j'ai la tête plongé dans les cartons de la réserve, à la recherche du saint graal, ce cd que le type d'à côté recherche un peu avec le même air qu'indiana jones et son crâne de cristal. tellement désespéré de le trouver. je fini par mettre la main dessus, iron & wine, c'est lui bon dieu, c'est lui. alors je souffle un peu, je passe les doigts dans mes cheveux. je me sens soulagé en fait. je n'aime pas décevoir. trier les cartons, trouver de bon cd, conseiller les gens, c'est le seul truc pour lequel je suis bon dans ce monde-là. alors je veux au moins le faire bien. je me relève et sors de là. le rideau claque dans mon dos. je tend la main, le cd au bout des doigts et le sourire bienveillant. j'en ai commandé une petit dizaine y'a de ça quelques semaines, petit coup de cœur. c'est le premier exemplaire que je vend. si t'aimes, tu me feras un peu de pub hein ? petit clin d’œil à l'appuis, un bruit de caisse, un au revoir et le voilà parti. je m'avachis un peu. il fait trop chaud pour bosser, trop chaud pour être enfermé.
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Sujet: Re: lovers' revolution. Dim 16 Fév - 22:47
Je respirai à pleins poumons l'air pollué de la ville. Il y a une heure, je n'avais même pas l'intension de quitter l'appartement, pourtant une énième dispute avec mon colocataire à cause d'une brique de lait vide m'avait donné envie de sortir prendre l'air. J'avais pourtant mon projet qu'il fallait que je poursuive mais j'étais bien trop énervé pour cela. Rien qu'imaginer le travail que j'aurai produit si j'étais resté me faisait frémir d'horreur. Alors, je m'étais décidai à rendre visite à Xolem. Cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu et discuter avec me ferrait probablement du bien. C'était soit ça, soit manger une tonne de glace en compagnie de mon furet, ce qui bien sûr était exclu étant donné que mon furet était dans notre appartement. Je soupirai avant de pousser la porte de son disquaire tout en espérant qu'il n'ait pas trop de travail pour ne pas le déranger.
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Sujet: Re: lovers' revolution. Dim 16 Fév - 23:16
je trace des cercles sur le présentoir en bois, je m'ennui un peu. alors je change de chanson toutes les 3 secondes, je fais semblant de ranger, de bosser. je m'assoie dans un coin et ferme les yeux, les bras croisé contre mon torse. je siffle une petite mélodie et me met à observer l'horloge, à suivre les mouvements de l'aiguille. c'est presque entêtant dis. puis le carillon retenti. Je me relève d'un coup, me réarrange en trois secondes top chrono et me dirige vers l'entrée, un petit sourire en place histoire de bien me présenter. c'est adonis. doux jésus, mes épaules s’affaissent d'un coup et je soupire soulagé. j'avais peur de passer un feignant à de sortir de nul part et débraillé. c'est toi. je presse son épaule entre mes doigts et lui souris doucement. je suis content de le voir, si seulement il savait à quel point. ça va ? viens, on va poser deux secondes dans l'arrière boutique. c'est vide et j'ai besoin d'une pause. alors les mains dans les poches, je slalome doucement entre les présentoirs. je dépasse la réserve, le petit coin pour s'écouter des cd's et me retrouve sur une petit terrasse, petite mais assez grande pour contenir une vieille table de jardin et mon cendrier. je fouille ma poche, sors mon paquet et lève les yeux sur lui. au fait, qu'est-ce qui t’amènes, je te manquais ?
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Sujet: Re: lovers' revolution. Lun 17 Fév - 14:52
J'entendis la sonnette caractéristique retentir lors de mon entrée dans le disquaire. Honnêtement, j'aurai préféré le rencontrer dans un lieu plus neutre comme dans un bar ou au cinéma, comme de vrais amis. Mais nous n'étions pas de réels amis à vrai dire. Après tout, les amis ne couchaient pas ensemble, n'est-ce pas ? Ainsi, je me contentais de le voir dans son disquaire. Pas que je n'aimais pas le lieu, au contraire. Juste qu'ici il n'y avait pas assez d'alcool. Quoique, la musique compensait le reste. Je le vis à l'entrée, légèrement soulagé de me voir, sans toutefois en savoir la raison. Salut, je ne dérange pas ? lui demandai-je, ne voulant pas rester dans ses pattes en le gênant. Ça va, même si l'appart' est une fois de plus un lieu hostile à ma sérénité... et toi ? Je le suivis pour rejoindre l'arrière boutique. Oh ! Je me suis rendu compte que nous ne nous étions pas vus depuis quelques temps déjà. Quoi de neuf depuis tout ce temps ? lui demandai-je, intéressé.
