heureux, oui, je l'étais! J'avais une sacrée chance d'être tombée sur cette famille! J'avais bien faillis ne jamais aller chez eux si la première qui m'avais promis le gite ne m'avait pas laissé tomber au dernier moment. Je m'étais d'ailleurs retrouvé à dormir dans une tente a quelques mètres de la plage en attendant d'avoir un vrai toit. Les Duchesnes étaient réellement comme une seconde famille, ils m'ont toujours considéré comme un fils et je ne peux que leur être redevable sur ce point là. Bon, c'était sans compter sur Victoria, qui m'en faisait un peu voir de toutes les couleurs. Elle me faisait parfois penser à ce genre de nana, fille à papa, pourrie gâtée, mais d'après ce que j'avais compris, ce n'était pourtant pas vraiment le cas. Elle avait un frère, qui n'était plus là, je ne le connaissais ni d'Adam, ni d'Eve, et pourtant je logai dans sa chambre. Je n'avais vu que quelques photos de lui ici et là dans la maison. Ils m'en parlaient pas souvent car, Victoria avait tendance à prendre les choses bien trop à coeur, et c'était surement une plaie qui n'étais pas fermée, et qui allait surement mettre beaucoup de temps avant de cicatriser normalement. Au fond, je comprenais son comportement envers moi, mais parfois, elle me ferait bien plaisir si elle pouvait m'oublier, deux secondes.
J'entrai dans la maison, j'étais couvert de copeaux de bois, de sciure, ma planche était lisse, belle. un coup de peinture, du vernis et ce serait juste parfait, prête à caresser les vagues! Ah vraiment, merci! Ma planche se refait une seconde vie, au moins ca va m'éviter de dépenser des tunes dans une nouvelles! David, je vous revaudrai ca! j'avais à peine capté que Victoria était présente, mais lorsque mon regard croisai le sien, je captai qu'elle était pas de très bonne humeur. Je senti les balles de plomb traverser mes rétines. Tien salut Vic! Bien dormi? dis je en souriant, me doutant que ce raffut l'avait sortie des bras de Morphée.  

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Ah Vicky chérie, toujours aussi aimable pour ta part. Bon, je savais qu'elle était pas très bien depuis la disparition de son frère et que d'une certaines manière, elle rejetait sa tristesse sur moi. C'était peut être pour cette raison que je ne prenais jamais au premier degrès ses remarques et ses tentatives de me rabaisser. Ca me passait au dessus et je m'en amusais. Même si oui, parfois, j'aimerai bien une relation un peu plus pacifique. Alors, si tu veux, je vais t'en acheter une fois qu'on aura manger. Ma planche est pas tout à fait terminée enfaite, j'ai encore deux trois détails à voir dessus, ensuite elle sera niquel. Le soucis, c'est que j'peux pas la faire cet après midi, parce que je dois travailler. Mon seul recours, c'est demain matin... a peut près à la même heure. Si non, j'te propose Ma chambre, tu seras un peu plus éloigné. ma chambre, qui enfait ne l'était pas. Elle appartenait à son frère et je savais qu'elle n'y avait plus jamais remit les pieds, se rappelant peut être trop de souvenir lorsqu'elle voyait certains objets. Parce que oui, je ne l'avais pas customisé entièrement, ni vraiment personnalisé. Il restait pas mal d'affaires personnelles de son frangin, et qui étaient à mon gout en faite. Donc, ça me dérangeait pas.

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