« T'es moche, t'es con, tu ressemble à un vieux con et tu pues le tabac froid. Regarde toi, t'es qu'un déchet. J'étais enceinte de toi, j'étais heureuse, mais j'ai avorté, et je l'ai regretté. Mais quand je t'ai revu, j'ai sut pourquoi. Je voulais pas que mon gamin soit une putain d'épave. Je te quitte. » . C'est comme ça que ça c'est finit, avec un bébé à la poubelle. Ca avait pourtant bien commencé, Apollinaire était fou amoureux, Marie c'était trouvé un homme très serviable qui lui achetait tout ce qu'elle voulait. Et puis, petit à petit Apollinaire avait pris de la place pour elle, elle arrêtait de le promener comme son chien et de le voir comme un portefeuille. Au bout de deux ans de relations, rythmé par la fac et les fêtes, elle avait finit par aimer Apollinaire, réellement, lui qui comblait toutes ses attentes alors que sa propre mère préférait batifoler toute la journée. Et puis un jour, une claque, elle tombe enceinte, réaliste qu'Apollinaire, tout aussi adorable qu'il soit, ne sera jamais plus qu'une épave hantée par son enfance et qu'elle ne peut rien attendre de lui. Elle avorte, part à l'étrange pour ses études et ne donne plus signe de vie à personne, ni papa, ni maman, encore moins Apollinaire. Et puis il y a peu, elle tombe sur une photo dans le journal, une photo d'Apollinaire, décrit comme un riche propriétaire de quelques cracks équins. « Je le retrouver et je vais le plumer. » C'est d'ailleurs pour ça que Marie est a Gold Coast. Parce qu'elle souffre, elle souffre de cette vie qu'elle a manqué et de cet enfant qu'elle n'a pas eu. A cause d'Apollinaire.