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Sujet: Re: lovers' revolution. Lun 17 Fév - 15:43
me déranger ? je lâche un rire franc. ai-je de crouler sous le boulot ? je lui lance un petit regard de connivence, balai la salle du bras. hé, il n'y a que toi et moi. même le patron n'est pas là. il me fait confiance, me confie son magasin les yeux fermés. ce type-là, c'est le seul, le seul à m'avoir accueillis alors qu'ils me traitaient tous de crétin sans diplôme. je fais la moue. aujourd'hui est un très mauvais jour pour bosser. j'ai presque envie de sécher et m'en aller me balader. ah. je m'étire un peu et me pose contre un mur, une cigarette au coin des lèvres. ah ? c'est encore ton coloc' qui t'emmerdes ? tu sais, je suis sur que si un jour tu montres les crocs, ça changera un tas de choses. il me plait pas ce gars-là, comme si adonis méritait sérieusement ça. moi...ouai...bah écoutes, je me débrouilles pour aller bien hein. je lui souris doucement, faut pas s'en faire. j'ai l'art de toujours atterrir sur mes deux pieds de toute façon, alors j'allume une cigarette, je ferme les yeux un instant, inspire un bon coup. et puis, je la lui tend. tient. c'est vrai que ça fait longtemps. pas grand chose. je bosse et quand je bosse pas, je traîne avec mes potes. je vais de soirée en soirée, je rencontre des gens. je fuis mon petit frère. le même topos que la dernière fois hein ? et toi ? je lui souris. c'est nul de se voir pendant le temps de boulot. je peux rien te proposer à part fumer avec moi.
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Sujet: Re: lovers' revolution. Lun 17 Fév - 16:05
Je le regardais tout en l’écoutant, comme d’habitude. Heureusement pour toi, il n’y a qu’aujourd’hui qui est un mauvais jour pour travailler. Moi en ce moment, moins j’vais au bar, mieux je me porte. Surtout depuis que mon patron m’a vu casser l’une de ses bouteilles de champagne… Ai-je dis piteusement en me rappelant la gaffe que j’avais fait deux semaine auparavant. S'enfuir se balader ? Bonne idée, bien qu'un peu trop risquée pour le boulot de Xolem... Ouais comme d'hab' mais tu sais, il continuerait même si je répliquais alors autant lasser couler. Je haussais des épaules l'air faussement indifférent. Cette situation était la plupart du temps insupportable mais je faisais avec parce que nous avions tout de même besoin de sa partie du loyer pour garder notre appart'. Pas grand-chose non plus de mon côté, j'ai beaucoup de boulot au niveau de mes études, j'vais bosser, je sors et quelquefois je trouve le temps de dormir un peu à l'appart, sinon je me shoot à la caféine. Je me mis à sourire. Au moins tu me proposes quelque chose, c'est déjà pas mal ! Dis-je tout en prenant la clope qu'il me tendait et d'en prendre une taffe. Merci, tu sais à quel point j'aime ça. Je me mis à rire légèrement.
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Sujet: Re: lovers' revolution. Lun 17 Fév - 16:40
j'inspire un petit coup, hausse un sourcil. ouai, ouai, c'est vrai, je ne suis pas tellement le plus à plaindre ici. j'ai un job tranquille moi au moins, un patron serein. outch, je compatis. je crois qu'il n'y a pas pire comme job que de bosser dans un bar. t'es obligé d'être toujours impeccable là...j'pourrais pas. je me relève un peu, pose une main compatissante sur son épaule. va, dès que tu auras ton diplôme, tu seras un artiste libre hein ? je me décide à le lâcher au bout d'un instant et plisse le nez. laisser couler ? la bonne blague. non, tu te sentiras mieux au moins. y'a rien qui justifie son caractère de bouledogue. t'es du genre adorable. oh, je voudrais bien m'en aller le défendre moi. mais est-ce vraiment mon rôle ? ma place à moi ? y'a rien pour justifier ce genre de chose-là non plus. alors je fais rien. je me contente de grimacer, de caresser ma nuque du bout des doigts. ah, si je pouvais, je t'aiderais bien mais tu sais, moi à part le sport, je suis bidon. je peux t'inviter à sortir à de ces quatre avec moi par contre. petit clin d’œil, on inspire doucement. ce n'est qu'une invitation anodine après tout. je sais, va y molo d'ailleurs, un de ces quatre, tu auras une voix à la barry white. je met tait quelques secondes. bon, pas ça soit moins sexy...
