Invité
| Sujet: seize the day (onie) Jeu 6 Mar - 4:18 | |
| « inscris-toi à un club. fais du sport. ça pourra t'aider à canaliser ta rage et tu pourras faire des rencontres.» stupide psychiatre. pourquoi faut-il qu'il me pousse constamment à aller vers les autres gens ? pourquoi est-ce que je dois toujours aider et supporter et soutenir et suivre à la règle ses paroles ? à croire que je ne peux vivre sans sa constante surveillance, sans ses constantes remarques et ses contants conseils. je ne suis pas un gamin. j'ai la trentaine. je ne suis pas fou. un peu sur les nerfs, un peu asocial et un peu stressé, mais pas fou. je n'ai pas besoin qu'on me dicte mes actions, qu'on me conseille sur ma vie. j'vois un psychiatre, pas un life coach. si je voulais de l'aide sur mes choix de vêtements, j'engagerai une blonde à gros seins avec des lèvres pulpeuses, pas un mec que je paye aussi cher que ma bagnole et mon portable mis ensemble.
je soupire, me dirigeant à contrecoeur vers la réception pour recevoir mon horaire pour le club de volleyball. merde, pourquoi j'ai fait ça ? pourquoi je me suis inscrit ? pourquoi j'ai encore écouté cet imbécile ? hm. « ezéckiel michael head. je viens chercher mon horaire. oui, merci. parfait. pas de problèmes. maintenant ? ah. euh, d'accord... » la dame me tend un papier et pointe une salle quelconque qui, je présume, est le vestiaire. heureusement que j'ai apporté mon sac avec mes vêtements. je m'en doutais bien que je commençais aujourd'hui. saloperie. je suis la personne la moins sportive sur terre. j'aurais pas dû écouter mon psy. qu'importe. je rentre, je repère une place et un casier, je me change sans me soucier des autres, je fous le tout dans le casier que je ferme avec un cadenas que j'ai toujours sur moi. puis je sors. et là, il y a une foule de gens. une FOULE. et je hais les foules de gens. merde. laissez-moi crever, pitié. je suis ridicule. |
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