tansy, c'est la bouteille de gaz jetée dans la cheminée. elle va exploser, imploser. elle a passé sa nuit entre vodka et filaments d'une histoire passée, brisée. incapable de dormir, de penser convenablement. ses pensées, elles se bousculent. elle ressent la haine, la rage, l'amour. elle ressent tout trop fort. trop fort. elle se tient la tête et elle veut hurler, pleurer. elle se demande pourquoi ça ne prend pas fin. ce mec, elle en veut plus. elle veut qu'il parte. elle veut qu'il reste avec elle. elle le veut pour elle, rien que pour elle, ne jamais le quitter. elle veut aussi prendre sa tête et l'exploser contre un mur, lui hurler qu'elle le hait. gueuler qu'elle l'aime. ça se bouscule dans sa tête à tansy. alors elle se lève et puis avant de s'en rendre compte, elle se retrouve à frapper contre la porte. à lui hurler de lui ouvrir. elle est folle de rage, elle fait une crise. l'enfant terrible, elle brise les pots d'fleurs de la voisine contre sa porte. y a d'autres gens qui gueulent maintenant. qu'ils hurlent, elle s'en fout. elle se fout de tout. il est trois heures du mat et tansy elle s'époumonne, elle s'épuise à frapper contre la porte. ses cheveux en batailles, ses maigres courbes recouverts d'une robe blanche. elle chavire sans lui, elle chavire. et elle se brise davantage à chaque coup contre la porte. tu lui as fait quoi, hein ? ouvre moi, connard ! ouvre moi !
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Sujet: Re: enfants terribles Mar 11 Fév - 20:04
Putain, y a con qui tambourine à ta porte. Il est deux heures du mat et t’étais bien calé devant ton porno. Tranquille. A chercher à effacer cette meuf qui t’habite, qui t’brûle le crâne. Tu t'crispes, la colère monte aussi sec. T’as la flemme de te lever, mais ça frappe plus fort. Y a l’orage qui s’abat sur ton studio minable, là. Tu sais pas qui c’est, t’en a rien à battre. T’as juste envie de l’exploser, lui, qui te sort de ta routine de mec, de ton besoin de te tirer dessus pour zapper tes démons. Et puis, y a les voisins qui commencent à beugler et tu ronchonnes, avant de te lever encore en caleçon. Bande d’enfoiré. Et soudain la voix de tansy s’élève en chœur, fait écho aux vases qui griffent le bois. Rugissement d’une lionne. Non, c’est la colère déchainé. Ton cœur manque un battement. Tu dérailles : le démon, il est juste derrière. Tu sombres, autant que tu vis. Toujours quand c’est Tansy. Oh oui, toujours quand c'est elle. La porte s’ouvre sur elle. Sur ta beauté à toi. Sur ton éclair. Tu veux la partager avec personne, mais t’es trop con pour accepter d’être à elle. Tu veux pas fermer ta putain de gueule. Lâches-tu sec, en plantant tes yeux dans son regard noir. Ce regard qui t’vrille la tête. Ce regard qui te fait avoir le piquet. Ce regard que t’as envie de voir éclater. Ses yeux sont de trop, t’as envie d’la voir aveugle. Sans lueur ardente pour te capter. Tu l’as fait pas rentrer pour autant. T’en a rien à battre qu’elle réveille le quartier. Tansy, tu l’aimes comme ça, tu la détestes pour ça aussi. J’lui ai fait quoi ? J’ai explosé sa tête de batârd si tu veux vraiment l'savoir. Et il chialait comme une merde. Ouais , t’es pas peu fier de ce que t’as fait, de la correction que tu lui as donné. La violence, elle fait battre ton pouls. C’est de l’acide dans les veines, comme quand Tansy mord ta peau de ses courbes frêles. T’en as pas marre de te faire baiser par des pisseuses ?