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Sujet: Re: lovers' revolution. Lun 17 Fév - 17:35
Je n'y arrive pas trop non plus mais bon, j'essaye quand même. Le pire c'est les gars lourds totalement bourrés... Mais bon, faut bien ça payer les études et devenir un artiste libre avec beau petit diplôme. M'enfin, j'me dis que j'ai passé la plus grosse partie donc ça va ! Dis-je en souriant. Adorable ? Moi ? Cela se voyait qu'il ne devait pas me supporter tous les jours en cours ou à l'appart', aussi bien intérieurement que physiquement. Pff t'es dingue... Sexy p't-être bien mais adorable, c'est bon pour les gosses et les furets ça ! Bon, je ne me pensais pas sexy non plus, mais ça c'était encore autre chose. T’inquiète, un jour je s'rai tellement riche que je n'aurai plus besoin de coloc'. L'idée de la sortie me plaisait bien, principalement avec lui car à vrai dire, les sorties ne faisaient pas souvent partie du programme entre nous. Une sortie ? Avec plaisir ! Lui répondis-je tout en me passant la main dans les cheveux. Ouais, je sais mais bon, quand on est accro, c'est dure d'arrêter. Surtout quand j'ai rien pour compenser. P't-être que si je me mettais à faire du tricot, ça serait plus facile, hein ? Sinon, bah Barry White est sex donc ça me dérange pas trop.
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Sujet: Re: lovers' revolution. Mer 19 Fév - 16:50
ouai, ouai...si tu me l'avais dis, j'aurais proposé au patron de t'embaucher. je marque une pause, réfléchis un peu. oh, enfin, je te dis ça mais vu la tonne de boulots que j'ai, j'suis pas sur que ce soit bien excitant. les gens ne prennent plus tellement la peine d'acheter des cd chez un disquaire, entre les sites internet et les gadgets, qui prend vraiment le temps aujourd'hui encore de passer des heures à fouiner dans les rayons ? ce disquaire, il existe encore seulement parce que le patron est un passionné entêté. mes lèvres s'étirent en un sourire plus franc. hé, c'est un compliment d'être adorable. ça veut dire que tu donnes envie qu'on te file un peu de tendresse. je suis parfois ce genre de gars, assez touchant pour qu'on veuille lui tendre la main. juste ça et jamais plus. et tu m'inviteras dans des soirées de riche ? histoire que je fasse tâche de temps en temps. je tend les doigts, récupère la cigarette et inspire un grand coup. je tourne doucement la tête vers lui, fronce les sourcils. t'es libre quand ? j'ai beau bosser presque tout les jours de la semaine, j'ai encore mes soirées de libre pour voguer à mes occupations. t'as essayé le sport ? sans ça, je crois que je fumerais dix paquets par jour t'sais. et soudainement, j'éclate de rire. attends, attends, barry white sexy ? chacun ses goûts hein. mais je préfère quand même des mecs dans le genre franco et compagnie...
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Sujet: Re: lovers' revolution. Mer 19 Fév - 17:54
Ca s'rait cool mais encore faudrait-il que l'on puisse travailler ensemble tout en restant sérieux. C'était tentant mais je savais très bien que ma capacité de concentration au boulot était encore plus faible qu'en cours, c'était dire ! Je ne voulais donc pas perdre mon seul revenu à cause de mon manque de concentration. Si c'est de toi, ça ne peut être qu'un compliment, mais on me trouve rarement adorable et on me le dit encore mois ! M'exclamai-je, le cœur léger. Tu ferras tâche avec qui tu veux, mais pas avec moi ! Au pire on pourra toujours faire tâche à deux en mangeant une tonne de petits fours et en buvant des litres de Champagne de qualité ! Dis-je en riant. Les soirées mondaines n'étaient vraiment pas mon trip et j'espèrais que cela ne changerait jamais. Les seules raisons pour lesquelles je pourrai y aller seraient pour foutre la merde dans la vie des bourgeois bon chic bon genre... Hum à peu près tous les soirées de cette semaine et ce Week-end si rien ne change. Tu veux proposer un truc ? Je me mis à le fixer Le sport ? Je lui montrai mon corps à l'aide de mes mains. Tu vois ça ? Je ne l'ai pas obtenu grâce au sport ! Je suis trop maladroit pour ça... Enfin surtout les sports d'équipe. J'eus alors un sourire en coin. Hey ! Te moque pas de Barry White tu veux ! Dans le genre mec grand et chanteur de soul, c''est mon idéal masculin ! Ai-je dit d'un air faussement vexé.
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Sujet: Re: lovers' revolution.
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