Il se réveillait toujours tôt. L'idée qui vient le matin est toujours la bonne. Il devait donc noter tout ce qui lui venait au moment du levée. Même si c'était insignifiant. Il s'était donc lever rapidement pour noter quelques informations. "la nuit me paraît toujours paisible, comme si rien ne pouvait la déranger. c'est comme une nature sauvage qu'on était totalement incontrôlable". Il se stoppa à ce moment. Quand il se rendit compte que quelque chose le perturbait. Abbey le dérangeait tout le temps, c'était devenu comme une habitude. Et pourtant ça dérangeait l'écrivain. Il composait tranquillement, sans aucune perturbation, quand il put constater que son derrière était joliment posé sur son bureau. « j'ai faim, tu m'cuisines un truc genre des gauffres ? »  « on dit s'il te plait. et si tu pouvais te retirer de mon bureau également. je te ferai des gaufres après mes notes. va te changer d'abord ! » D'accord. Il se comportait comme un parent. Il avait quand même neuf ans de plus que la benjamine. Il fallait comprendre que c'était son rôle de s'occuper des adolescents. Il faut d'admettre qu'il appréciait beaucoup. Et puis sa colocataire était charmante. Quand elle n'imposait pas son derrière sur son bureau. A tout tête pour emmerder quand il était en train de travailler.

Un minimum de politesse. Il ne demandait pas beaucoup. Il aurait pu demander des efforts considérables. Mais ce n'était qu'une adolescente. Il ne fallait pas s'attendre à des efforts spectaculaires. Abbey finit par descendit de son bureau. Ce qui insista l'écrivain à commencer à vouloir reprendre son écrit. Cependant, il n'avait pas prévu à servir d'accoudoir. « tu sais je vais pas partir si j'ai pas mes gaufres et un pause ça te fera du bien »  « qu'est-ce que tu peux être emmerdante, quand tu veux quelque chose. je me demande comment font tes amies. » Ce n'était pas méchant. Il disait que s'il avait un excès de shopping. A vouloir tout dépenser. Et à se prendre la tête pour un vêtement. La fin du monde est prévu pour pas longtemps. « je crois qu'on devrait même aller a la plage » Elle lui chipa son stylo des mains. Comme pouvait-elle enlever toutes inspirations. Il devait rendre un écrit dans pas longtemps. Il ne pouvait pas se permettre de rendre son bouquin en retard. « je dois rendre cet écrit pour la semaine prochaine. rend moi ce stylo. j'irai plus vite si tu me le rend »

« moi au moins je sais m'amuser » Elle avait mal pris. Il ne disait pas ça pour la vexer. Cependant, il avait pu remarquer que l'univers d'une femme est tellement "différent". Tout varie à une émotion, ou un vêtement. C'est surprenant ! Alors que les hommes se contentent de peux. « c'est pas vrai, moi aussi je sais m'amuser. » Quand on parle du loup. Isaac redevint un grand enfant. Il avait cet air boudeur, qui ferait craquer n'importe qui. Lui aussi avait mal pris. Il était mal sorti d'affaire, à ce compte là. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. « t'es chiant » « tu l'es aussi, je te signale. » Il reprit son stylo. Et pu terminer son écrit, comme il était convenu. Abbey prit son roman de chevet, en venant se mettre sur le matelas, avant de lui demander : « ça parle de quoi ton truc ? un amour romantique ou un truc un peu plus passionnant ? » « si tu me parles de mon livre de chevet c'est un roman policier. et si tu voulais évoquer par truc mon "écrit" c'est un roman qui raconte dans chaque tome un passage de la vie de quelqu'un, en prenant en compte un personnage principale. »