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Sujet: Re: enfants terribles Mer 12 Fév - 15:15
la porte s’ouvre et elle en oublie presque pourquoi elle est là la môme. un pot de fleur encore dans les mains, elle croise le regard d’ash. son coeur bat à lui en rompre les côtes, menaçant de se faire la malle. et tansy elle n’a qu’une envie. le pousser dans les draps et le laisser l’étreindre là jusqu’au petit matin. elle veut tracer des formes géométriques sur son torse du bout des doigts, le laisser couvrir ses lèvres en mal d’attention de baiser. puis elle se souvient. l’implosion. ambiance post-apocalyptique. elle hurle, les larmes roulent le long de ses joues. le pot de fleur valdingue dans les airs, s’écrase non loin de là où se tenait asher. elle en oublie la décence, la raison. la vodka intoxique davantage ses pensées, ralentit ses gestes brouillons. puis elle s’approche, lui en fout une belle sur la joue. elle rentre, vacillant l’égèrement. elle ne connait que trop bien le studio. elle en connait chaque recoin ouais. elle se souvient des journées passées avec lui, à s’échanger des sourires, des baisers et des promesses envolées. puis il lui raconte ce qui s’est passé. un résumé dégueulasse des évènements. le mec à l’hosto, il veut plus la voir, la pauve tansy. elle fait face à ash, le regarde sans rien dire pendant un moment. chacun de ses mots dynamite son coeur. pauvre con. elle à mal, tansy. la seule pisseuse avec laquelle j’ai couché, c’est toi. puis ouais, j’en ai marre. elle se mord doucement les lèvres, les yeux trainant sur son corps. elle inspire doucement. c’est comme si une partie de son esprit était éteint, qu’une partie d’elle-même était restée dans ses bras. elle a besoin qu’il la retienne contre lui, qu’il lui dise que tout ira bien. qu’il prenne sa vie pour en faire quelque chose de mieux. t’es un incapable. je veux plus de toi. laisse moi, laisse moi putain. qu’est-ce qui déconne chez toi ? elle est perdu, il est là. est-ce cela que suffire ? de nouveau elle le frappe. une bonne droite dans la mâchoire. ses doigts craquent sous le choc.
(c'pas cool, pardon )
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Sujet: Re: enfants terribles Mer 12 Fév - 18:10
Elle hurle, Tansy. Et t’as envie d’la faire taire, de lui arracher la bouche pour qu’elle étouffe les cris. T’as une putain de pulsion qui s’créait en toi et qui t’accapare. Tansy. Tansy. Ta tête pense qu’à elle, même si elle te gueule dessus pour une histoire de merde, qu’elle t’balance pot de fleur au visage et qu’sa main percute ta joue. Elle est violente. Mais tu sais bien que c’est faux, que c’est qu’une carapace pour pas que tu cherches plus loin. Tu la connais bien. Trop bien, même. Tu sais où toucher, où caresser. Pour lui faire du mal. Pour lui faire du bien. T'en profites. Y a que toi qui connaît ça, hein ? Tu sers la mâchoire, ta joue est rouge, chaude, mais tu t'en fous. Elle te casse juste les couilles à venir à une heure tardive pour un abruti. Pour venir t’insulter de pisseuse, aussi. Connasse. Ce qui irrite ton égo de mâle dominant. Non pas parce que ce mot te blesse, mais parce que ca vient d’elle. De la seule fille que t’as jamais aimé, que t’as jamais autant désiré. Que tu veux là, tout de suite maintenant. Tout comme, elle est la seule à qui t’as envie de faire du mal, juste pour qu’elle comprenne que tu la veux. Va t’faire mettre Tansy. T’as qu’à rejoindre ta tapette là ! Mais t’as pas envie qu’elle retourne chevaucher ce gars-là. T’as envie d’voir que t’as eu raison, que ta jalousie, elle est pas si grave que ça. Seulement, elle est pas comme ça la brune. Elle entre et son petit poings enfonce ta mâchoire. Tu restes planté là à la regarder. Elle enrage et tu comprends rien. Tu ne comprends jamais rien. C’est toi qui vient m’casser les burnes à deux heures du mat. Elle s’acharne. Elle te fait mal, pas de douleur, mais là, dans le ventre, aux creux des reins. T’attrapes ses poings et tu la plaques violemment contre la porte de tout ton poids pour qu'elle arrête de se déchainer comme l'océan. Le bois craque contre vos deux cœurs qui s’déchirent. Quelque part, tu l’emprisonnes pour pas qu’elle t’échappe, pour lui prouver que t’es là, que t’es bien là et que tu partiras jamais. Pourtant, tes mots vont pas dans ce sens. Jamais. C’est bon ? T’as fini de faire la pute ?
