais l'avouer, bien au contraire, cela semblait très bon même. Enfin pas mal n'importe quoi avec des fraises, c'était bon, il fallait bien le dire. Je pris alors une gorgée du liquide avant de redéposer le verre sur la table. Oui, elle s'était vraiment améliorer, ça c'était sur et certain, mais je préférais ne rien dire, pour la faire impatienter un petit peu. C'était plutôt drôle pour moi en fait. Je préférais qu'elle constate par elle même ou alors qu'elle me torde le bras pour avoir mon avis. Oh oui, ça, ce serait vraiment trop drôle.