- Je suis désolé Madame Costello…
- Non mon bébé… c’est pas vrai… c’est pas possible !
Monsieur et Madame Costello venaient d’apprendre que leur fils unique venait de les quitter. A peine âgé de trois ans, Oliver Eliott Costello venait de céder après de longues heures de souffrance à cette maladie pulmonaire. Sa mère avait été près de lui, voulant tout faire pour l’aider sauf qu’elle n’était pas spécialiste de cette maladie. Elle ne pouvait qu’attendre et espérer que son bébé, comme elle l’appelait, survive. Mais ils avaient perdu la bataille face à cette maladie génétique. Elle s’en était voulu de lui avoir transmit ceci. Voulu de ne pas lui avoir donné plus de soin, plus d’attention, plus de tout. C’était son petit garçon à elle et maintenant il était parti. Dieu le lui avait enlevé, cette maladie le lui avait enlevé. Et elle se demandait si elle n’allait pas mourir de chagrin, ne supportant pas à l’idée de continuer à vivre sans lui. Comment ferait-elle pour vivre après cela ? Pour se réveiller chaque matin, aller travailler à l’hôpital même où son enfant avait succombé à cette souffrance. Elle ne pourrait pas supporter sa perte. Elle le savait, elle n’en serait pas capable. Pourtant, d’autres enfants avaient besoin d’elle. C’était ce que lui répétait son mari pour qu’elle tienne le coup. Elle devait sauver des vies. Elle était un excellent médecin, si ce n’est la meilleure. Elle devait, ne serait-ce que pour la mémoire de Oliver, vivre sa vie, la continuer, en profiter pleinement, chaque seconde qui défilait.
---
- Jahel, mon chéri, laisse cette voiture et viens manger.
- Woui maman !
Jahel courut vers sa mère qui pour une fois était à la maison. Elle l’avait l’habitude d’être de garde à l’hôpital. Ses journées sont souvent chargées et elle n’a que très peu de temps à accorder à son fils. Toute fois, les moments où elle est dans la villa, elle n’hésite pas à jouer avec lui ou tout simplement le regarder s’amuser seul. Il s’assit à table alors qu’elle venait de poser son assiette devant lui. Il était âgé de trois ans à présent. Il avait le même âge que son grand frère lorsque ce dernier est décédé. Angela Costello ne cessait de penser à son premier enfant. Elle ne l’oubliait pas, pas comme William qui n’en parlait même plus. Il n’évoquait plus Oliver du moins plus devant sa femme. Alors qu’elle ne cessait de penser à son petit garçon, il lui avait fallu deux ans pour s’en remettre. Deux ans et peut-être plus si elle n’était pas tombé enceinte. Elle savait que c’était Jahel qui l’avait sauvée. Il était arrivé comme par magie alors qu’ils y croyaient plus. Deux ans à essayer de faire un autre bébé et voilà que ce dernier apparaît. Peut-être que c’était mieux d’avoir attendu. Elle avait eu le temps de se faire à l’idée que Oliver n’était plus de ce monde, le temps de se plonger dans son travail corps et âme avant de définitivement tomber enceinte. Pendant toute sa grossesse, elle avait eu peur de le perdre, de faire une fausse couche, et quand elle l’avait mis au monde, cette peur c’était transformer en celle qu’il soit malade exactement comme son premier enfant. Mais cette fois, le bébé qu’elle avait tenu dans ses bras était bel et bien en bonne santé. Rien d’anormal à signaler, c’était alors qu’elle avait pleuré, pleurer de joie, en le regardant. Jahel était son sauveur même si ce dernier ne le savait pas.
---
- Dis Jahel, tu voudrais bien être mon cavalier pour le bal de noël ?
- J’aimerais bien Brianny, mais j’ai déjà été invité par Kaylee, et Rachel et… aussi par Candice.