(meuh noooon )
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Sujet: Re: enfants terribles Mer 12 Fév - 21:25
tansy elle sait qu'il l'aime. il a pas besoin de lui montrer, juste de faire preuve de fidélité. elle veut se barrer la môme, le laisser l'entrainer partout dans le monde. le laisser l'envelopper à nouveau et elle sait que ça sera doux comme du coton. il murmurera son nom, comme si c'était le dernier qu'il murmurera comme ça. au lieu de quoi, ils sont là. à se tourner autour, se sauter à la gorge comme des clébarts enragés. ouais, ils sont là. perdus, après s'êtres trouvés. c'est l'ouragan dans ce minuscule appartement. ils sont là à se déchirer, boire la tasse. ils se noient dans quelque chose trop fort pour eux. et tansy, elle peut pas s'empêcher de pleurer de désespoir. elle le sait qu'il l'aime, elle en est certaine. un amour comme ça, on l'ignore pas. elle le connait par coeur son ash. tansy elle l'a apprivoisé. elle l'a appris comme un poème. elle l'a presque écrit, son ash. sa peau, ses lèvres, son coeur qu'elle aurait espéré voler. mais ça l'empêche pas lui, de lui cracher des crasses à la gueule. il la bousille davantage, la poupée de porcelaine. ouais il la détruit. et elle lui rend bien. coincée entre lui et la porte, une écharde dans le coeur, elle refuse de le regarder. elle veut pas voir sa gueule d'ange. elle veut pas sentir ses mains sur les siennes. ses mains salis par d'autres filles. ouais, ses mains chaudes qui en ont caressés, peut-être même aimé d'autres. ses lèvres qui déversent des paroles blessantes. des insultes, des horreurs, dont elle ne le pensait pas capable. et tansy, elle reste là. comme après chaque déflagration elle se sent étrangement calme. je veux pas le voir. pas lui. qu'elle lui souffle doucement. elle veut aussi lui dire qu'elle l'aime. qu'elle n'aime et qu'elle n'aimera que lui. qu'il n'y en a pas d'autres, excepté lazlo, qui partage son coeur.me traite plus jamais de pute. pas quand c'est toi qui passe dans tout les lits de la ville. vas te faire enculer, connard. puis elle souffle. tansy elle ferme les yeux un instant. elle arrive pas à respirer, penser convenablement. il est là, si près d'elle. et il est beau ash, même si il réduit tout à l'état de cendre. tansy le regarde enfin dans les yeux. lâche moi. lâche moi ou j'hurle. je veux pas que tu me touches. mais elle sait bien que c'est faux. il l'électrise. elle le veut. ici, tout de suite. elle veut goûter à ses lèvres, toucher son corps. elle se rapproche de lui, la môme.
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Sujet: Re: enfants terribles Jeu 13 Fév - 21:20
Okay. C’est tout ce que tu trouves à dire. Alors qu’elle, elle est là à attendre peut-être plus. T’es incapable de lui dire ce que tu ressens vraiment. Piéger dans un tourbillon de folie. Tu nages contre un courant qui est trop pour toi, qui t’emporte toujours plus loin dans ta maladresse. Car, au fond, oui c’est de la maladresse. T’es juste un handicapé des sentiments. Et t’en rajoutes. Comme elle. C’est juste à celui qui dominera l’autre. Ouais, ouais. Y a qu’moi qu’assume. T’es pas mieux Tansy. Vas pas m’faire croire que t’es une sainte. J’crois que t’es pas la dernière à ouvrir les cuisses quand y a besoin. Connard. Tu joues avec le feu et tu brûles toujours. Tu réfléchis même pas à ce que tu dis. T’es juste énervé contre elle. Ou contre toi, parce que tu la repousses alors que tu voudrais lui dire je t’aime. Enfin, elle relève les yeux sur toi. T’en profites pour plonger en elle et essayer de lire ce qu’elle attend de toi. Hurle si tu veux. Mais j’vais pas t’lâcher, t’as capté ? J’ai pas envie. Pas là. Et ça sonne comme une déclaration, comme un appel de détresse. Tu sais pas t’y prendre avec elle, parce qu’elle est là. Elle est partout en toi. Dans ta tête. Dans tes poumons. Dans ton cœur qui s’fait la malle. Tu veux pas qu’elle parte. Tu sais que t’es mauvais avec elle, mais t’y peux rien. Elle t’agace avec ses manières. Avec ces mecs qui la touchent, là où tu poses tes mains. A chaque odeur qui s’pose sur sa peau, des odeurs différentes de la tienne, tu meurs davantage. Ça t’percute. Tu sombres et t’agonises, sans avoir d’autre choix que de te libérer par la colère. Par ses sentiments trop puissants, trop refoulés, pour que t’aies un contrôle dessus. Tu lâches les pitbulls qui sont tapis dans l'ombre. T’as depuis longtemps perdu le droit chemin, celui qui mène à l’amour simple et tranquille. T'y as jamais eu droit. C'est pas pour toi, de toute façon. T'es dingue d'une folle, ouais. T'es dingue de cette nana là. Elle se rapproche. Et comme une pulsion primaire, instinctif, tu l’embrasses à pleine bouche. A en perdre haleine, à te couper le souffle. C’est ardent et dur à la fois. C’est pas un baiser doux, votre amour, il n’a rien de jolie. Il est comme ce baiser, au gout de sang. Tes mains libèrent leur emprise sur les poignets de Tansy et c’est toi qui t’rapproche. T’as envie de sentir sa chaleur caresser ta peau, t’entendre son cœur battre en cadence avec le tien. Y a qu’avec elle que ça fait ça. Et c’est une drogue. Nocive mais tellement bonne. Pardon. souffles-tu à son oreille. Juste comme ça. T’es a court de souffle. Et t’es déjà en manque de ses lèvres. Tu veux mourir. Maintenant.T'es même certain que tu pourrais crever d'un baiser de Tansy. Ouais, y a que elle qui t’rend si accro, à t’en faire perdre la tête.