« je t'ai jamais vu t'amuser ou alors c'est que t'as pas envie de le faire avec moi » « on n'a peut-être pas les mêmes amusements. » Il n'aimait pas les discothéque, ou même les soirées arrosées. Lui ce qui l'amusait, c'était les carrousels, manger des bonbons, ou même s'amuser avec roxanne, ou même abbey également. Il n'aimait pas le bruit. Alors vous ne le verrez jamais y aller. A moins d'être kidnappé, pour être emmener de force. « ça a l'air ... intéressant » « tu dis ça uniquement pour me faire plaisir. » Il la connaissait. Beaucoup trop. Bon il ne lui en voulait pas. Il savait que ce n'était pas le genre des "adolescents". Et comme d'habitude, elle changea rapidement de sujet. Comment bien emmerder Isaac ? Il suffit de mettre une blonde fouinarde et emmerdante. « c'est canon ça » Il savait qu'elle fouinait dans ses vêtements. Elle est vraiment incorrigible par moment. A mettre son nez partout. « tu dois être ultra sexy dedans » « je le mettrai si ça te fait plaisir. mais arrête de mettre ton nez partout. » Il détourna les yeux pour voir de quel vêtement elle parlait. Oui il pourrait le porter aujourd'hui. Cela ne le gênerait pas. Ce ne sont que de vieux vêtements qui datent de l'air de la préhistoire comme dit souvent les enfants. « allez allons préparer les gaufres. tu vois quand tu peux, tu sais attendre. » Il rangea son écrit, et son stylo à leur place respective. En se levant rapidement, pour aller en compagnie de Abbey à la cuisine pour commencer leur déjeuner ensemble.

« t'es toujours sexy de toute façon » Un compliment. Non, il ne rougit pas. Ce n'est vraiment pas son genre. Il rougira uniquement pour El. Ben non ça lui fait quand même effet. Il se met discrètement à rougir, en ne sachant pas trop quoi répondre. Si Elwyn le voyait. Elle penserait qu'il est un idiot de se comporter ici pour un compliment. « t'es un amour mais je n'ai pas dix ans d'accord ? » « je me comporte comme si étais ma fille. tu as tout de même vingt un ans. » Il embarqua pour aller dans la cuisine. Pour commencer à préparer les "gaufres". Toute façon il était obligé. Il avait cédé comme toujours. Beaucoup trop gentil. Il sortit les ingrédients. Et écoutant sa colocataire, tout en les préparant : « tu m'as entendu rentrer cette nuit ? » Il en avait aucune idée. Il ne savait plus à quelle heure elle était rentrée. Et ne savait même pas si elle est rentrée. Mais c'est toujours bon de demander : « je ne pense pas non. c'est possible que je m'en souvienne pas, ou que j'étais chez une amie. » Il agissait comme un vagabond de dormir chez les autres. Il trouvait ça cool, et ça pouvait l'aider à trouver son inspiration et ne pas être déranger;

Heureusement. Il aurait eu jeune pour être son enfant. Et il ne savait pas comment il aurai vécu. Ou si la mère aurait auprès de lui. Bref. « j'suis pas ta fille, jamais de la vie » « je dois le comprendre comment ? » Ça peut être vexant. Il préférait savoir que lui faire la gueule sans raison. Uniquement parce qu'il a cru comprendre autrement. « c'est vrai, on ne fantasme pas sur mon père » « alors comme ça tu fantasmes sur moi, intéressant. » Oh oui très intéressant. Cependant ça n'ira pas très loin. Il est déjà avec quelqu'un. Ou du moins il se réserve pour quelqu'un, dont il est amoureux. Et il n'est pas pédophile, même si elle n'est plus une enfant, il sentira comme tel. « c'est ta meuf la fille chez qui tu étais hier ? » « ma meuf ? oui on peut dire ça.. euh non en fait c'est une amie. » Olala l'erreur. Il allait répondre oui, ce grand bêta. Alors que ce n'était que sa meilleure amie. L'amour lui fait perdre complétement la tête.

« ouais, t'as jamais fantasmer toi ? » « peut-être, mais y a quelqu'un d'autre également. » Quel mystérieux. Il n'allait pas raconter sa vie quand même. Elle n'était que sa colocataire seulement. Bon une amie également, mais bientôt.. Bientôt il sera possible, qu'il emménage avec quelqu'un. « c'est qui ? » « elwyn, une amie de longue date. et toi tu n'as pas un "mec" comme tu dis ? » Il essaye de parler comme tout le monde. Même si ça le déplaisait clairement. Il aimait le langage qu'emploi tous les adultes. Sans devenir ennuyeux quand même. Car c'est loin d'être un adulte dans sa tête. « raconte moi » « qu'est-ce que tu veux que je te dise ? » Elle était maline de vouloir tout savoir. Mais elle n'obtiendrait que peu de chose malheureusement. Car malgré tout, il en reste quelqu'un de mystérieux, qui n'aime pas trop parler de son passé.