L’adolescence, c’est le passage entre l’enfance et l’âge adulte. Pourtant, pour la plus part des personnes, c’est le moment le plus pénible, le plus dure dans la vie d’un être humaine. Alors que pour d’autre, c’est la belle époque. Là où tu peux faire ce que tu veux, où tu veux, quand tu veux ! Pour Jahel, s’était la deuxième solution avec un petit goût de la première tout de même. Il était au lycée, joueur de football, le garçon certainement le plus populaire dans ce lycée privé typiquement Australien. Ses parents tenaient à ce qu’il reçoit les meilleures études qu’il puisse avoir dans ce monde. Ce lycée était donc parfait pour eux. Alors que pour le jeune Costello, c’était le pire qu’il puisse exister, non pas pour son enseignement, mais parce que tous les lycéens venaient de ce genre de famille où ils ne pensent qu’à l’argent. Lequel est le plus riche. Lequel vient de se faire offrir la dernière voiture présente sur le marché. Lequel a le dernier modèle de téléphone portable, et ainsi de suite. Ils veulent tous être les plus riches, les plus populaires alors que Jahel voulait juste être un lycéen et vivre sa vie. Pourtant, et malgré lui, il était l’un des plus populaires. Surtout au près de la gente féminine. Il était beau gosse mais surtout le fils d’un millionnaire. Il ne savait jamais si elles voulaient sortir avec lui pour son argent, sa notoriété où tout simplement pour l’être humain qu’il était. Malheureusement, il n’avait aucun moyen de le savoir. Malgré tout, il avait des relations, parfois elles duraient quelques mois, parfois pas plus d’une semaine. Il vivait sa vie d’adolescent, comme il avait vécu sa vie d’enfant au près de sa famille, ses parents avaient toujours essayé d’être présent pour lui, que se soit pour sa première rentrée à l’école, pour son premier spectacle, pour son premier match etc. Leur enfant comptait plus que tout pour eux. Ca pourrait paraitre bizarre. Dans les familles riches, la plus part du temps, les parents laissent des nounous élevé leur enfant. Chez les Costello, c’est la famille avant tout mais également l’amour.
---
- Putain Costello, t’es à la traine !
- Deux secondes !
Jahel monta sur le bateau de son ami Peter. Ils étaient sur le point de partir pour le week-end entier. Les deux potes étaient souvent ensemble, la plus part du temps ici, sur le nouveau joujou du jeune Sanders, ou alors dans un bar entrain de se faire un billard en buvant une bière. Ce qu’il aimait chez son ami, c’était le coin d’où il venait et la façon dont il avait grandit. Ils ne venaient pas du même milieu social, et pourtant ils s’entendaient à merveille. Comme on le dit si bien, les contraires s’attirent. Peter était un homme à femmes, c’était clair et net alors que Jahel a toujours été plus posé à ce niveau-là. Tous les deux passaient beaucoup de temps ensemble du moins quand ils ne devaient pas travailler. Une chose en plus que le jeune Costello aimait c’était que malgré le fait que Peter avait réussit dans sa vie et qu’il était devenu très riche, il gardait les pieds sur Terre. Jahel pouvait faire confiance en son ami. Il ne se confiait pas vraiment. Du moins, il ne l’avait jamais réellement fait surtout concernant ses sentiments, c’était quelque chose qu’il tenait de son père. Il était devenu un homme d’affaire, un patron exemplaire qui réussissait à reprendre le flambeau que lui avait légué son père. Ce dernier étant malade depuis que Jahel avait dix huit ans. Il était travailleur, sérieux, patient avec ses employés, intelligent. Mais surtout il aimait ce qu’il faisait, et c’était l’une des choses le plus importante dans la vie. Il n’avait par conséquent pas énormément de temps. Mais quand il en avait, c’était soit pour partir en week-end avec Peter, soit alors pour ses promenades à cheval sur la plage. Il aimait les chevaux, c’était une passion transmise par sa grand-mère paternelle. Elle lui avait acheté son premier cheval alors qu’il avait environ une dizaine d’année. Et aujourd’hui, il avait Jumper. Un étalon, ou plutôt un pur sang. Il l’avait acheté alors que ce dernier allait être à l’abattoir à cause d’une blessure à la jambe ce qui avait contraint son ancien propriétaire de lui faire arrêter les courses.  Son cheval comptait beaucoup pour lui. C’était même son meilleur ami, se confiant à lui. Sa grand-mère lui disait toujours qu’un cheval était comme un être humain, il pouvait sentir les émotions, l’état d’âme des personnes qui l’entouraient. Jahel y croyait.