Invité
Sujet: Re: enfants terribles Ven 14 Fév - 21:32
ils ont besoin d’autre chose, de stabilité. ils ont besoins de personnes qui sauront leur expliquer a+b comment ça va se passer. ils dérapent tous les deux là, ils sont pas fait pour ça. ils foncent droit dans le mur, ils vont s’écraser. ash, c’est la descente aux enfers assurée. elle est tétanisé, épuisé, là contre la porte. elle a besoin de lui comme d’une cigarette, de l’entendre crépité, de le voir s’enflammer. elle ne parle plus. et son silence, c’est de la semi-lâcheté. parce que si elle parle tansy, elle va lui donner raison. elle se sent salie, humiliée. parce qu’il a raison ash, mine de rien. tansy, c’est pas une sainte. elle les laisse la consommer, tous ces mecs. elle les laisse s’endormir dans son lit, quand ils ont finis de la niquer à coup de butoir. à chaque fois, elle espère que ça va de nouveau l’attirer contre elle, son ash. qu’il va se rendre compte que tout ça, c’est que pour se venger, pour l’oublier. il n’y a qu’ à lui qu’elle offre des feulements dans sa voix, il n’y a que son nom qu’elle appelle entre ses draps. ouais, il n’y a que lui qu’elle supplie de coninuer. alors quand il la maintient là, elle ne crie pas. parce qu’elle le veut. elle le veut entre ses reins, elle le veut là, comme ça. puis ces mots là, qui se déverse de ses lèvres, elle les trouve si beau. ils l’enchantent. jamais, jamais ash. il ne faut jamais que tu la lâche. elle tomberait, elle se taillerait les veines. parce que sans lui, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. et enfin ses lèvres se meuvent contre les siennes. violemment, passionnement. et elle lui rend, son baiser ardent. ça provoquerait presque des éteincelles, l’arrêt cardiaque. tansy, elle sent son coeur qui palpite dans sa cage thoracique. elle le sent défaillir, ouais, son coeur de porcelaine. c’est doux, c’est amer. c’est la mer qui s’écrase contre le rivage. ça à le goût de l’adrénaline, de la morphine. et il s’excuse. une énième excuse qui, au lever du jour, se sera envolée. mais elle s’en fout la gamine, elle s’en fout comme de la peste. ça fait du bien. et puis elle se souvient la môme. des jours où ils erraient le long des rails, où ils s’embrassaient, riaient. les jours où ils pensaient que l’amour, que l’art leurs suffiraient. elle se souvient des jours calmes, des jours d’avants. les veilles d’histoires compliquées, d’excuses pathétiques. décidemment, l’avenir c’était mieux avant. tu comptes te faire pardonner comment, ouais ? qu’elle lui sort, la coquine. elle est joueuse la môme, ouais. puis elle tire un trait. sur les mensonges, les crasses. elle tire un trait, ouais. ses lèvres viennent trouver la base de son cou où elle dépose une marque. il est à elle, rien qu’à elle. la descente aux enfers, ouais. alors foutu pour foutu, autant concrètement aller se faire foutre. je t'aime. qu'elle aimerait lui souffler. au lieu de quoi, elle passe ses doigts sur son torse, le rapproche d'elle en tirant l'élastique de son boxer.