« non j'ai personne » « tu attends le prince charmant. et tu as bien raison, c'est quand on s'y attend le moins qu'on le trouve » Un peu comme lui et El. Il ne s'imaginait pas une minute trouver l'amour en Elwyn. Et pourtant il était tout bêtement tombé amoureux de sa meilleure amie. Comme quoi la vie nous réserve de belle chose ! Abbey descendit. Et vint rajouter quelques mots : « que tu m'abandonnera pas » « c'est toi qui dit ça alors que tu es tout le temps avec tes amis. mais ne t'inquiète pas, ça n'arrivera pas. » Lui qui aimerait être avec El. Le voilà bien déçu. Il ne pouvait pas abandonner. Il appréciait beaucoup, et c'était comme son enfant. Donc il se voit mal abandonné, même si c'est elle qui volera la première. Il se retoune, et vint la prendre dans ces bras doucement.

« ouais, un truc comme ça » Il fit une moue pas très convaincu. Il a connait bien, donc inutile de mentir. Cependant il changea de comportement quand celle-ci eu peur de le voir partir de l'appartement. Comme s'il était du genre à "abandonner" quelqu'un. Il n'abandonne jamais personne. Voilà le réel problème ! Il est beaucoup trop aimable, et ceux quoiqu'il arrive. Il faudrait être trois pour pouvoir le mettre réellement de mauvaise humeur. Ou s'en prendre à sa douce Elwyn. Il n'y a pas d'autre moyen envisageable. Il la prend dans ces bras, quand il entend la jeune répondre : « faut pas te forcer pour moi hein ? » « non mais tu vas voir si je me force.. » Il se mit à lui faire des chatouilles pendant un moment. Le regard sadique et triomphant sur les lèvre. Quand soudain il entendit le bruit de la machine raisonnait. Le déjeuné es prêt. Il se redressa correctement, et récupéra de suite les gaufres. Il n'est pas malin maintenant il s'est brûlé les doigts. Et le voilà en train de faire une danse ridicule pour calmer la douleur. Alors qu'il faut passer les doigts dans l'eau. Lorsqu'il comprit il mit l'eau froide, avant de les mettre à la bouche. « ca fait du bien. »

Après être resté dans les bras du beau brun, celle-ci le remercia : « merci » Il ne se montrait pas dans son état général. Cependant il était quand même quelqu'un d'aimable. Et qui pourrait son prochain sans aucun problème. Même à le loger cela ne le dérangerait pas. Il était un vrai bisounours ! Lorsqu'elle se détacha, il enleva les gaufres sans "protection" de quoi bien se brûler la main. Rien d'important, mais comme il dit c'est quand même très chaud. Elle attrapa le chocolat avant de reporter son attention sur l'écrivain, assez maladroit : « montre » « c'est chaud. » Ah ben ça il fallait s'en douter ! Il n'allait pas trouver le chaud, froid. Ou sinon il aurait un sérieux problème. Et ça ce n'est plus un pansement, mais un médecin qu'il faudrait. Il secoua encore le doit, avant de faire une moue contradictoire à son appellation : « c'est ça de ne pas faire attention mon petit » « hey je ne suis pas petit. » Il se mit à tourner le dos, en emportant le nutella pour préparer sa gaufre en premier. Une vengeance bien méritée !

« ça dépend de quel point de vue tu saisi » Elle est décidément vicieuse. Le dire de se sens, ça vient vraiment salasse. Il ne se permettrait pas de penser de cette manière. Il n'était pas un pleurnichard, mais un grand enfant. Alors il réagit comme tel. Il ne se permit de faire aucune remarque, quant à la deuxième cependant, on voit bien que les filles sont bien superficiels, à ne s'intéresser qu'au physique. « j'en bouffe pas tu sais, ça fait grossir et j'tiens a mon corps de rêve » « je vois ça, ce n'est pas comme ça que tu iras loin. » Il commence à tartiner ses gaufres, avant de poser le pot sur la table pour qu'elle en mange également. A quoi ça sert d'un beau corps, si on ne peut pas manger convenablement. Elle va ressembler à une branche au final. Oh il n'est pas son père après tout.