---
- Bonne nuit Jahel.
- Passe une bonne journée Nahomé.
Le jeune Costello raccrocha le téléphone avant de le poser sur la table de chevet. Il était plus de trois heures du matin. Nahomé avait du raccrocher à cause du fait qu’elle devait se rendre en cours. Il devait être dans les neuf heures du matin en France. En effet, la jeune femme vivait en France alors que Jahel était en Australie. Ils étaient à des milliers de kilomètre l’un de l’autre. Et pourtant à chaque fois qu’il lui parlait au téléphone, il avait l’impression qu’elle était juste là. A côté de lui. Ils parlaient tous les jours ensemble, que se soit au téléphone ou alors sur le net. Internet, c’est par ça qu’ils se sont rencontrés. Jahel en avait marre que les femmes s’intéressent à lui pour son argent. Il avait tout essayé et rien à faire. Elles étaient toutes les mêmes. Ou presque. Alors, il s’était tourné vers le net en espérant trouver celle qui l’aimerait pour ce qu’il était. Et voilà qu’il était tombé sur Nahomé. La plus belle femme qu’il a jamais vu jusqu’à aujourd’hui. Ils se racontaient tout, c’était étrange mais plaisant à la fois. Il pouvait lui parler pendant des heures, discutant de tout et de rien, de la vie de tous les jours, de leur journée. Même si Jahel lui cachait quelque chose. Il ne lui avait jamais dit qu’il était à la tête de plusieurs entreprises multimillionnaires. C’est comme si en quelque sorte, il la testait, qu’il testait son amour envers lui. Il s’était vraiment attaché à elle. Il n’avait jamais cru possible de tomber amoureux d’une femme qu'il n’a jamais réellement vue. Et pourtant, les faits étaient là. Enfin amoureux ? Il n’en savait rien. Pour dire, il ne l’avait jamais encore été. Pourtant, avec elle tout était simple. Elle était simple, drôle, touchante, folle sur les bords, elle était tout simplement une belle jeune femme ce qu’il y avait de plus normale. Sa petite française comme il l’appelait souvent. Il aimait son accent français. Son rire qui sonnait à ses oreilles. Le son de sa voix. Était-ce de l’amour ? A voir… Mais il avait toujours cette question dans la tête. "Comment réagira-t-elle quand elle apprendra ce que je suis réellement mais surtout que je lui ai menti sur une partie de ma vie ?"

bienvenue à toi, jahel !
 c'est touchant l'histoire du petit frère   et puis jahel, ce charmeur et en même temps le miracle de la famille. allez, je te valide mon p'tit et n'hésites pas à aller faire un petit tour aussi dans les sujets communs, dont tu trouveras les liens sur la pa   

   et voici les liens utiles...
   c'est le commencement d'une nouvelle vie pour toi alors, tu vas commencer par remplir ton profil pour y mettre toutes les informations requises si ça n'est pas déjà fait. tu dois ensuite relire et garder précieusement le lien de l'annexe qui contient de très nombreuses informations, notamment au niveau des lieux que contiennent chaque quartiers... pour plus de simplicité, les quartiers n'ont pas de sous forums, alors n'oublie surtout pas de préciser où se passe l'action et cette annexe t'aidera sans doute beaucoup. après cela, tu dois passer par cette catégorie où tu pourras créer ta fiche de liens et commencer à te repérer concernant l'endroit où poster une absence ou changer de groupe, par exemple. et n'hésite pas à demander des liens aux autres personnes présentes, elles n'attendent que ça ! une fois que tout ça est fait, tu n'auras plus qu'à aller voir les différentes activités que BTY propose, comme les défis ou les cap ou pas cap (en annonce dans les jeux). le flood et la cb te sont grandes ouvertes et te tendent les bras (ouioui)
   on t'aime déjà !