Tu veux un cornetto ? C'est d'la bonne, si tu sniffes les pépites de chocolat, tu vois des étoiles dans le ciel.

Il était presque midi lorsque Giulia émergea du sommeil. Il fallait qu'elle se rendre à la plage dans une petite heure, ce qui lui laissait relativement peu de temps pour se préparer, manger et faire le trajet. Néanmoins, elle releva le paris (où presque), arrivant à la plage avec seulement un quart d'heure de retard. Elle savait qu'aujourd'hui, Stacy bossait également, elle était donc contente de retrouver son collègue préféré. Elle l’aperçut d’ailleurs lorsqu'elle arriva à destination, et le gratifia d'un salut de la main, avant de s'approcher. Arrivant à sa hauteur, elle lui claqua deux bises sur les joues, avant d'aller chercher son petit caddie à glaces. Ils avaient l'air fins, tous les deux, avec leurs chariots, à galérer dans le sable.
- "Bon, alors, mon chou, ça va les amours ? T'as trouvé une nana potable hier soir ?"
Stacy ne lui parlait jamais de sa vie sexuelle, ce que Giulia prenait tout de suite pour une absence de baise. Et elle adorait l'embêter sur ce point, lorsqu'ils se retrouvaient tous les deux.

j'arrive à la plage (non, pas pour bronzer, j'en ai pas la chance voyez), j'chope le chariot, et qui voooois-je ? guilia. savoir qu'elle bosse avec moi aujourd'hui, ça m'assure une bonne journée, vraiment. le jour où je m'ennuie avec elle n'est pas près d'arriver. « bon, alors, mon chou, ça va les amours ? t'as trouvé une nana potable hier soir ? » hier soir ? ahahaha. la blague. hier soir, j'suis rentré chez moi dans l'objectif de passer une soirée en solo devant call of duty, histoire de pas entendre les ébats de bucks et bambi, merci bien. « et toi alors, un nouveau mec à ton tableau de chasse ? » bah non, du coup j'ai pas répondu à sa question, ça ferait pitoyable d'lui raconter c'que j'ai fait, ou plutôt pas fait. vraiment.

Voyant qu'il éludait sa question, Giulia esquissa un petit sourire, se doutant que la soirée qu'il avait passée était loin d'être mémorable. Puis, il enchaîna avec une question ayant pour sujet la vie mouvementée de la brune.
- "Alooors, hier, attends que je me souvienne... Il me semble que c'était une fille. Où alors, peut-être un mec. C'est la moustache, ça m'embrouille toujours l'esprit."
Elle avait répondu sur le ton de la plaisanterie, ne voulant pas tellement raconter ses exploits sexuels au boulot. Déjà que son bosse était un pervers, s'il apprenait que Giu' était une fille facile, s'en était fini de sa tranquillité. Soudain, au loin, elle aperçut une adolescente, un peu ronde, qui matait Stacy avec insistance. un petit sourire s'afficha sur ses lèvres. Elle avait trouvé le premier défi de cette journée.
- "Tu vois la meuf, là bas ? J'suis sure que, même avec tes beaux yeux, t’arrivera pas à lui faire acheter douze beignets. Quoique, elle a l'air assez adepte des sucreries..."
Elle ne disait pas ça méchamment, elle avait simplement du mal à savoir quand ses paroles pouvaient blesser. Et, sur ce beau discours, elle attendis la réponse de son collègue, se doutant qu'elle serait évidemment positive.

elle s'met à m'raconter sa soirée. c'est dingue, c'te nana elle a toujours une personne différente dans son pieu, j'me demande comment elle fait. bon, elle est pas moche, aussi, faut dire. j'regarde la fille qu'elle me montre. eh, elle me fixe là, qu'est-ce qu'elle me veut ? j'regarde giulia à nouveau, j'souris. « pari tenu, j'reviens, avec douze beignets en moins » j'sais pas comment j'vais m'y prendre, mais j'compte bien y arriver. j'traîne le chariot jusqu'à la dite fille, un regard qui fait peine, deux-trois mots échangés avec un accent pourri style j'suis étranger. j'lui raconte que j'suis pas d'ici, et que j'dois nourrir ma petite sœur mourante. c'pas beau de mentir, mais peu importe, j'les ai vendus. j'retourne vers giulia, sourire de vainqueur. « tu disais quoi, déjà ? »

Giulia le voit revenir, tout fier de lui, avec douze churros en moins. Mais Bordel, comment il a fait pour vendre douze putains de churros à une seule meuf ? Ce mec est un génie.
- "laisse moi deviner, tu lui as encore fait le coup de l'étranger, c'est ça ?"
Elle se mit ensuite à rire toute seule. Elle l'avait déjà vu à l'action. sa tactique consistait à faire en sorte que les gens aient pitié de lui. Après, il pouvait leur faire faire n'importe quoi. Genius.
- "Bon, à ton tour. J'peux faire n'importe quoi, j'suis à fond aujourd'hui !"

à force, elle connaît mes petites combines, et heureusement elles continuent toujours d'marcher. j'lui tape un big smile. « évidemment, ça marche à tous les coups, ça m'fait trop rire » bon, j'suis un peu un escroc quand j'fais ça, mais on s'amuse comme on peut avec giulia, hein. allez, à moi d'lui lancer un défi. j'regarde autour de moi, ah, tiens, parfait. « tu vois l'mec qui s'ramène là, avec ton t-shirt à deux cent balles ? » ouais, bien sûr qu'elle le voit. « j'te parie qu't'arriveras pas à lui étaler une glace dessus et à faire en sorte qu'il t'la rembourse » impossible.

» (libre) si tu vois un canard blanc dans un lac c'est p't'être un signe.
» Robyn • dans mon monde à moi ya que des poneys, ils mangent des arcs-en-ciel et ils font des cacas papillons !!
» (Nem) Quand y a pas de chocolat, le sexe aussi ça déstress
» jsuis dans mon jacuzzi, t'es dans la jalousie. (ella)
» tartine et chocolat.

Tu veux un cornetto ? C'est d'la bonne, si tu sniffes les pépites de chocolat, tu vois des étoiles dans le ciel.

Tu veux un cornetto ? C'est d'la bonne, si tu sniffes les pépites de chocolat, tu vois des étoiles dans le ciel.

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