Invité
Sujet: Re: enfants terribles Dim 16 Fév - 16:50
Chut. Tu poses ton doigt sur sa bouche. Elle doit se taire, ne plus parler. Tu sais que si elle parle, vous allez vous sauter à la gueule. Tu veux pas jouer. Tu veux juste la sentir contre toi. Eprouver ses courbes se cambrant sous tes coups de reins. Entendre le souffle de sa voix t’implorer de continuer. Ouais, tu veux Tansy là. Tu veux lui montrer que tu l’aimes, que t’as besoin d’elle, que sans elle, tu dépéris chaque jour un peu plus. Et la seule façon dont tu as de le faire, c’est de l’emmener au septième ciel. Pire, de la faire crier. Il y a que dans ces moments-là où tu n’appartiens qu’à elle, où elle n’appartient qu’à toi. Où vous êtes deux. Où vous êtes presque un couple, fusionnant dans l’ardeur des sentiments éprouvés. Ses lèvres trouvent la peau de ton cou. Tu frémis. Tu te mords la lèvre. Un frisson descend le long de ton dos. Tu ne penses même pas à ce porno que t’as oublié. Ouais, c’est Tansy qui te tue là. Elle attrape ton boxer et instinctivement tu te plaques contre elle. Encore à la vue de tes voisins, ton visage se cache dans son cou et tes mains l’empoigne par les hanches. Il n’y a pas besoin de plus pour que tu sentes la chaleur enivré ton être, se rependre là, fulminant presque. Peut-être instinctivement, elle t’emprisonne entre ses jambes, alors que tu la maintiens contre le bois. Elle touche plus le sol, là. Ouais, t’aimes bien avoir le contrôle sur elle. Surtout quand vous baisez comme des sauvages. T’es déjà là, à chercher le contact de sa peau pour mieux brûler tes ailes d’enfants terribles. T’es pas patient pour un sous. Elle le sait bien. Pourquoi attendre alors que le plus excitant n’est qu’à porter de doigt ? T’as toujours eu l’impression que ça lui convenait, alors t’as jamais cherché à changer. Et même si elle l’avait demandé, tu l’aurais pas fait. Entêté que tu es. Le cœur palpitant, prêt à rompre, tu l’entraines dans ton appartement. La porte claque sous ton coup de pied, t’entends un voisin gueuler bande de cons. Allez-vous faire foutre que tu veux lui dire, mais Tansy t’occupe pleinement. Ses lèvres t’appellent pour une descente en fer au comble du délice. Deux pas plus loin, tu te retrouves dos au bord de ton canapé qui à mainte fois était spectateur de vos ébats. Mais quelle pièces de ton appart ne l’a pas été. Vorace, tu mords le bord de son menton. Peut-être un peu trop fort mais qu’importe. T’en as ? que tu lui souffles à l’oreille. Parce que ouais, t’es pas con à ce point pour sauter Tansy sans précaution. Tu sais pas avec qui elle couche. Et puis t’as franchement pas envie de voir pointer un petit ash dans neuf mois.
Invité
Sujet: Re: enfants terribles Dim 23 Fév - 18:10
tansy et ash, ils ont l’âme délavé à l’acide. l’âme niqué, les traits tirés. deux mômes pourtant enragés qui guettent la vie à chaque coin de rue. tansy et ash, ils s’arrêtent jamais de courir. comme s’ils avaient peur de mourir s’ils restaient là, bien sagement. ils continuent de courir ouais, de peur de se retrouvé comme les autres. les autres là, qui attendent que ça passe. ceux qui ont peur de la vie, de la mort. ceux qui attendent que subitement, tout ça cesse. et puis tansy, elle se dit que ces gens là sont nécrosés. rien que des cadavres mal ficelés prêt à se décomposer. tansy et ash, ils sont différents ouais. comme ils sont beaux là, à se tourner autour. toujours en mouvement, comme deux enfants dans un monde trop grand. puis les seuls moments où ils cessent de bouger, c’est dans ces moments là qu'elle se sent vivre. elle a quitté le sol tansy, ses jambes qui entourent le bassin de son amant, ses doigts qui s’entremêlent dans ses cheveux. puis les lèvres d’ash sur son menton. et elle qui laboure son dos nu. elle sourit et l’embrasse de plus belle, alors qu’il la brûle. et là, la question fatidique. celle qu’on ne veut pas entendre dans ces moments là. t’en as tansy ? merde. nan, j’ai que dalle. qu’elle lui sort, sa main trainant doucement sur son torse. on fait quoi ? soupire dépité. c'est pas possible, putain. mais au fond, tant qu'il est là... nan, j'déconne. la môme elle se sent déjà frustrée là. on a plus qu'à s'toucher en mattant ton porno.
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