prénom : beatrix, originalité exigée par des parents hors norme, inspiration latine. elle apprécie qu’on lui fasse la référence kill bill lorsqu’on tilt en entendant son prénom, elle apprécie les regards intrigués, les sourcils qui se plissent lorsque les gens l’entendent pour la première fois. pour un instant, alors, elle se croit unique.   nom : white, le contraire de black. la lumière, les étoiles, le soleil et la lune, les ampoules électriques, le blanc d’une feuille de papier.  nationalité : double nationalité, américano-australienne.  âge : vingt-trois années à apprendre à vivre correctement.  scolarité : étudiante à l'université en design de mode.  métier : vendeuse au american apparel, elle revend au monde le goût des années quatre-vingt, mais en plus sexy, moins chaste, bien que certaines publicités du détaillant ne gagnent pas son approbation quant au contenu hypersexualisé qu'il offre. elle passe outre, puisqu'il faut bien avoir de l'argent dans la vie. et puis, elle aime leurs vêtements.  famille : un papa et une maman qui sont repartis vivre à new-york city, laissant la jolie bea seule en australie.  orientation sexuelle : les hommes, ceux qui blessent, ceux qui font éclater les coeurs, qui écrasent les sentiments sous leurs pieds, qui s’amusent de celles qui osent s’attacher à eux. les hommes, les mauvais garçons, les arnacoeurs, les coeurarnaques, les embobineurs, les menteurs, les tueurs d’amour. elle se torture, c’est son cœur défectueux qui choisi, qui finit par aimer les mauvais choix, les défauts de fabrication.  statut matrimonial : d’un lit à l’autre, pour une soirée, pour se faire jeter ensuite, pour  clamer haut et fort qu’elle est indépendante, elle. qu’elle s’en fou, de l’amour. mais c’est pas toujours vrai. des fois, le soir, son cœur, il se serre dans sa poitrine et il lui fait mal d’être trop vide.